Je ne parviens pas à imaginer, rationnellement, quels arguments une structure publique de protection peut avancer pour laisser un enfant à un homme qui, s'il n'a pas été jugé, a des présomptions aussi graves qui lui sont reprochés.
Je veux dire, ça n'est pas un cas où le conjoint peut dire (même si c'est faux) : "Elle est tombé dans l'escalier, elle s'est cassé la nuque, j'y peux rien".
Non, c'est un cas où quelqu'un a porté des coups d'un objet contondant, et a laissé la victime se vider de son sang. Il y a aucune possibilité d'accident.
Le simple fait qu'il ne soit pas en prison en attente de procès me sidère. Alors qu'en plus, sa famille garde l'enfant...
Pour avoir été des deux cotés, du coté de l'amie impuissante, et du coté de la victime, cet article me brise le cœur. Je ne peux que souhaiter énormément de courage à la rédactrice de l'article (même si, manifestement, elle en a déjà beaucoup, la force de caractère qui se dégage de cet article est impressionnante).