Parents et scolarité — Les madmoiZelles témoignent

27 Juillet 2015
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Poitiers
Quand j'ai lu ces témoignages, je m'y suis retrouvée un peu. Mes parents étaient extrêmement exigeants avec moi. Au collège, il fallait que j'aie au dessus de 15 et au lycée au -dessus de 10, sinon, bah c'était l'enfer (je me rappellerais toujours de cette fois où j'ai ramené un 12 en géométrie... ma mère m'avait violemment tiré les cheveux en hurlant). Toute petit déjà, je devais être la meilleure de la classe. On me faisait faire des dictées très dures le week-end (où je faisais 13 fautes) et recopier tous les mots si j'avais faux, apprendre mot pour mot mes leçons etc... C'était un peu pareil pour mon frère mais j'avoue que mes parents s'étaient mis en tête que j'étais meilleure que lui. Un léger accrochage avant l'entrée en seconde car je ne voulais pas aller en S et pour eux, S était la voie royale.
Pour mes études supérieures, ils n'ont pas râlé quand j'ai choisi ma LLCE allemand car je l'ai fait pour devenir prof. Et je pense que c'est peut-être ça qui fait mon malheur aujourd'hui : mes parents croyaient très fort qu'être prof, c'était THE boulot épanouissant et extraordinaire. N'était-ce pas curieux que mon frère et moi voulions travailler dans l'Education Nationale ? Mon frère a réussi et m'a récemment dit qu'au final, il aurait dû avoir plus d'ambition dans sa vie en comparant son parcours à celui de ses potes (il a galéré 5 ans en région parisienne où il a perdu vraiment la foi d'apprendre la SVT à des gamins qui s'en fichaient royalement pour un salaire de misère alors qu'un de ses amis de même niveau d'étude que lui fait fortune dans la recherche aux US avec villa et tout le tintouin). Quand j'ai galéré à avoir ma licence par manque de travail (j'avoue, j'ai toujours été bonne élève sans vraiment bossé) et par manque d'encadrement stimulant (quand les profs d'université te font comprendre que t'es un cas desespéré... on était que 10 étudiants dans la promo, je m'attendais à mieux), je me suis dit que prof d'allemand ça ne serait pas possible et je me suis tournée vers le métier de CPE.
Au début, c'était un peu l'ovni pour mes parents, mais bon, quelque part rassuré que ça soit toujours un métier en rapport avec l'école. Mais voilà, après 3 ans à passer le concours (4 échecs au concours à rater soit les écrits soit les oraux d'un cheveux), je me remets en question et je ne suis pas aidée du tout. Ma mère qui m'a tout le temps gavée en me disant : "pourquoi CPE ? Tu veux pas plutôt être instit ?" me dit pour la première fois y a 3 mois "ne lâche rien", juste au moment où je commence à me dire que si je rate ce concours, c'est peut-être parce que ce métier n'est pas fait pour moi. J'ai été surveillante 3 ans en attendant et j'ai eu de longues conversations avec ma CPE par rapport à mon avenir. Elle m'a conseillé de trouver du travail dans l'insertion professionnelle car elle me voyait très bien là-dedans (elle venait de ce milieu donc elle savait de quoi ça parle). Quand j'en avais discuté avec ma mère, verdict sanglant : "c'est de la merde" (elle me l'a pas dit en face, mais j'ai vu sa moue dubitative et mon frère m'a rapporté ces propos).
Finalement, j'ai tellement gardé ma peur de petite fille de ramener une mauvaise note, que maintenant, je n'ose même pas leur dire que je suis au chômage (et quand ta mère te sort "ne sois pas au chômage, ton père et moi on serait tellement déçu"). Mon copain me dit que je devrais les envoyer chier. Je n'y arrive pas...
Bref, j'ai essayé de repenser à tout ça. Quelque part, je peux les remercier de m'avoir mise sur les rails pour être bonne élève, pour pouvoir "faire ce dont j'avais envie" mais d'un côté, je leur en veux terriblement de me laisser avec des traces pareilles, de ne pas m'épanouir vraiment, d'avoir toujours peur de leur regard. Je ne suis plus une petite fille. Et je me demande également, quelle a été leur influence quant à mes choix d'orientation qui semblaient tout tracés... mais qu'au final, peut-être que tout ça n'est pas fait pour moi.
 
