@Lanfear Du coup je trouve ça un peu bidon. A la limite appeler ça un congé de grossesse plutôt qu'un congé maternité serait plus adapté et moins cis-sexiste, et ensuite le congé parental viendrait après la grossesse.
Je trouve que centrer le programme "féministe" du gouvernement en majeure partie sur le "congé maternité", appelé comme tel en plus, ce n'est pas tellement émancipateur comme truc. A part pour rappeler que femme = maman = maison = bébé, mais maintenant femme = travail aussi, donc comment faire huuu ?!
Je trouve ça absurde comme questionnement.
C'est vrai qu'il faut donner une sécurité et des garanties professionnelles aux personnes qui sont / vont être enceintes, mais au delà de ça si on veut vraiment délester les femmes des 3/4 des soins aux enfants il faudrait je pense cesser de parler de congé maternité, et impliquer les deux parents de manière égalitaire avec un congé parental.
Edit : Je viens de me renseigner sur ce que va changer son congé maternité : en fait il concerne les femmes actives qui ne sont pas salariées d'une entreprise : les auto-entrepreneures par exemple (tiens donc), et les professions libérales etc ; qui actuellement n'ont pas droit à 16 semaines de congés maternité contrairement aux salariées, mais à seulement 10, et qui sont moins bien indemnisées que les salariées. En fait M.S. veut donner la même indemnisation à toutes les femmes et 16 semaines de congés à toutes les femmes sans distinction de métier ou de statut, en alignant sur les "avantages" actuels des femmes salariées (en gros les femmes actives non salariées profiteront des mêmes avantages que les salariées).
ça confirme encore plus ce que je disais sur le fait que c'est un féminisme de classe, parce que la plupart des femmes que ça va concerner sont à priori plutôt chefs d'entreprise ou profession libérales etc. Il y a les intermittentes mais il faudrait voir dans quelles proportions.
Moi je ne trouve pas ça hyper pertinent de faire un congé maternité unique en donnant autant à une personne qui est caissière qu'à une chef d'entreprise, et sans rien donner à celle qui ne travaille pas / n'est pas considérée comme "active".