@Soomaya
Personnellement je ne vois pas le problème à jouer aux jeux vidéo pour évacuer du stress.
Personne ne dit que le yoga est problématique ni la méditation.
Pour les addictions beaucoup de gens voient le stade ultime de l'addiction : le mec ou la meuf hikikomori qui ne bosse plus, ne sort plus, mange des pizzas un casque vissé sur la tête en train de gueuler sur WoW pendant que les parents se désolent que leur grand cadet soit toujours dans la chambre sous les combles à 36 ans.
y'a une espèce d'entre deux qui ne ressemble pas à une horrible addiction mais qui penche vers le comportement problématique : claquer du fric pour des items virtuels ou des skins, pour aller plus vite, qui regarde des soluces en ligne pour terminer le jeu le plus vite possible etc. y'a des addictions qui ne se repèrent pas physiquement (pas de tremblements) mais qui se traduisent par des dépenses énormes. Je pense aux jeux d'argent (casino, trucs à gratter, pocker, paris, bourse...), aux achats compulsifs et nombreux...
Le problème c'est justement parce que le yoga ou la méditation ce n'est pas du jvd... Le jvd agit directement sur le système de récompense et crée des renforcements faciles (qu'il peut y avoir aussi avec certains sports d'ailleurs...).
Quand tu prends l'habitude d'utiliser le jvd pour combattre une émotion, tu prends le risque de te rigidifier si les émotions deviennent trop intense un jour (accident de vie par exemple).
Je travaille avec beaucoup de patients hospitalisés pour des dépendances aux jvd (j'ai fini mes études et suit psy dans une unité de psychiatrie), et ils arrivent bien souvent à repérer justement les moments où il y à le jeu plaisir et le jeu anti-stress/anti-anxiété/anti-tristesse. Une fois de temps en temps rien de dramatique (comme c'est pas dramatique de se mettre une cuite une ou deux fois pour une rupture), mais si ça se systématise il faut avoir en tête qu'un accident de vie pourra faire peut être basculer dans la pathologie...