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Oui, les jeunes font plus de chirurgie esthétique, mais non, ce n’est pas (seulement) à cause des influenceuses
- Initiateur de la discussion Anthony Vincent
- Date de début
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Peut-on encore complexer et passer sur le billard sans que quelqu'un sous-entendent qu'on soit FORCÉMENTmanipulée par les "influenceuses", les réseaux sociaux et les visioconférences ? Bien sûr que ça n'aide pas. Mais soyons honnête, y a toujours eu des critères de beauté ceci ou cela, des gens pour critiquer, des gens mal dans leur peau. La chirurgie esthétique a plus de 100 ans hein, pas 10 ans. Il ne faut pas croire que les gens seraient tous bien dans leurs pompes sans internet.
Je ne comprends pas cette conclusion.
Constater que de nombreuses jeunes filles prennent les influenceuses pour modèle, parfois jusqu'à aller à la chirurgie, ce n'est pas de la mysoginie ou du mépris de classe: c'est un fait.
On peut faire cette constatation sans lancer de cabale ni faire de "bouc émissaires".
Ce n'est pas forcément les influenceuses qui sont la source des complexes des jeunes filles, c'est multifactoriel dans une société qui nous complexe pour nous vendre des produits + l'école + parfois les complexes venus des parents pas tendres avec leurs enfants, etc.
Par contre c'est assez évident que les influenceuses, elles même inspirées par les soeurs K. servent de modèles pour les retouches esthétiques, elles ne poussent pas forcément en elle même à la chirurgie (quoique elles banalisent par leurs nombreuses itw et autres avant/apres chez Sam Zirah des actes chirurgicaux pas anodins, et je parlent même pas de celles qui font des "placements produits" pour des cliniques en Turquie ou Tunisie, story avec pansements et perf incluses) mais c'est clair qu'elles servent de modèle derrière que les femmes montrent aux chir.
Y'a vraiment une uniformisation qui fait que encore plus que gommer des complexes on va se retrouver avec des jeunes femmes aux visages et morpho identiques.
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Dernière édition :
@Rocksteady
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@Rocksteady
Oui mais en fait je n'ai pas dit le contraire ^^' ! Et je n'ai surtout pas dit que les complexes étaient naturels, y a pas ce mot dans mon post.
Bien sûr que la société influence notre perception de nous-mêmes, nous sommes des animaux sociaux. Mais 21e siècle ou pas, la pression a toujours été plus forte envers les femmes.
Si tu relis bien mon message, je n'ai pas dit que la société n'avait aucune influence. J'ai dit que ce n'était pas forcément les "influenceuses", les réseaux sociaux et les visioconférences.
Or, on n'a pas attendu Grazia, Les Marseillais à Miami, Instagram, Tik Tok ou Zoom pour être plus exigeants envers les femmes concernant le physique.
Je suis fatiguée qu'on mette les complexes uniquement sur le dos d'Insta, Kim Kardashian et compagnie. C'est nier le passé et je n'aime pas la mentalité du type "C'était mieux avant". Et c'est nier le fait que les complexes sont plus... complexes que ça.
J'ai développé des tas de complexes avant les réseaux sociaux. Donc quand je suis passée sur le billard pour l'un d'eux, c'était pas à cause de ça. Et c'est chiant de lire que si on se fait opérer c'est à cause de ceci ou cela alors que non, y a d'autres facteurs.
Oui mais en fait je n'ai pas dit le contraire ^^' ! Et je n'ai surtout pas dit que les complexes étaient naturels, y a pas ce mot dans mon post.
Bien sûr que la société influence notre perception de nous-mêmes, nous sommes des animaux sociaux. Mais 21e siècle ou pas, la pression a toujours été plus forte envers les femmes.
Si tu relis bien mon message, je n'ai pas dit que la société n'avait aucune influence. J'ai dit que ce n'était pas forcément les "influenceuses", les réseaux sociaux et les visioconférences.
Or, on n'a pas attendu Grazia, Les Marseillais à Miami, Instagram, Tik Tok ou Zoom pour être plus exigeants envers les femmes concernant le physique.
Je suis fatiguée qu'on mette les complexes uniquement sur le dos d'Insta, Kim Kardashian et compagnie. C'est nier le passé et je n'aime pas la mentalité du type "C'était mieux avant". Et c'est nier le fait que les complexes sont plus... complexes que ça.
J'ai développé des tas de complexes avant les réseaux sociaux. Donc quand je suis passée sur le billard pour l'un d'eux, c'était pas à cause de ça. Et c'est chiant de lire que si on se fait opérer c'est à cause de ceci ou cela alors que non, y a d'autres facteurs.
