Pourquoi certaines femmes n'aiment pas les femmes ?

[TooBtooC]

@Elliana : Mais tellement toi aussi !

Et oui quand on est de nature mince même en mangeant comme un ogre, et qu'on a 20 ans, du moins quand on était comme ça il y a 15 ans, c'était un peu dur de se rendre compte...

Maintenant, je me dis : "oui mais j'ai qu'un seul corps, et si je veux continuer encore un bout de temps, va bien falloir que je fasse avec et que j'accepte qu'il est ce qu'il est sans m'emmerder et m'en rajouter toute seule dans ma tête en plus"



Et j'aurais plein de choses à expliquer à mon moi de 20 ans aussi,

Du genre tu es certes très jolie et intelligente, tu es déjà une battante, t'as un vécu vraiment difficile ; malgré ce que tu peux renvoyer comme image aux autres, tu n'as aucune confiance en toi et tu doutes tout le temps, parce qu'on t'a fait douter de toi en te répétant tant de fois tant d'années que tu étais folle (quand tu exprimais tes opinions), pas normale (quand tu agissais comme tu le voulais), et que tu t'es révoltée longtemps contre ça (on t'a dit que c'était la crise d'adolescence), mais qu'à un moment tu as fini par quand même un peu croire que t'étais comme ça.

SAUF QUE, ma cocotte, t'es pas seule sur terre, et tu le découvriras. Tu mettras du temps, mais tu apprendras qu'il y a tellement d'autres perspectives à vivre plutôt que juste essayer de survivre comme tu fais là maintenant (et de te vanter auprès de tes amies que cette jupe taille 32 te va à merveille, mais si, regardez l'étiquette c'est bien du 32). shame on me...

Tu apprendras à vivre, et tu apprendras que vivre c'est super chouette mais aussi carrément nul.
Tu arrêteras de vouloir t'effacer en t'imposant, tu arrêteras de te dire que tu ne vaux rien, que tu n'as aucune raison d'exister, tu arrêteras de te mépriser ET DONC tu arrêteras de mépriser les autres aussi.
Tu chercheras si tu peux t'aimer et comment, et tu en aimeras d'autant plus les autres.

C'est pas magique, et pour toi le chemin sera long, mais après tu verras, ça va être plus marrant et plus dangereux aussi mais quelque part tu commenceras à vouloir te trouver.

Hum,
Sauf que si j'avais dit ça à mon moi de 20 ans, ça aurait peut-être pas eu lieu, mon "éveil", mon parcours.

Spoiler

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

 

[Ancalimars]

Ce "girl on girl hate" n'est pas nouveau ni isolé, beaucoup de choses, qui vont du comportement général aux expériences très personnelles me font penser que la société conditionne ce phénomène.
Tout d'abord, le fait que les filles se jugent sans arrêt entre elles : s'habiller selon la dernière tendance, bien se maquiller, arborer une manucure et une coiffure parfaite...c'est souvent plus pour impressionner les autres filles (plutôt que pour plaire à un-e partenaire potentiel). On le voit dans les soirées où certaines se complimentent, se toisent voire se moquent. Je pense que c'est lié au fait que les femmes sont encore souvent perçues d'abord comme des objets. Des objets qui doivent plaire, et cette idée est intégrée très tôt, quel que soit le genre de la personne. Si tu es une femme et que tu ne plaît pas, c'est un échec. Je ne compte plus les fois où j'ai entendu des critiques émises par des filles sur le physique ou le style d'autres filles : "elle est mal sapée celle-là" "pas féminine" "comment elle est devenue grosse, elle se laisse vraiment aller"...
Trop plaire pose aussi problème. L'autre fille devient alors une menace. Hé oui, l'incitation à plaire génère forcément de l'insécurité et par conséquent de la jalousie. J'ai en tête l'exemple d'une camarade d'amphi, voyant un jour une fille "bien foutue " au look assez sexy, s'asseoir quelques rangs devant nous: "Je ne pourrais pas être amie avec elle, je ne prends pas de copines trop jolies " ( girl what ? ma réaction). Donc si tu es une femme et que ton physique attire le désir et l'attention, tu es d'office une rivale. D'ailleurs je n'ai jamais osé demander aux mecs autour de moi : si un bellâtre débarque dans votre groupe d'amis, perdez-vous instantanément votre confiance en vous ? J'imagine que la réponse est non, mais en tout cas si un homme me lit : merci de m'apporter une réponse

