pi.cassoux
« La pluie en featuring dans toutes mes phrases »
J’y ai eu droit aussi, et je dirais même que yeux c’est encore le cas.
J’avais rencontré une pote de pote au cours d’une soirée. Je l’ai trouvée drôle, sympa, et ce qui m’attirait le plus chez elle était sa nonchalance, ce côté « je me prends pas la tête », son franc parler.
On est devenues très vite proche, beaucoup trop. On a trouvé un boulot ensemble, on dormait l’une chez l’autre, même quand on était en soirée avec nos potes communs, on était automatiquement assises l’une à côté de l’autre. On pouvait pas nous séparer. En quelques mois, j’avais complètement changé. Je l’ai emmenée en vacances dans ma région natale pour lui présenter mon entourage, et autant ma famille que mes amis m’ont dit qu’elle avait quelque chose de gênant. Mon meilleur ami m’a dit qu’il ne me reconnaissait plus, qu’on aurait dit que je me calquais sur elle comme un automate. Je n’ai pas pris ça au sérieux, et j’aurais du.
Et puis un jour elle m’a présenté un garçon, sans but particulier. Quand elle a vu qu’il me plaisait elle m’a poussée à avoir un rencard avec. Je me souviens avoir été stressée parce que je savais que je lui plaisais aussi, qu’il allait se passer quelque chose dans savoir vraiment quoi. Et quand je lui ai dit, elle m’a dit, mot pour mot, « c’est qu’un plan cul, tu y vas vous couchez ensemble et tu te casses ». Elle n’avait pas imaginé que je puisse voir les choses autrement, et surtout que je n’ai pas la même représentation d’un rencard et encore moins d’un « plan cul ».
Sauf que ça n’es s’est pas passé comme elle l’espérait. Le rendez-vous était plus du genre romantique, et je me suis retrouvée en couple. Quand elle a compris ce qui se passait, elle a commencé par dire du mal de lui, de nous, puis à me rabaisser en me disant des choses comme « vu comme c’est parti ça va se finir en mariage », mais toujours en me montrant du dégoût, comme si l’idée du couple lui donnait envie de vomir.
Pour moi elle était ma meilleure amie, et plutôt que de me vexer j’essayais de comprendre, de parler, mais c’est devenu de plus en plus dur. Elle avait des phase où elle faisait la tronche, et quand j’en avais marre de courir dans le vide, elle revenait toute gentille. Ça s’est empiré au fil des mois. Elle me reprochait de ne plus se voir, alors qu’on bossait 40h par semaine ensemble et qu’on se voyait tous nos jours de congés. Elle a commencé à claquer les portes, à souffler ou faire des gestes brusques quand je lui demandais quelque chose. Ça devenait pesant, et j’attendais d’etre rentrée du boulot chez moi pour évacuer.
Peu de temps après, je me suis faite agresser. Je l’ai très mal vécu et je crois que comme elle voyait que j’allais mal, elle est revenue vers moi. Je pensais avoir retrouvé mon amie, je me suis confiée. Elle m’a juste dit qu’il fallait pas en faire une tonne, que ça arrivait à tout le monde et que j’avais qu’à m’en remettre. J’ai Arrêté de lui parler, j’ai fait une dépression, j’en ai perdu mon copain. J’ai arrêté de voir pas mal de potes pendant un moment. Un ami d’enfance est venu de l’autre bout du pays en vacances une semaine, parce qu’il sentait que je déraillait et que j’avais besoin qu’on s’occupe de moi. Ça m’a fait beaucoup de bien, et six mois après lui avoir parlé pour la dernière fois, je m’en suis retrouvée à une soirée avec nos amis communs. Elle a annoncé, sans mon accord, sans que le sujet vienne sur le tas, que j’avais été agressée. Personne ne le savait, et plus que tous les autres, je ne savais plus où me mettre. Je crois qu’elle a perdu quelques amis à ce moment, du moins, les personnes qui avaient été témoins de la scène ont été présents pour moi et beaucoup moins pour elle. Elle a déménagé et à arrêté de travailler au même endroit que moi.Pendant un an, je ne lui ai plus parlé. Je croyais que c’etais fini, que j’etais tranquille.
