J’étais au collège quand il est sorti et c’était THE film dont tout le monde parlait pendant une période, nos skyblogs étaient pleins de citations du film
(« ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal » avait beaucoup de succès, à 14 ans on était là « MAIS TROP !!!!! »
). Il y avait un gars dans le collège qui s’appelait Maël comme dans le film et qui était plutôt beau goss, sa côte de popularité à explosé cette année là.
Je me souviens qu’on s’identifiait beaucoup au film alors que dans notre campagne la vie n’avait rien à voir avec celle des élèves parisiens. Je l’ai ré-regardé cet après-midi et je me suis souvenue de ce qui m’avait touché a l’époque.
Certes ma vie ne ressemblait pas du tout à celle de Lola (les énormes soirées, les pétards, le fait de droguer ma grand-mère pour faire une soirée (ces passages franchement
)…), mais le film évoque des choses qui étaient importantes pour beaucoup d’ado : les relations avec les garçons, la première fois, les engueulades avec les parents et l’impression d’être incomprise par eux (je me souviens que d’une certaine manière je trouvais ça rassurant de voir des engueulades parents/enfants qui ressemblaient à celles que je vivais), le voyage scolaire qui est LE truc de l’année… le film me parlait beaucoup pour tout ça.
J’y avais été avec ma mère et je me souviens que pendant la scène dans la voiture où Lola a ses écouteurs et sa mère dit « c’est cool je pensais qu’on allait discuter mais bon… » elle avait beaucoup rigolé, elle m’en avait reparlé après parce qu’elle s’était retrouvée dans ce moment (et la scène où les parents appellent à table mais qu’ils ne répondent pas aussi ça la faisait sourire).
Finalement j’ai trouvé ça sympa de le regarder avec mes yeux d’adulte, j’ai eu beaucoup plus d’empathie envers les parents (la scène de la fin où le père de Maël va le voir jouer est vraiment touchante !) et les profs (la prof d’anglais purée, dire qu’à l’époque ces scènes ne me choquaient pas trop’ aujourd’hui j’étais hyper mal à l’aise). J’ai été choquée par le slut shaming mais en même temps malheureusement à cette époque là ça se passait vraiment comme ça dans mon collège/lycée.
Aussi, comme vous je suis choquée de la taille des appartements omg. A l’époque je connaissais pas du tout Paris donc ça ne m’avait pas frappé, mais maintenant que j’y habite et que je connais un peu le prix de l’immobilier j’ai passé une bonne partie du film à dire « purée ils ont des grandes chambres »
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