De toute manière on vit dans une société qui n'aime pas les femmes. Un vrai florilège de paradoxes et de contradictions. D'ailleurs je trouve que les hommes n'y vont pas non plus de main morte lorsqu'il s'agit de critiquer,moquer ou rabaisser une femme. Il faut être toujours bien apprêtée, mais sans être une conne superficielle qui ne pense qu'a son brushing et qui a peur de se casser un ongle. Il faut être mince sans jamais se transformer en grosse chieuse au régime ou pire une anorexique qui veut copier les mannequins. Il faut être présente pour son couple ou sa famille sans devenir une fainéante entretenue. Il faut être bosseuse sans être une égoïste castratrice. Il faut sourire et communiquer sans trop piailler et donner mal à la tête. Il faut être amoureuse mais jamais collante. Il faut être bandante mais ne pas se faire voir, car une femme qui aime le sexe, c'est sale et dangereux .
C'était la minute "le pire du patriarcat" qui a traversé les âges, et qui touche n'importe quel genre aujourd'hui.

Je suis une jeune femme et j'ai connu autant d'amis garçons que d'amies filles depuis mon plus jeune âge. Je pense que ça a peut-être joué sur le fait que je ne donne pas d'importance aux idées reçues. J'ai vu des comportements dits "féminins" ou "masculins" dans les deux camps. Je suis du genre introvertie, je n'aime pas les ragots et les commérages. Beaucoup de filles que j'ai pu rencontrer s'y adonnent à coeur joie...mais certains garçons aussi !

Je ne dirais pas que je déteste certaines filles. Je suis juste déçue lorsque j'en vois certaines, parfois proches, qui donnent automatiquement raison à leur chéri parce que "c'est lui l'Homme", ou s'interdisent certaines activités parce qu'elles sont des filles. J'ai du mal avec celles qui suivent aveuglément les modes des magazines féminins, qui ont l'air de jouer un rôle face à leurs amies ou leur copain parce qu'elles pensent que c'est ce qu'on attend d'elles. Et celles qui viennent porter un jugement sur mes fringues\ mon caractère\ma vie amoureuse, tout en m'appellant "ma chériiiiiie" avec une voix haut perché et mielleuse m'agacent profondément (sans rancune les filles ) .

 

[Fille anormale]

@Gazpacho : J'ai beau adorer New Girl il y a quand même tout un épisode sur la relation passive-agressive de Jess et Cece avec une remise en question de leur amitié parce que l'une a acheté un sac à main que l'autre voulait... Et on insiste bien sur le fait que les réactions des meufs quand elle ont un problème avec une amie sont teeeeellement différentes parce que c'est beaucoup de fausse politesse, manipulation, hypocrisie, etc. alors que les mecs se parlent “franchement“ et que ça n'a pas d'incidence sur leur amitié (qui est donc beaucoup plus sincère et désintéressée).

@TooBtooC : Les amitiés féminines dans Friends me dérangent beaucoup (en fait, énormément de trucs dans cette série m'horripilent mais je continue néanmoins à l'apprécier sans vraiment comprendre pourquoi ) par exemple on a Monica et Rachel qui se battent pour un homme (JCVD), les 3 filles qui se jugent et se condamnent après avoir lu un livre de développement personnel/féminisme, sans oublier que Monica et Rachel n'étaient plus amies depuis longtemps avant que Rachel n'ait un intérêt à faire revivre cette amitié, pareil pour Phoebe qui a essayé de “rompre“ avec Monica mais qui avoue qu'elle a laissé tomber devant la possessivité et l'opiniâtreté de cette dernière. Le gros sous-entendu est que les amitiés entre femmes fonctionnent tant que chacune a quelque chose à retirer de cette amitié.
D'un autre côté, Chandler est un personnage masculin assez proche de la réalité, il passe son temps à critiquer TOUS ses amis, à être avide de commérages et les répète plus ou moins fidèlement et il vit cette espèce d'amitié-jalousie avec Joey qui est généralement réservée aux personnages féminins.

