A
AnonymousUser
Guest
L'article est intéressant même si (et je le dis modestement, enfin j'espère) il ne m'a pas appris grand chose. J'ai eu la chance d'aborder ces thèmes en philo, cette année. Mais c'est un bon résumé, je trouve.
Par contre, je suis moins d'accord avec le dernier paragraphe. Se rendre compte de nos déterminismes, de nos conditionnements, est-ce sensé être une façon de les dédramatiser ou au contraire de lutter contre eux?
La question que ne pose peut-être pas assez l'article c'est : quel est le problème que pose ce conditionnement - et surtout, l'obéissance au conformisme ?
Pour cela il faudrait essayer de comparer ce que nous apporte chacun des deux comportements (l'obéissance au conformisme et de l'autre côté, à l'opposé, l'affirmation de sa volonté propre).
Je n'ai pas envie de faire un plaidoyer de l'individualité ici et maintenant, mais je pense que la volonté du groupe est toujours moins bonne que la volonté personnelle. Pourquoi? Parce qu'a terme, a force l'obéir a des volontés et des désirs qui ne sont pas réellement les nôtres, on se frustre, inévitablement. Parce qu'il y a toujours une grande part de concession (qu'on n'a pas forcément choisie, car on n'en a pas forcément conscience). J'achète une marinière parce que c'est à la mode, je regarde Secret Story parce que tout le monde en parle. Ok. Je dis que ça me plait. Soit. Mais au fond, est-ce que ça me plait a 100%, est-ce que j'aurais fait les mêmes choix s'ils n'étaient pas approuvé par le groupe? Si la réponse est "non" c'est qu'on fait une concession, qu'on nie sa volonté propre au profit d'une volonté de groupe (qui nous apporte des avantages immédiat, presque palpables). Et je suis certaine que cette situation de "concession" n'est pas supportable sur le long terme (a moins de devenir idiot). C'est cette obéissance là, a la volonté du groupe, qui fait qu'on a en face de soi des individus sans rêve propre, sans envie personnelle, qui ne savent pas réellement ce qu'ils veulent. Des gens qui, a 40 ans, diront qu'ils veulent changer de vie, mais qui ne le pourront plus - ou au prix d'effort tellement énorme qu'ils se découragerons.
Alors oui certes, acheter une marnière quand c'est la mode des marinière n'est pas nécessairement le signe d'une décadence imminente, hein. Je ne suis pas si pessimiste! Mais finalement, la seule chose que je voulais dire, c'est que je ne sais pas s'il est très judicieux de choisir de "dédramatiser son conformisme" (parce qu'on s'aperçoit que beaucoup sont, comme nous, des moutons.)
Par contre, je suis moins d'accord avec le dernier paragraphe. Se rendre compte de nos déterminismes, de nos conditionnements, est-ce sensé être une façon de les dédramatiser ou au contraire de lutter contre eux?
La question que ne pose peut-être pas assez l'article c'est : quel est le problème que pose ce conditionnement - et surtout, l'obéissance au conformisme ?
Pour cela il faudrait essayer de comparer ce que nous apporte chacun des deux comportements (l'obéissance au conformisme et de l'autre côté, à l'opposé, l'affirmation de sa volonté propre).
Je n'ai pas envie de faire un plaidoyer de l'individualité ici et maintenant, mais je pense que la volonté du groupe est toujours moins bonne que la volonté personnelle. Pourquoi? Parce qu'a terme, a force l'obéir a des volontés et des désirs qui ne sont pas réellement les nôtres, on se frustre, inévitablement. Parce qu'il y a toujours une grande part de concession (qu'on n'a pas forcément choisie, car on n'en a pas forcément conscience). J'achète une marinière parce que c'est à la mode, je regarde Secret Story parce que tout le monde en parle. Ok. Je dis que ça me plait. Soit. Mais au fond, est-ce que ça me plait a 100%, est-ce que j'aurais fait les mêmes choix s'ils n'étaient pas approuvé par le groupe? Si la réponse est "non" c'est qu'on fait une concession, qu'on nie sa volonté propre au profit d'une volonté de groupe (qui nous apporte des avantages immédiat, presque palpables). Et je suis certaine que cette situation de "concession" n'est pas supportable sur le long terme (a moins de devenir idiot). C'est cette obéissance là, a la volonté du groupe, qui fait qu'on a en face de soi des individus sans rêve propre, sans envie personnelle, qui ne savent pas réellement ce qu'ils veulent. Des gens qui, a 40 ans, diront qu'ils veulent changer de vie, mais qui ne le pourront plus - ou au prix d'effort tellement énorme qu'ils se découragerons.
Alors oui certes, acheter une marnière quand c'est la mode des marinière n'est pas nécessairement le signe d'une décadence imminente, hein. Je ne suis pas si pessimiste! Mais finalement, la seule chose que je voulais dire, c'est que je ne sais pas s'il est très judicieux de choisir de "dédramatiser son conformisme" (parce qu'on s'aperçoit que beaucoup sont, comme nous, des moutons.)