L
Loo-kat
Guest
J'aimerais bien connaître ta théorie ...
Oh, ce n'est rien de révolutionnaire
Sachant que j'ai une certaine tendance à la mélancolie quand même.
Je pense juste que les transports en commun sont propices aux pleurs. Que dans une mauvaise journée (et même pour certaines bonnes), s'il y a un moment où tu dois pleurer, il y a pas mal de chances que ça arrive dans le bus/tramway/rer/avion. Ce sont des endroits où on est en "transit", donc ni à un endroit ni à un autre. En plus de ça, on est peu désœuvré : il n'y a rien à faire et seul, puisque généralement chacun des passagers est dans sa propre bulle et ne fais pas attention aux autres (d'où l'importance de personnes comme la dame du RER B). On est donc isolé et qu'on soit sur la route, dans les airs ou sous terre, on a pas vraiment de moyen d'appeler ceux qu'on aime, d'être en contact avec des gens qui se soucient de nous. Et ça peut donner l'impression qu'effectivement, personne ne le fait.
Après, moi je le vis comme ça, une espèce d'impression de ballottement : je me "laisse faire" par le métro/RER, je n'ai contrôle de rien et tout ce que je peux faire c'est penser. Et forcément, y'a des jours où je ne pense pas forcément à des trucs joyeux et alors ça fait mal. Parfois pour rien
Mais c'est peut-être juste une sorte de phobie des transports de ma part