 

[Lesalerat]

@Fille anormale
Tu as mis en lumière tout ce que je n'aurais pas su synthétiser dans un post o/
Pour ce qui est de Orange is the New Black aussi, j'étais un peu deg pour Taystee et Poussey, au début elle sont super complices tu te dis wha j'aimerais trop avoir des délires comme elles ensemble !
Puis ils sont partis en cacahuète scénaristiquement j'ai trouvé quand Poussey a voulu tenter une approche amoureuse et c'était plus jamais pareil entre elles
Style si j'ai une amie qui en pince pour moi je vais la tej du jour au lendemain parce que beurk ? J'ai envie de dire on vaut mieux que ça ._.

 

[WireD]

Quand j'étais ado, j'étais super garçon manqué. Du coup je me suis pris pas mal de réflexions du type "mais t'es pas comme les autres filles". Pendant longtemps, ça ne m'a pas fait tiquer, car je ne comprenais pas forcément à quoi ça faisait référence. Une fois que j'ai compris, j'étais bien énervée, d'autant plus que c'est un cercle vicieux. Une fille entend ça, s'imagine que c'est ce que je cherche, ne veut pas entendre parler de moi car elle pense que je la méprise car elle aime compter ses vernis à ongles et pas moi (en fait, SI). En retour, les mecs en concluent que je suis encore moins "comme les zotre filleuuuuhhh", je finis entourée par une majorité de mecs, breffff.
Je crois que parmi toutes les filles que j'ai connu dans ma vie, plus de 50% d'entre m'ont sorti durant nos premieres conversations des trucs dans les lignes de : "mais en fait t'es pas méchante et hautaine" ............ ben ... non. C'est quand même malheureux.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui j'ai 32 ans, et je cotoie surtout des filles qui ont mon age ou plus, et ça fait des années que ça ne m'est pas arrivé. J'en ai meme parlé avec elles et le constat semble etre le meme. J'ai l'impression soit que le climat actuel fait que ce type de personnes (qui juge, qui vit selon des clichés ou présume de la présence de clichés chez les autres) disparait, soit qu'en vieillissant, tu t'apercois que tout ça, c'est de la bouse, et tu te contentes de vivre comme une personne et pas une entité genrée.

PS: Pardon manque d'accents, clavier qwerty + flemme

 

[Gazpacho]

@Fille anormale arf oui j'avais oublié cet épisode là. C'est vrai qu'il est exaspérant
@Ancalimars je ne suis pas un mec, mais j'ai peut-être un début de réponse à ton interrogation
J'aimerais éviter les généralités autant que possible, mais j'ai déjà eu l'occasion de creuser le sujet, que ce soit avec des amis ou dans le cadre de mon travail

Spoiler

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

Ce qui va suivre donc, n'est basé que sur ce que j'ai entendu/compris venant de mecs hétéros, donc ça n'est pas à prendre comme une vérité générale mais bien un début de réflexion

- Ce qu'on appelle beau gosse/bellâtre n'est pas toujours conforme à leur propre définition. Hormis les consensus type Ryan Gosling (et encore !) j'ai souvent été surprise de voir le dédain qu'ils pouvaient avoir pour les mannequins de mode "trop sophistiqués" tandis qu'il va souvent y avoir une certaine envie/jalousie sur des choses précises du physique, la pilosité faciale et les muscles, notamment. Aka LA VIRILITAY. Par exemple, certains d'entre eux arrivent à la conclusion trèèèès discutable qu'un mec musclé va forcément plus plaire qu'un mec qui ne l'est pas.

- La jalousie entrave rarement l'amitié masculine, sauf cas particuliers : l'élue de son coeur n'a d'yeux que pour le beau gosse de la bande, ou pire, elle le trompe avec le beau gosse de la bande. Mais de ce que j'ai pu voir, la loyauté l'emporte souvent sur l'envie ou la jalousie en amitié. Pas mal de mecs gardent leur ressentiment pour eux en tout cas.