19 Décembre 2014
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Ce sujet me parle beaucoup, je suis très contente pour les Madz qui ont réussi à imposer leur choix d'étude sans trop de "pots cassés". On ne se rends pas compte mais si on a la chance de savoir très vite ce qu'on veut faire dans la vie, il ne faut pas lâcher sinon, ça risque de mal "finir". Je ne vais pas raconter mon histoire personnel, juste dire que mon choix de vie a été "accepté" que lorsque j'ai fais une tentative de suicide et me suis retrouvé dans un suivi psy. Mon père voyait un choix de carrière qu'il jugeait fait sur mesure pour moi. Il avait juste oublié un truc : mon opinion. Après se faire entendre comme ça, j'avoue c'est extrême. Néammoins j'ai pu faire les études qui me plaisent et faire le métier qui est fait pour moi : graphiste typographe. Je ne juge pas mes parents, une partie de la rigidité transmise par mon père est l'un des points forts de mon travail. Les employeurs sont impressionnés par ma rigueurs, mais j'aurai voulu un peu de soutien au moment où j'en avais besoin et c'est ce manque de soutien (et d'autres choses) qui m'a fait déraillé.
 
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Réactions : Oh et Melissa
17 Août 2015
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Wow.. ça fait vraiment bizarre de lire son propre témoignage sur Madmoizelle... Je suis émue :')
J'espère que les Madz pourront se reconnaître à travers les différents témoignages afin qu'elle se sentent moins seules... :)
 
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Réactions : Melissa

adita

Dans le game en claquette
27 Décembre 2011
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Je viens rajouter mon grain de sel parce que j'ai un témoignage complétement éloigné. Mrs parents n'en ont eu strictement rien à carrer de ma scolarité et de mon orientation.
Mon père a passé notre enfance, à @Lady Stardust et moi, à nous dire que "on travaillait pour nous". Ça part d'un bon sentiment de dire ça mais quand c'est doublé d'un manque d'intérêt flagrant ça peut être demotivant.
J'ai absolument aucun souvenir que mes parents aient checkés si j'avais fais mes devoirs ou quoi. A tel point que lorsque que j'ai redoublé ma première, je ne l'ai pas dit à mon père, enfin si 2 semaines avant la rentrée :lol: (il avait pas vraiment regardé mes bulletins donc il a été étonné mais bon sans plus non plus vu qu'il en avait rien à faire).
Mais l'anecdote la lus révélatrice c'est le jour des résultats de mon bac. j'avais eu de quoi me préparer vu que l'année d'avant il avait dit à ma soeur "Ah on s'y attendait" lorsqu'elle est arrivée toute contente en annoncant sa mention bien.
Donc le jour des résultats de mon bac, mon père m'a appelé pour me demander... comment ça se passait les rattrapages. parce que le frère de sa femme était au rattrapage donc ils voulaient avoir des infos etc. Du coup je lui ai expliqué... et c'est tout. Il ne m'a rien demandé à moi. Du coup je lui ai dit que je l'avais eu mention bien: "ok c'est bien".
Merci papa.
A noter qu'il n'a aucune idée de ce que l'on fait l'une ou l'autre (c'est pas facile à capter forcement mais il a juste aucune idée de ce qu'on peut bien faire). Au moins il sait dans quelles villes on habite, c'est déjà ça.
Trop de ressentiment dans la première partie de mon message :ninja:

Pour ma mère c'est un peu différent, pendant longtemps j'ai pensé qu'elle n'en avait rien à faire (ce qui était un peu le cas soyons clair) et ce qui la préoccupé c'était surtout notre orientation. Elle avait en peu laissé tombé pour @Lady Stardust (irratrapable après son bac L et sa licence en langue :lol:) mais moi elle voulait absolument que je fasse des études courtes type BTS de science. Du coup elle a pas trop aimé mon choix d'orientation (fac aussi).
En fait elle avait peur d'avoir à nous soutenir économiquement et qu'on ne soit pas indépendantes économiquement rapidement. Finalement il n'y a pas eu trop de soucis de ce côté là vu qu'étant boursières on n'a pas eu de soutien financier de nos parents.
Le moment où je me suis réconcilier avec ma mère à propos de tout ça c'est quand j'ai vu sa fierté quand je lui ai annoncé que j'avais eu mon bac mention bien. Et aussi quand je me suis rendu compte qu'elle voulait juste "le meilleur pour nous", le meilleur se résumant à être vite indépendantes financièrement.

