Bonjour,
Un message peu évident d'une fille à propos de ses parents et une question: que conseillez-vous dans des situations où il y a un manque de gratitude chez l'enfant et un manque de reconnaissance chez le parent en miroir?
Quand les parents font des erreurs, qu'ils sont dysfonctionnels, ça cause des souffrances à leur enfant, des manques pour commencer dans la vie, le temps de les combler pourvu qu'on soit actif et volontaire en ce sens, il y a des coups et des blessures de la vie et tout cela peut monter dans une forme de ressentiment.
C'est globalement mon schéma de vie en tout cas. Mes parents étaient très dysfonctionnels jeunes (je l'ai découvert tard et ne pense pas tout savoir), rejetés par leurs familles dysfonctionnelles, fondant ensemble un couple et décidant de m'avoir puis ma soeur. Ils ont fait mieux que leur parent sur le global et bien mieux sur certains plans, probablement rarement "pire." Et j'ai grandi malgré tout avec des carences et notamment de ce manque de capacité à m'écouter, mes parents n'ont pas repéré chez moi un grave trouble neurodéveloppemental (dont je me plaignais au bout d'un moment à force que ma souffrance soit rejetée par eux comme n'étant pas de la souffrance). A l'adolescence ce manque de soutien parental je ne l'ai plus accepté et j'ai violemment cessé de leur demander une aide pour les rejeter et lister tout ce qui chez eux dysfonctionnait (une colère libératrice et répatrice de mon intégrité brisée par en vérité un mélange d'autres choses que de la non-assistance car non-compréhension de mes parents).
Ce dernier point est probablement ce qui cristallise la souffrance de l'enfant et le rejet de l'adolescent, cette maladie neurodéveloppementale que j'ai et qui m'a handicappée toute ma vie, non repéré par tout mon entourage familial et par les médecins jusqu'à mes 30 ans.
Aujourd'hui quand j'explique à ma mère le manque d'écoute de sa part, il n'y a pas de reconnaissance de son erreur. Elle me dit qu'elle m'aime comme je suis et ne dit jamais avoir fait une erreur de jugement lors du rejet des innombrables verbalisations de l'enfant sur sa souffrance (notamment).
J'aurais besoin que ma mère me dise qu'elle a fait une erreur, juste cela. Qu'elle n'embraye pas pour se préserver elle sur le fait qu'aujourd'hui on a trouvé ce que j'ai et que je dois me faire soutenir. Qu'elle passe par l'étape reconnaissance avant de passer par l'étape solution. Ma haine est forte, à ce point, de la haine, de ce manque de reconnaissance qui se rajoute sur la souffrance de l'enfant et la rage de l'adolescente. Et ces émotions ont toujours été gérées de manière blessante pour mes parents par l'enfant, l'ado et l'adulte que j'étais. Aujourd'hui je ne supporte plus le manque de reconnaissance de ma mère autant que je ne supporte plus de devoir me tenir à distance d'elle de l'injustice de cette situation.
Cette situation inextricable me fend le coeur. J'ai repris contact avec ma mère mais je ne parviens pas à la voir souvent par an, si j'essaie de la voir plus que de raison, je ressens la morsure de ce manque de reconnaissance entre elle et moi. La voir bien alors que je suis mal me rappelle combien son besoin de bien-être passe trop souvent en premier dans notre histoire depuis toujours (logntemps car je pensais bien faire, enfant, puis car j'avais besoin de respirer et penser à moi et que je ne voulais plus remuer un passé qu'elle semblait incapable de considérer en termes simples: le schéma de la non-compréhension par toute une famille d'un trouble sévèrement handicappant chez moi)
Enfin, le dialogue avec ma mère est laborieux. Elle ne comprend pas certaines bases, il faut lui répéter 100 fois les mêmes choses pour qu'elle semble évoluer sur le sujet, ce qu'elle ne confirmera jamais verbalement, il faudra donc attendre avec suspense de voir si elle a mis les changements en place. C'est une situation douloureuse et dont je ne parviens pas à me dépêtrer.
J'ai également de façon tout aussi complexe pour moi, le ressenti que dans mon travail, l'essentiel de ma carrière, j'ai accepté ce genre de situation maltraitante. Aujourd'hui en besoin d'adapter mon trouble neurologique, je vais être amenée à faire des changements dans mon métier, peut-être même évoluer dans ma carrière et j'aurais envie de changement dans le relationnel avec mon parent non reconnaissant. Mon père est un homme assez irritable facilement sur les sujets douloureux (la colère chez les hommes s'exprimant en remplacement de la tristesse?) et subir des blessures de sa part à ce stade où je suis vulnérable me parait impossible. Tout en me demandant ce que je peux bien faire et de ne pas me lier les poings en refusant aussi de parler avec mes parents (personnes très isolées socialement).