- Le manque de confiance en eux-mêmes peut venir de ça, mais pas que. J'ai connu des types qui devenaient particulièrement critiques à l'égard des beaux gosses - et par extension surtout ceux qui enchaînent les conquêtes - tandis qu'en général les autres s'en foutent totalement ou modérément. Mais pour les premiers, le manque de confiance en soi était déjà là avant. Cette confiance est souvent ébranlée par leur propre succès auprès de la gente féminine, leur crainte d'être mauvais au pieu, d'être puceau tardivement ou d'avoir été trompé, par exemple (liste non exhaustive).

- L'âge joue pas mal. Je dirais qu'en général jusqu'au lycée, ils s'en tamponnent royalement (enfin remarque ça a peut-être changé depuis)

- Bref, de ce que j'ai pu voir, la jalousie se manifeste plus dans le cadre professionnel, par exemple, que dans l'amitié (non pas qu'il n'y en ait pas, mais elle est souvent mieux canalisée).

Voilà je précise une dernière fois que ce que j'ai pu entendre ou constater est certainement incomplet donc ça ne s'applique pas dans 100% des cas

 

[Ancalimars]

@Gazpacho Merci de m'apporter ton expérience . En effet d'après ce que j'ai pu voir autour de moi, l'envie chez les mecs passe par ce qui est vu comme la "virilité" : de gros biceps, de nombreuses conquêtes, tout comme...la situation matérielle (grosse voiture par exemple).
Il est vrai que pour la confiance en soi, c'est propre à l'histoire de chacun, je pense que les hommes peuvent avoir autant de complexes et de doutes que les femmes, mais qu'ils le montrent moins.
Et je suis tout à fait d'accord que la loyauté l'emporte sur l'envie en amitié, les garçons souvent se charrient entre eux, se tournent en dérision, qu'ils considèrent leur pote comme beau\viril\tombeur ou non. Alors que chez les filles j'ai plus entendu du : "Elle m'énerve celle-là" "Elle se croit belle", une fois que "l'amie" en question avait le dos tourné.

 

[Lacus_Clyne]

@TooBtooC @Elliana J’ai trouvé votre réflexion très intéressante. J’ai découvert ce girl on girl hate très récemment (En vrai je savais que ça existait mais j’en ai été victime pour la première fois).

Moi j’ai un peu le parcours inverse, pendant longtemps la femme qui me détestait le plus c’était moi même. A partir de la fin de la primaire j’étais toujours la plus grosse de la classe. Je n’ai pas réellement vécu de rivalité entre filles pour plaire (sous entendu aux hommes), le consensus étant que je n’était pas qualifiée pour la compétition (ce que je pensais aussi). A 18 ans je mettais du 44-46, j'avais les hanches zébrées de vergetures et la poitrine qui s'affaissait.
Je trouvais toutes les magouilles pour être dispensée du peu de sport obligatoire qui m’aurait pourtant fait le plus grand bien.

Puis j’ai fait la connaissance de mon chéri par l’intermédiaire d’une passion commune.
Avec lui je me suis mise au sport qui n’était plus une corvée mais un loisir et à m'alimenter différemment (délaisser en partie les plats industriels) ce qui fait que j’ai perdu du poids pour me retrouver à une taille 38-40. J’ai aussi vécu une grossesse qui a eut peu de conséquences sur mon physique et les vergetures antérieures et la poitrine un peu tombante n’étaient tout d’un coup plus des critères éliminatoires.

Et je me suis fait slut-shamée pour la première fois à 31 ans par deux femmes à un cours de bébés nageurs ou une amie m’avait invitée suite à un désistement. On était à deux ateliers séparés et les deux femmes étaient à côté de mon amie qui m’a rapporter leur paroles : elles ont dit que j’étais une allumeuse vulgaire et impudique parce que…. je portais un bikini vert (de toute façon j’ai que 2 maillots ce bikini et un bikini violet) alors que toute les autres portaient un maillot de bain une pièce. Quand elle m’a raconté ça j’étais bien surprise c’est la première fois de ma vie que j’étais considérée comme une “menace” (dans l’unique mission qui nous incombe bien sur à nous les lafames être désirées des zhoms) par d'autre filles.