Trop bête où trop gentille, un jour où je l’ai revu, j’ai appris qu’elle était dans une situation vraiment difficile, et je savais qu’elle n’avait personne avec qui elle irait autant de facilité qu’avec moi. Je lui ai dit que si elle avait besoin de parler, j’etais là. Plusieurs fois, elle m’a appelé en pleurs, on discutait, puis je lui ai proposé un jour d’aller voir le lever de soleil à la plage, parce que c’est quelque chose qui me permet de relâcher quand ça va pas, et je me suis dit que ça pourrait lui faire pareil. De fil en aiguille, on a recommencé à bien s’entendre. Pendant un festival, où on était allées toutes les deux seulement, je lui ai demandé si elle avait conscience qu’elle avait été horrible avec moi et que c’etait gratuit, elle m’a dit que oui. Je lui ai demandé pourquoi, et sa réponse m’a fait un froid « je voulais qu’il y ait que moi, personne d’autre avec toi ». J’ai continué à la voir, mais en essayant de me protéger, de ne pas mettre du coeur à notre relation. Puis, le hasard des choses a fait qu’à une soirée qu’elle avait organisé là où elle avait déménagé, j’ai rencontré mon copain actuel, une connaissance a elle. Ça a été exactement le mèmes schémas, elle m’a poussé à me faire un « plan cul », j’ai fait comme je le sentais, j’ai fini en couple et les reproches sont à nouveau tombés. J’ai arrêté de la fréquenter rapidement parce que je voyais les choses venir, je connaissais le plan. Comme on a à nouveau des amis communs, ça arrive qu’on se croise en soirée. On se dit pas bonjour, je fais comme si elle existait pas. Ça fait deux ans que ça dure bientôt, elle demande des détails sur ma vie à nos amis, fait semblant de ne pas comprendre pourquoi je n’es lui parle pas. Elle s’arrange pour me mettre mal à l’aise, pour me faire chier, sans même qu’on se voit. Il y a quelques mois, elle s’est débrouillée pour qu’on la rejoigne lors d’un festival en prétendant qu’une de nos potes se sentait mal. Quand on est arrivés, on a pu constater que notre pote allait très bien, et surtout, elle m’a regardé avec un air de triomphe, parce qu’elle était acompagnée de mon ex, celui avec qui elle m’avait bousillé l’existence et dont j’avais eu beaucoup de mal à me raconter remettre de la rupture, qui était en partie dû au harcèlement qu’elle me faisait subir. J’avais envie de vomir. Pas de revoir ce garçon, mais de comprendre qu’elle ne lâcherait pas l’affaire, qu’elle ferait son possible pour me punir de l’avoir laissée.
Depuis, je lui ai envoyé un dernier message, celui de me foutre la paix. Ce n’etait pas très intelligent, parce que je l’ai menacée d’en venir aux mains et que je l´ai traitée de folle a lier. Et aussi parce que je ńavais pas pensé aux répercussions. Elle s’est plainte aupres de nos amis communs en feignant ne pas comprendre pourquoi après ne plus lui parler je me mettais à l´agresser verbalement.
Heureusement, mon copain a été d’un grand soutien, et a mis les choses au clair. Depuis, je suis tranquille, je la croise plus du tout et je m’en porte merveilleusement bien. J’ai l’impression qu’enfin, après cinq ans de descente aux enfers, je respire à nouveau.
J’avais rencontré une pote de pote au cours d’une soirée. Je l’ai trouvée drôle, sympa, et ce qui m’attirait le plus chez elle était sa nonchalance, ce côté « je me prends pas la tête », son franc parler.
On est devenues très vite proche, beaucoup trop. On a trouvé un boulot ensemble, on dormait l’une chez l’autre, même quand on était en soirée avec nos potes communs, on était automatiquement assises l’une à côté de l’autre. On pouvait pas nous séparer. En quelques mois, j’avais complètement changé. Je l’ai emmenée en vacances dans ma région natale pour lui présenter mon entourage, et autant ma famille que mes amis m’ont dit qu’elle avait quelque chose de gênant. Mon meilleur ami m’a dit qu’il ne me reconnaissait plus, qu’on aurait dit que je me calquais sur elle comme un automate. Je n’ai pas pris ça au sérieux, et j’aurais du.
Et puis un jour elle m’a présenté un garçon, sans but particulier. Quand elle a vu qu’il me plaisait elle m’a poussée à avoir un rencard avec. Je me souviens avoir été stressée parce que je savais que je lui plaisais aussi, qu’il allait se passer quelque chose dans savoir vraiment quoi. Et quand je lui ai dit, elle m’a dit, mot pour mot, « c’est qu’un plan cul, tu y vas vous couchez ensemble et tu te casses ». Elle n’avait pas imaginé que je puisse voir les choses autrement, et surtout que je n’ai pas la même représentation d’un rencard et encore moins d’un « plan cul ».
Sauf que ça n’es s’est pas passé comme elle l’espérait. Le rendez-vous était plus du genre romantique, et je me suis retrouvée en couple. Quand elle a compris ce qui se passait, elle a commencé par dire du mal de lui, de nous, puis à me rabaisser en me disant des choses comme « vu comme c’est parti ça va se finir en mariage », mais toujours en me montrant du dégoût, comme si l’idée du couple lui donnait envie de vomir.
Pour moi elle était ma meilleure amie, et plutôt que de me vexer j’essayais de comprendre, de parler, mais c’est devenu de plus en plus dur. Elle avait des phase où elle faisait la tronche, et quand j’en avais marre de courir dans le vide, elle revenait toute gentille. Ça s’est empiré au fil des mois. Elle me reprochait de ne plus se voir, alors qu’on bossait 40h par semaine ensemble et qu’on se voyait tous nos jours de congés. Elle a commencé à claquer les portes, à souffler ou faire des gestes brusques quand je lui demandais quelque chose. Ça devenait pesant, et j’attendais d’etre rentrée du boulot chez moi pour évacuer.