Un message peu évident d'une fille à propos de ses parents et une question: que conseillez-vous dans des situations où il y a un manque de gratitude chez l'enfant et un manque de reconnaissance chez le parent en miroir?
Quand les parents font des erreurs, qu'ils sont dysfonctionnels, ça cause des souffrances à leur enfant, des manques pour commencer dans la vie, le temps de les combler pourvu qu'on soit actif et volontaire en ce sens, il y a des coups et des blessures de la vie et tout cela peut monter dans une forme de ressentiment.
C'est globalement mon schéma de vie en tout cas. Mes parents étaient très dysfonctionnels jeunes (je l'ai découvert tard et ne pense pas tout savoir), rejetés par leurs familles dysfonctionnelles, fondant ensemble un couple et décidant de m'avoir puis ma soeur. Ils ont fait mieux que leur parent sur le global et bien mieux sur certains plans, probablement rarement "pire." Et j'ai grandi malgré tout avec des carences et notamment de ce manque de capacité à m'écouter, mes parents n'ont pas repéré chez moi un grave trouble neurodéveloppemental (dont je me plaignais au bout d'un moment à force que ma souffrance soit rejetée par eux comme n'étant pas de la souffrance). A l'adolescence ce manque de soutien parental je ne l'ai plus accepté et j'ai violemment cessé de leur demander une aide pour les rejeter et lister tout ce qui chez eux dysfonctionnait (une colère libératrice et répatrice de mon intégrité brisée par en vérité un mélange d'autres choses que de la non-assistance car non-compréhension de mes parents).
Ce dernier point est probablement ce qui cristallise la souffrance de l'enfant et le rejet de l'adolescent, cette maladie neurodéveloppementale que j'ai et qui m'a handicappée toute ma vie, non repéré par tout mon entourage familial et par les médecins jusqu'à mes 30 ans.
Aujourd'hui quand j'explique à ma mère le manque d'écoute de sa part, il n'y a pas de reconnaissance de son erreur. Elle me dit qu'elle m'aime comme je suis et ne dit jamais avoir fait une erreur de jugement lors du rejet des innombrables verbalisations de l'enfant sur sa souffrance (notamment).
J'aurais besoin que ma mère me dise qu'elle a fait une erreur, juste cela. Qu'elle n'embraye pas pour se préserver elle sur le fait qu'aujourd'hui on a trouvé ce que j'ai et que je dois me faire soutenir. Qu'elle passe par l'étape reconnaissance avant de passer par l'étape solution. Ma haine est forte, à ce point, de la haine, de ce manque de reconnaissance qui se rajoute sur la souffrance de l'enfant et la rage de l'adolescente. Et ces émotions ont toujours été gérées de manière blessante pour mes parents par l'enfant, l'ado et l'adulte que j'étais. Aujourd'hui je ne supporte plus le manque de reconnaissance de ma mère autant que je ne supporte plus de devoir me tenir à distance d'elle de l'injustice de cette situation.
Cette situation inextricable me fend le coeur. J'ai repris contact avec ma mère mais je ne parviens pas à la voir souvent par an, si j'essaie de la voir plus que de raison, je ressens la morsure de ce manque de reconnaissance entre elle et moi. La voir bien alors que je suis mal me rappelle combien son besoin de bien-être passe trop souvent en premier dans notre histoire depuis toujours (logntemps car je pensais bien faire, enfant, puis car j'avais besoin de respirer et penser à moi et que je ne voulais plus remuer un passé qu'elle semblait incapable de considérer en termes simples: le schéma de la non-compréhension par toute une famille d'un trouble sévèrement handicappant chez moi)
Enfin, le dialogue avec ma mère est laborieux. Elle ne comprend pas certaines bases, il faut lui répéter 100 fois les mêmes choses pour qu'elle semble évoluer sur le sujet, ce qu'elle ne confirmera jamais verbalement, il faudra donc attendre avec suspense de voir si elle a mis les changements en place. C'est une situation douloureuse et dont je ne parviens pas à me dépêtrer.
J'ai également de façon tout aussi complexe pour moi, le ressenti que dans mon travail, l'essentiel de ma carrière, j'ai accepté ce genre de situation maltraitante. Aujourd'hui en besoin d'adapter mon trouble neurologique, je vais être amenée à faire des changements dans mon métier, peut-être même évoluer dans ma carrière et j'aurais envie de changement dans le relationnel avec mon parent non reconnaissant. Mon père est un homme assez irritable facilement sur les sujets douloureux (la colère chez les hommes s'exprimant en remplacement de la tristesse?) et subir des blessures de sa part à ce stade où je suis vulnérable me parait impossible. Tout en me demandant ce que je peux bien faire et de ne pas me lier les poings en refusant aussi de parler avec mes parents (personnes très isolées socialement).