 

[Lylia-B]

Je trouve vos réactions aussi intéressantes que la vidéo en elle-même. Lire vos expériences et avis sur la question me permet vraiment d'ouvrir les yeux sur certaines choses, et ça c'est top !

Pour la partie introspection, je pense qu'il m'est arrivé d'avoir ce comportement "agressif" envers une autre fille, et bizarrement je pense que c'est la pression exercée par un groupe de filles qui a du me pousser à aller dans leur sens.
Parce qu'en grandissant et en prenant confiance en ce que je pense, et surtout dans mes valeurs, je me suis rendue compte que la la gêne que j'éprouvais lorsque je me retrouvais à dire quelque chose de pas sympa sur une autre fille venait du fait que je n'approuve absolument pas ce comportement.

Je peux affirmer aujourd'hui que je suis bienveillante envers les autres filles / femmes, et c'est déjà une fierté

Après j'ai le souvenir qu'au collège je dérangeais souvent les plus âgées que moi. J'avais plutôt un caractère pétillant, et je m'entendais bien avec les garçons des classes supérieures. J'ai souvent été moquée par ces filles plus grandes, vu comme une "m'as-tu-vu", une pimbêche, une fille qui se la pète et bien d'autres. J'en souffrais d'autant plus que je ne comprenais pas ce que j'avais fait pour le mériter ! J'étais juste moi et je ne blessait personne, je ne parlais pas sur leur dos, je ne leur "piquais pas leurs mecs" ou "leurs amis". Mais comme quoi, le fait d'être plus affirmée à 11 ans qu'elles à 13 ans devaient déranger. Ou alors c'était encore autre chose ? Mystère

 

[Aribeth]

Tiens, ça me rappelle cet article (oui, j'étais déjà là à l'epoque, cf ma signature ) que j'avais trouvé très bon.

J'ai été comme ça à une époque, mais franchement il faut plus en vouloir au patriarcat qu'à soi-même. On vit dans un monde où, tant qu'on n'a pas la maturité pour remettre tout ça en question, on n'a que deux solutions :
- se conforter au rôle de lafâme
- ne vraiment pas être capable de le faire, et donc se considérer différente des autres femmes, à savoir proche des hommes, à savoir mieux (monde sexiste de merde n'oubliez pas).
Et en ce qui me concerne j'avais choisi la solution 2, d'autant que je faisais des études très "masculines", CQFD. Jusqu'à ce que.. je grandisse, je travaille, je rencontre le sexisme un peu partout.
Depuis j'ai bien changé et j'ai poussé des femmes à changer aussi en devenant amies avec elles !

C'est vrai que pendant longtemps en plus, la culture ne nous montrait qu'un seul modèle, celui de la rivalité féminine. Les hommes, eux, cultivent le sens de la camaraderie, mais pas nous. Mais c'est vraiment en train de changer, et c'est plutôt positif !

 

[Maud Kennedy]

Ca me fait penser à l'étude que j'avais lue sur le fait que les mères avaient tendance à être plus cool avec leurs fils qu'avec leurs filles et à leur attribuer des qualificatifs plus négatifs,ce qui poussait les filles/femmes à avoir une estime d'elles mêmes plus basse que les garçons/hommes et donc à avoir moins confiance en elles,d'où leur tendance à se sentir en compétition avec les autres filles/femmes,avec tous les clichés qu'on raconte sur les personnes assignées au genre féminin à la clé.
Un truc aussi qui me saoule,c'est la façon de certain-e-s de considérer que toute critique provenant d'une femme sur une autre femme peu importe sur quoi elle porte est dûe à la jalousie. C'est surtout une façon facile de rejeter et discréditer une opinion.

 

[Renma]

En fait ça me parait pas si déplacé que ça, de dire qu'on préfère bosser avec les mecs qu'avec les meufs [...]

Ah oui oui je comprend tout à fait ton point de vue, et j'avais pas pensé au fait qu'il pouvait y avoir un formatage pour ce genre d'hostilités entre femmes, j'avoue jamais vraiment avoir vécu ça ...