Je ne comprends pas ce que tu veux dire par là ?
Quand j'ai vu le jugement, j'ai imaginé qu'on n'a peut-être pas pu convaincre le juge de l'existence d'un lien entre les troubles dont souffre le prévenu et les infractions commises et/ou qu'il est dans une situation telle qu'à ce jour aucune thérapie ne serait suffisamment efficace pour qu'on puisse le contraindre à en suivre une (on évoque notamment un "niveau intellectuel très limitées", si c'est principalement ce qui a fondé son comportement, je ne suis pas sure que des médecins puissent quoique ce soit pour lui). Être atteint.e de trouble psy c'est une chose, mais commettre des infractions s'en est une autre, et il n'y a pas toujours de lien de causalité entre les deux, donc ce n'est pas problématique en soi qu'on puisse éluder cette caractéristique du prévenu au moment de choisir la peine, à mon avis. Ça dépend vraiment des situations, et on n'a peu d'informations sur celle-ci.
Ce sera surement un point soulevé devant la cour d'appel de toute manière.