@MorganeGirly Je vois ce que tu veux dire, c'est clair que d'emblée c'est hyper délicat d'aller donner "ses vieux restes" à des gens qui sont en situation de besoin - sans même forcément être en situation de "demande" d'ailleurs... D'autant plus que la plupart du temps, au quotidien, lorsque l'on croise des réfugiés par exemple (je n'ai pas regardé mais je crois que c'est eux que j'avais en tête au moment où j'ai écris mon précédent post vu le contexte de cette période), on passe à côté d'eux sans même les regarder. Du coup il me semble la façon dont tu vas les aborder et le fait que tu sois consciente de ta posture tout en étant prête à agir en conséquence va déterminer si ta démarche, leur donner des fringues que tu ne mets plus, est "cavalière" ou pas...
Pour les endroits où il y a des gens qui pourraient avoir besoin de vêtements, je le disais la dernière fois, je vis dans le XVIIIe à proximité d'endroits réputés extrêmement "populaires" et ça ne manque pas. Au moment au j'ai écris mon dernier poste c'était juste devant la mairie du XVIII, pendant deux semaines; il y a toujours du monde à la Chapelle ou à Barbès, juste sur le site des stations de métro ou à proximité (c'est difficile de te donner un endroit précis parce que les "campements" n'ont pas nécessairement de place fixe comme tu l'imagines bien). Et il y a les bornes de vêtements à côtés desquels tu trouves souvent des gens, souvent Roms, qui attendent le moment où quelqu'un déposera des sacs pour les récupérer (toujours dans le XVIIIe il y en a un à côté de la station Lamarck-Caulaincourt, une au bout du bvd Ornano près du boulevard périphérique, un à marcadet-poissonniers)... Et puis même sans "campements" il y a toujours des gens seuls également.
Pour les vêtements c'est vrai que les fois où j'ai eu affaire à des gens réfugiés, c'était essentiellement des mecs qui venait d'arriver d'Afrique de l'Est. La dernière fois j'ai donné les fringues de mon mec qui est une belle aubaine (pardon), lui et les Erythréens avaient en commun leur silhouette longiligne
Par contre devant les bornes tu croises souvent des jeunes filles ou des femmes. C'est chelou mais t'as raison, faut aussi penser à la "nature des flux migratoires" quelque part, parfois tu ne retrouves presque que des hommes, parfois non, pas du tout...
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Pour les endroits où il y a des gens qui pourraient avoir besoin de vêtements, je le disais la dernière fois, je vis dans le XVIIIe à proximité d'endroits réputés extrêmement "populaires" et ça ne manque pas. Au moment au j'ai écris mon dernier poste c'était juste devant la mairie du XVIII, pendant deux semaines; il y a toujours du monde à la Chapelle ou à Barbès, juste sur le site des stations de métro ou à proximité (c'est difficile de te donner un endroit précis parce que les "campements" n'ont pas nécessairement de place fixe comme tu l'imagines bien). Et il y a les bornes de vêtements à côtés desquels tu trouves souvent des gens, souvent Roms, qui attendent le moment où quelqu'un déposera des sacs pour les récupérer (toujours dans le XVIIIe il y en a un à côté de la station Lamarck-Caulaincourt, une au bout du bvd Ornano près du boulevard périphérique, un à marcadet-poissonniers)... Et puis même sans "campements" il y a toujours des gens seuls également.
Pour les vêtements c'est vrai que les fois où j'ai eu affaire à des gens réfugiés, c'était essentiellement des mecs qui venait d'arriver d'Afrique de l'Est. La dernière fois j'ai donné les fringues de mon mec qui est une belle aubaine (pardon), lui et les Erythréens avaient en commun leur silhouette longiligne
Par contre devant les bornes tu croises souvent des jeunes filles ou des femmes. C'est chelou mais t'as raison, faut aussi penser à la "nature des flux migratoires" quelque part, parfois tu ne retrouves presque que des hommes, parfois non, pas du tout...