Tout ça pour dire que j'aurai aimé que mes parents portent un peu plus d'attention à ce qu'on pouvait faire ma soeur et moi (que ça soit pour les études, l'orientation ou autre chose).
 
Dernière édition :
2 Octobre 2014
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J'ai eu beaucoup de chance (pour mes études comme le reste), mes parents ont été vraiment super. Ils nous ont toujours inculqué, à ma soeur et moi, la valeur du travail. Une phrase de mon père me revient : "Vous travaillez pour vous, pas pour nous. Si vous ne voulez pas bosser à l'école vous bosserez dehors toute la journée". Il a arrêté l'école à 16 ans et travaillé comme maçon puis comme bûcheron depuis.
Peu importait ce qu'on voulait faire, tant qu'on travaillait (et par chance, on avait toutes les deux des bonnes (voire très bonnes) notes). Ils nous ont toujours fait confiance, parce qu'on était sérieuses, et n'ont jamais eu besoin de vérifier dans notre cahier de texte si on avait des devoirs (tant mieux, parce qu'ayant des facilités, j'avais tendance à les faire le matin avant d'aller au collège en 5 minutes ^^). En même temps, je savais que je pouvais leur demander de l'aide si j'avais des problèmes. Je me rappelle quand même d'une punition parce que j'avais ramené une mauvaise note, mais pas de culpabilisation.
On avait le droit à l'erreur, tant qu'on allait au bout : ma soeur a changé de voie à un moment, va peut-être le refaire, mais a validé ses années et ses diplômes. Ils n'auraient sans doute pas accepté qu'on arrête en plein milieu d'année. Ou alors, si on avait trouvé un boulot jusqu'à la rentrée suivante. Hors de question qu'on reste à glander à la maison.
Bref, ils nous ont encouragées, soutenues, et félicitées aussi. Quand on a eu nos bacs, nos permis, ou même un semestre à la fac. C'était "normal", mais j'ai toujours senti leur fierté. Et quand on a validé nos concours et nos diplômes, ils ont ouvert une bouteille de champagne.

Pour ma part, c'est dans les yeux d'une tante que je me sentais rabaissée dans mes choix. Quand j'ai choisi une filière L en débit des notes excellentes qui m'auraient permis de faire S (où je me serai ennuyée comme un rat mort, mais ça ne rentrait pas en ligne de compte ça), les "Oui enfin, c'est toujours qui peut le plus qui peut le moins" un peu méprisant, ça fait mal par là où ça passe. Pareil quand je suis allée en fac (Mon dieu une fac et pas une grande école !), quand je n'ai pas intégré une Prépa pour préparer mon concours... J'ai senti à chaque fois son incompréhension vis à vis de mes choix, et remercié mes parents de me soutenir. Aujourd'hui je commence ma vie active et c'est grâce à eux. Parce que j'avais la liberté de faire les choix qui ME convenaient pour MON avenir et MON bonheur, qu'ils féliciteraient mes réussites et seraient là pour ramasser les morceaux si je me plantais.
 
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Réactions : Melissa
31 Mars 2014
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Un truc qui me désole énormément, c'est la façon dont pas mal de parents idéalisent certaines filières et pourrissent les autres. Le nombre de fois ou j'ai entendu et vu des gens ne jurer que par le bac S, comme si tout le reste n'était que des voies de garages. Critiquer les enseignement de type apprentissages, ou dire que ceux qui font des CAP c'est parce qu'ils ont des mauvaises notes et ne sont pas assez intelligents pour faire autre chose, du coup honte suprême de suivre ce type de parcours. Surtout qu'en général ceux qui critiquent le plus ne savent même pas de quoi ils parlent, on parle rarement des bac STI par exemple, qui permettent pourtant de belles poursuites d'études, dans des univers très variés.

Après je trouve aussi que l'orientation à la fin du collège est assez mal faite, pour ce que j'ai pu voir autour de moi en tout cas. On ne regarde souvent que les notes, les bons élèves sont orientés vers les bacs généraux et les autres dans le professionnel, comme si rien d'autre n'existait.