J'ai tout de même l'impression que l'on diabolise pas mal la chirurgie esthétique. Je comprends que ça inquiète de voir que le recours à cette pratique augmente mais je trouve que l'on ne voit ça que sous un seul angle : cette pratique est très dangereuse et dommageable. Apparemment les personnes qui y ont recours sont forcément influencées. Bah oui parce que pour ne pas être influencé par un système il faut être en dehors de celui ci donc la société influence certains de nox choix. Entre autres les choix esthétiques mais quand quand cela influence une notre partie de notre vie la question se pose beaucoup moins. Bizarrement on veut protéger les jeunes filles de ce péril alors que si influence il y a la chirurgie esthétique n'est qu'un symptôme et donc s'en inquiéter revient à essayer de soigner une jambe de bois. Je vais parler par expérience : quand j'avais un complexe qui me pourrissait la vie ça n'inquiétait pas grand monde alors que ça prenait de sacrées proportions. Quand j'ai décidé de "réparer" ce problème là par contre beaucoup de personnes ont essayé de m'expliquer que je faisais quelque chose de terrible. Donc pour ma part la pression de la société je l'ai plutôt ressentie comme une contrainte à ne pas faire de la chirurgie. Évidemment il ne faudrait pas que les femmes aient des défauts et s'en foutent ou qu'elle en aient et qu'elle les "réparent" et s'en foutent. Il faut des femmes mal dans leur peau donc soit tu es moche soit tu es superficielle. Un des moyens de combattre la chirurgie esthétique si c'est un fléau ben c'est de la dédiaboliser à mon avis : c'est à dire ne pas donner trop de poids aux physiques des gens (naturels ou modifiés). Et ensuite faire confiance aux femmes (d'un certains âge et sans problème de dysmorphophobie) pour faire la différence entre un vrai complexe (même si aucun comportement n'est sans influence) et un complexe acquis (si si c'est possible). Tout de même la chirurgie ça fait mal, c'est long, c'est contraignant, c'est une procédure, c'est un investissement et il y a le regard des gens donc non je pense que 90 % des personnes y ayant recours ne le font pas en dilettantes.
Voici pour le pavé ^^ j'éspère que c'est plutôt clair
Voici pour le pavé ^^ j'éspère que c'est plutôt clair
@Rocksteady J'ai les mêmes vidéos sur Tik Tok et je n'ai pas spécialement un grand nez 
Y a peu de temps j'ai lu un article qui parlait du phénomène de mode pour la chirurgie. Que se passera-t-il quand la prochaine mode sera d'avoir des lèvres toutes fines et de petites fesses...
Faire de la chirurgie réparatrice ou pour soigner un gros complexe dont on arrive vraiment pas à se débarrasser, je comprends. Mais faire des chirurgies parfois lourdes pour suivre la mode, je trouve ça effrayant. Le retour en arrière n'est pas toujours possible ou avec des séquelles.
Quand je vois la corée du sud où ils se liment la mâchoire pour avoir un petit visage en forme de cœur, je sais pas comment ils gèreront le jour où ce sera la mâchoire ronde ou carrée qui sera à la mode!
Faire de la chirurgie réparatrice ou pour soigner un gros complexe dont on arrive vraiment pas à se débarrasser, je comprends. Mais faire des chirurgies parfois lourdes pour suivre la mode, je trouve ça effrayant. Le retour en arrière n'est pas toujours possible ou avec des séquelles.
Quand je vois la corée du sud où ils se liment la mâchoire pour avoir un petit visage en forme de cœur, je sais pas comment ils gèreront le jour où ce sera la mâchoire ronde ou carrée qui sera à la mode!
@Ahn les personnes pratiquant une chirurgie "dans la mode de l'instant" -genre qui dure 15 ans ou moins) et non une chirurgie plus naturelle ont deux choix une fois que la mode passe.
1- assumer (pour les personnes l'ayant fait parce qu'elles y avaient vraiment goût et non par mode, pas de souci; j'ai pas mal de copines plus âgées qui sont dans ce cas
). Cela demande cependant d'avoir "du caractère" comme on dit, et surtout d'aimer vraiment ce que l'on a fait et non de l'avoir fait avant tout pour plaire.
2- défaire dans la mesure du possible ce qui a été fait. Cela peut vouloir dire enlever des implants trop gros (je pense aux énormes implants mammaires qui ont été très pratiqués dans les années 90 et 2000 et qui sont désormais passés de mode) (à mon avis c'est ça qui attend les gros implants fessiers type Kim d'ici... 5 ans selon mes savants pronostics). Cela peut être aussi de dissoudre les acides injectés dans les lèvres, etc.
Dans ce derniers cas il faut également, bien couvent, "réparer" les traces que cela laisse (et sachant que parfois, on gardera des traces). J'en pense qu'à part assumer lesdites traces, il n'y a pas grand chose à faire
après tout elles font partie de nous et de notre histoire.
Sinon pour les gens qui, comme moi, ont des chirurgies suivant les canons hollywoodiens (= à l'apparence naturelle et donc intemporelle), à priori, pas de souci de mode, on a juste l'entretien normal (surveiller une potentielle rupture d'implant, etc).
