ça me fait mal également de voir que certaines ont autant souffert de leur passage en psychiatrie. Personnellement, dans la plupart des services où j'ai travaillé les équipes respectaient les patients et étaient bienveillantes. Mais je sais que les services où ce n'est pas le cas existent (j'ai connu, dans une autre ville, un service où les infirmières restaient planquées une bonne partie de la journée en salle de pause, laissant les patients à eux-mêmes, c'est le seul).
N'oublions pas que parfois, une décision prise pour le bien du patient peut être vécue extrêmement douloureusement (on m'a déjà qualifiée de "sans coeur" car j'ai refusé de laisser partir un patient le lendemain d'une TS grave... c'était pour le protéger car on sait que le risque de récidive est majeur dans les jours suivant le geste mais lui ne le voyait pas de cet oeil). Et parfois on s'exprime de façon maladroite, comme tous les êtres humains en fait.
(Par rapport aux douleurs neuropathiques et troubles apparentés, je suis d'accord car beaucoup de médecins confondent "on a rien trouvé sur les examens" et "c'est dans la tête", et nous envoient les patients de manière assez brutale. ça me met hors de moi)
En tout cas bravo à la Madz pour ce chouette témoignage !!
N'oublions pas que parfois, une décision prise pour le bien du patient peut être vécue extrêmement douloureusement (on m'a déjà qualifiée de "sans coeur" car j'ai refusé de laisser partir un patient le lendemain d'une TS grave... c'était pour le protéger car on sait que le risque de récidive est majeur dans les jours suivant le geste mais lui ne le voyait pas de cet oeil). Et parfois on s'exprime de façon maladroite, comme tous les êtres humains en fait.
(Par rapport aux douleurs neuropathiques et troubles apparentés, je suis d'accord car beaucoup de médecins confondent "on a rien trouvé sur les examens" et "c'est dans la tête", et nous envoient les patients de manière assez brutale. ça me met hors de moi)
En tout cas bravo à la Madz pour ce chouette témoignage !!
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