Comme si en 3ème on pouvait savoir ce qui nous plairais plus tard, certains oui ils savent, mais je pense pas que ce soit la majorité. Si je prends mon exemple en 3ème, comme la moitié des filles de ma classe je voulais être vétérinaire, aujourd'hui je travaille dans un bureau d'étude dans le bâtiment. :yawn:
 
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Réactions : Oh et Cornélie
25 Juin 2015
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Après je trouve aussi que l'orientation à la fin du collège est assez mal faite, pour ce que j'ai pu voir autour de moi en tout cas. On ne regarde souvent que les notes, les bons élèves sont orientés vers les bacs généraux et les autres dans le professionnel, comme si rien d'autre n'existait.

Comme si en 3ème on pouvait savoir ce qui nous plairais plus tard, certains oui ils savent, mais je pense pas que ce soit la majorité. Si je prends mon exemple en 3ème, comme la moitié des filles de ma classe je voulais être vétérinaire, aujourd'hui je travaille dans un bureau d'étude dans le bâtiment. :yawn:

Tu as une vision assez "vieille". En tout cas chez nous on ne regarde pas que les notes, mais, et surtout, le parcours de l'élève, son évolution, ses capacités... Non bien sûr à 15 ans on ne sait pas tous ce qu'on veut faire, mais on ne va pas envoyer en général un élève qui a déjà beaucoup de mal au collège (problème de lecture, de compréhension, de mémorisation... Mais deux élèves avec la même note n'auront pas forcément la même orientation). On essaye au maximum d'envoyer vers le général ceux qui le veulent et le peuvent. Et sinon on envoie pas toujours en bac professionnel. Il y a d'autres voix, et les élèves sont informés en cours d'année et encadré.
 
2 Octobre 2014
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Tu as une vision assez "vieille". En tout cas chez nous on ne regarde pas que les notes, mais, et surtout, le parcours de l'élève, son évolution, ses capacités... Non bien sûr à 15 ans on ne sait pas tous ce qu'on veut faire, mais on ne va pas envoyer en général un élève qui a déjà beaucoup de mal au collège (problème de lecture, de compréhension, de mémorisation... Mais deux élèves avec la même note n'auront pas forcément la même orientation). On essaye au maximum d'envoyer vers le général ceux qui le veulent et le peuvent. Et sinon on envoie pas toujours en bac professionnel. Il y a d'autres voix, et les élèves sont informés en cours d'année et encadré.

Après, mon vécu date un peu maintenant, mais quand j'étais au collège/lycée, les autres voies (CAP, BEP, ...) étaient sacrément méprisée. Si tu ne faisais pas un bac général, t'étais un demeuré. Bac techno passe encore, mais les filières "courtes" et les apprentissages étaient vraiment des voies de garage et des filières poubelles.
Et je trouve que c'est une vision assez répandue dans la population en général, si tu fais un métier "manuel" tu vaux moins qu'un "universitaire". Et ensuite, de la même façon, les sciences "dures" sont plus valorisées socialement que les sciences "humaines" ou les langues.
 
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Réactions : Cornélie et Oh
25 Juin 2015
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Ça a quand même pas mal bougé. Enfin bien sûr tout dépend du milieu d'origine. Dans mon établissement on doit être à un peu plus de 50% des élèves qui vont vers le général. Mais je suis dans un collège classé, et peu importe vers où ils vont, si déjà ils font des études on est content la plupart du temps. Après si un élève à de bonnes disposition c'est sûr qu'on va quand même essayer de l'orienter vers du général car il se garde plus de portes ouvertes (du moins vers plus de domaines, même si après une série "courte" aujourd'hui il y a pas mal de passerelle pour aller vers des études plus longues dans la même branche) et comme disait @Kriss de Valnor à 15 ans on ne peut pas toujours être sûre à 100% de ce qu'on veut faire plus tard.
J'ai l'impression que cela tient plus au milieu social d'origine qu'autre chose. Dans mon collège on a des ulys, des segpa et le tradi. Un parent qui avait déjà vu son premier enfant passer en ulys était super fier du 2e qui était en segpa. Pourtant la segpa a un niveau plus faible que le traditionnel (quand je pense que ça va fermer, je glisse ça comme ça car ça m'énerve).
Après soyons un peu réaliste aussi pour l'orientation, tous les élèves ne peuvent pas faire des études longues non plus, et là je ne parle pas d'envie mais bien de capacités. Ce n'est pas pour autant qu'on dévalorise les formations vers lesquels ils vont. Bien au contraire : malgré leurs difficultés (scolaire, familiale et autre) ils s'accrochent et continue. C'est déjà une réussite en soi.
 
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Réactions : rock-poppy

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