Peu de temps après, je me suis faite agresser. Je l’ai très mal vécu et je crois que comme elle voyait que j’allais mal, elle est revenue vers moi. Je pensais avoir retrouvé mon amie, je me suis confiée. Elle m’a juste dit qu’il fallait pas en faire une tonne, que ça arrivait à tout le monde et que j’avais qu’à m’en remettre. J’ai Arrêté de lui parler, j’ai fait une dépression, j’en ai perdu mon copain. J’ai arrêté de voir pas mal de potes pendant un moment. Un ami d’enfance est venu de l’autre bout du pays en vacances une semaine, parce qu’il sentait que je déraillait et que j’avais besoin qu’on s’occupe de moi. Ça m’a fait beaucoup de bien, et six mois après lui avoir parlé pour la dernière fois, je m’en suis retrouvée à une soirée avec nos amis communs. Elle a annoncé, sans mon accord, sans que le sujet vienne sur le tas, que j’avais été agressée. Personne ne le savait, et plus que tous les autres, je ne savais plus où me mettre. Je crois qu’elle a perdu quelques amis à ce moment, du moins, les personnes qui avaient été témoins de la scène ont été présents pour moi et beaucoup moins pour elle. Elle a déménagé et à arrêté de travailler au même endroit que moi.Pendant un an, je ne lui ai plus parlé. Je croyais que c’etais fini, que j’etais tranquille.
Trop bête où trop gentille, un jour où je l’ai revu, j’ai appris qu’elle était dans une situation vraiment difficile, et je savais qu’elle n’avait personne avec qui elle irait autant de facilité qu’avec moi. Je lui ai dit que si elle avait besoin de parler, j’etais là. Plusieurs fois, elle m’a appelé en pleurs, on discutait, puis je lui ai proposé un jour d’aller voir le lever de soleil à la plage, parce que c’est quelque chose qui me permet de relâcher quand ça va pas, et je me suis dit que ça pourrait lui faire pareil. De fil en aiguille, on a recommencé à bien s’entendre. Pendant un festival, où on était allées toutes les deux seulement, je lui ai demandé si elle avait conscience qu’elle avait été horrible avec moi et que c’etait gratuit, elle m’a dit que oui. Je lui ai demandé pourquoi, et sa réponse m’a fait un froid « je voulais qu’il y ait que moi, personne d’autre avec toi ». J’ai continué à la voir, mais en essayant de me protéger, de ne pas mettre du coeur à notre relation. Puis, le hasard des choses a fait qu’à une soirée qu’elle avait organisé là où elle avait déménagé, j’ai rencontré mon copain actuel, une connaissance a elle. Ça a été exactement le mèmes schémas, elle m’a poussé à me faire un « plan cul », j’ai fait comme je le sentais, j’ai fini en couple et les reproches sont à nouveau tombés. J’ai arrêté de la fréquenter rapidement parce que je voyais les choses venir, je connaissais le plan. Comme on a à nouveau des amis communs, ça arrive qu’on se croise en soirée. On se dit pas bonjour, je fais comme si elle existait pas. Ça fait deux ans que ça dure bientôt, elle demande des détails sur ma vie à nos amis, fait semblant de ne pas comprendre pourquoi je n’es lui parle pas. Elle s’arrange pour me mettre mal à l’aise, pour me faire chier, sans même qu’on se voit. Il y a quelques mois, elle s’est débrouillée pour qu’on la rejoigne lors d’un festival en prétendant qu’une de nos potes se sentait mal. Quand on est arrivés, on a pu constater que notre pote allait très bien, et surtout, elle m’a regardé avec un air de triomphe, parce qu’elle était acompagnée de mon ex, celui avec qui elle m’avait bousillé l’existence et dont j’avais eu beaucoup de mal à me raconter remettre de la rupture, qui était en partie dû au harcèlement qu’elle me faisait subir. J’avais envie de vomir. Pas de revoir ce garçon, mais de comprendre qu’elle ne lâcherait pas l’affaire, qu’elle ferait son possible pour me punir de l’avoir laissée.
Depuis, je lui ai envoyé un dernier message, celui de me foutre la paix. Ce n’etait pas très intelligent, parce que je l’ai menacée d’en venir aux mains et que je l´ai traitée de folle a lier. Et aussi parce que je ńavais pas pensé aux répercussions. Elle s’est plainte aupres de nos amis communs en feignant ne pas comprendre pourquoi après ne plus lui parler je me mettais à l´agresser verbalement.
Heureusement, mon copain a été d’un grand soutien, et a mis les choses au clair. Depuis, je suis tranquille, je la croise plus du tout et je m’en porte merveilleusement bien. J’ai l’impression qu’enfin, après cinq ans de descente aux enfers, je respire à nouveau.
