"Il prend un véritable recul sur ses propres affirmations, et permet grâce à cela de souligner la différence entre l’artiste et le personnage. Car, et ses anciennes productions le montrent, Orelsan est à la fois un créateur et sa propre marionnette. Son album avec Gringe ou la série Bloqués en sont deux exemples."
Merci @Mathilde Trg, c'est ce que je me tue à répéter à propos d'Orelsan. Les personnages ça ne fonctionne pas que dans les livres et les films, ça marche aussi pour la musique. On n'attaque pas les scénaristes, dialoguistes, romanciers etc pour ce qu'il font dire à leurs personnages, jamais.
Edit (tant que j'y pense) : On sent qu'il y a de l'écriture chez Orelsan, qu'il raconte des histoires, des situations, des personnages... C'est plutôt évident. Alors que chez bien d'autres rappeurs (ou autre style musical hein) leurs saletés sont balancées au premier degré avec des clips qui foutent la gerbe tant ils sont sexistes et rétrogrades. Et tout le monde s'en fout.
Bon dieu mais tellement, merci pour cette analyse ! Et les Kaaris, Gradur, Damso et compagnie ?? Personne ne leur fait de procès et pourtant leurs paroles sont d'une violence inouïe (et dénuées de sens souvent mais c'est un autre débat), Orelsan est un enfant de cœur à côté (le Orelsan de l’époque "Saint-Valentin").
Effectivement Orelsan est un rappeur qui raconte des histoires, tu as tellement bien exprimé ma pensée j'en suis émue haha !