1- assumer (pour les personnes l'ayant fait parce qu'elles y avaient vraiment goût et non par mode, pas de souci; j'ai pas mal de copines plus âgées qui sont dans ce cas
). Cela demande cependant d'avoir "du caractère" comme on dit, et surtout d'aimer vraiment ce que l'on a fait et non de l'avoir fait avant tout pour plaire.2- défaire dans la mesure du possible ce qui a été fait. Cela peut vouloir dire enlever des implants trop gros (je pense aux énormes implants mammaires qui ont été très pratiqués dans les années 90 et 2000 et qui sont désormais passés de mode) (à mon avis c'est ça qui attend les gros implants fessiers type Kim d'ici... 5 ans selon mes savants pronostics). Cela peut être aussi de dissoudre les acides injectés dans les lèvres, etc.
Dans ce derniers cas il faut également, bien couvent, "réparer" les traces que cela laisse (et sachant que parfois, on gardera des traces). J'en pense qu'à part assumer lesdites traces, il n'y a pas grand chose à faire
après tout elles font partie de nous et de notre histoire.Sinon pour les gens qui, comme moi, ont des chirurgies suivant les canons hollywoodiens (= à l'apparence naturelle et donc intemporelle), à priori, pas de souci de mode, on a juste l'entretien normal (surveiller une potentielle rupture d'implant, etc).
@Ahn
J'avoue que si c'est "juste" pour suivre la mode comme on changerait de couleur de cheveux ou de vêtements mais sans que ce soit une réelle envie profonde (parfois notre envie peut rejoindre la mode actuelle mais dans ce cas-là, ok), ça me dépasse un peu. J'ai déjà dû mal à savoir si un jour j'oserai faire un tatouage
!
C'est pour ça que c'est important de bien réfléchir. Et normalement, je dis bien NORMALEMENT, un médecin avec un peu d'éthique refusera d'opérer si ce n'est pas pour les bonnes raisons.
À la place, elle m'a proposé de la médecine esthétique mais contrairement à d'autres, je préfère la chirurgie car :
- Le résultat, sans forcément être définitif, est bien plus durable. Pas besoin de revenir encore et encore. Donc on gagne du temps et, après quelques années, de l'argent.
- À chaque nouvelle injection, le résultat peut être différent. On ne sait pas si notre corps va de nouveau bien réagir, s'il y a aura toujours un effet (exemple : parfois, dans le cadre de la toxine botulique, le corps s'habitue alors ça ne fonctionne plus) ou si à l'inverse ça ne va pas partir en cacahuète cette fois (y a des gens qui au départ réagissait bien et un jour, paf, ça fait de la merde). Le résultat d'une chirurgie me semble donc moins risqué et plus fiable, plus maîtrisé.
- Même quand ça marche bien, j'ai l'impression que le résultat des injections est, au fil des années, moins naturel. Beaucoup de gens pensent aux ratés de la chirurgie mais 1) quand c'est réussi, ça ne se voit pas alors forcément, à moins qu'on vous l'ait dit, vous ne savez pas ce qui a été fait. Et y a bien plus de réussites qu'on ne le pense. 2) certains voient les dégâts de la médecine esthétique et les attribuent à la chirurgie car ils ne font pas la différence.
J'avoue que si c'est "juste" pour suivre la mode comme on changerait de couleur de cheveux ou de vêtements mais sans que ce soit une réelle envie profonde (parfois notre envie peut rejoindre la mode actuelle mais dans ce cas-là, ok), ça me dépasse un peu. J'ai déjà dû mal à savoir si un jour j'oserai faire un tatouage
!C'est pour ça que c'est important de bien réfléchir. Et normalement, je dis bien NORMALEMENT, un médecin avec un peu d'éthique refusera d'opérer si ce n'est pas pour les bonnes raisons.
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À la place, elle m'a proposé de la médecine esthétique mais contrairement à d'autres, je préfère la chirurgie car :
- Le résultat, sans forcément être définitif, est bien plus durable. Pas besoin de revenir encore et encore. Donc on gagne du temps et, après quelques années, de l'argent.
- À chaque nouvelle injection, le résultat peut être différent. On ne sait pas si notre corps va de nouveau bien réagir, s'il y a aura toujours un effet (exemple : parfois, dans le cadre de la toxine botulique, le corps s'habitue alors ça ne fonctionne plus) ou si à l'inverse ça ne va pas partir en cacahuète cette fois (y a des gens qui au départ réagissait bien et un jour, paf, ça fait de la merde). Le résultat d'une chirurgie me semble donc moins risqué et plus fiable, plus maîtrisé.
- Même quand ça marche bien, j'ai l'impression que le résultat des injections est, au fil des années, moins naturel. Beaucoup de gens pensent aux ratés de la chirurgie mais 1) quand c'est réussi, ça ne se voit pas alors forcément, à moins qu'on vous l'ait dit, vous ne savez pas ce qui a été fait. Et y a bien plus de réussites qu'on ne le pense. 2) certains voient les dégâts de la médecine esthétique et les attribuent à la chirurgie car ils ne font pas la différence.
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