Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Pourquoi personne ne m’a dit que c’est HORRIBLE d’avoir 20 ans ?
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Pourquoi personne ne m’a dit que c’est HORRIBLE d’avoir 20 ans ?
- Initiateur de la discussion QueenCamille
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Cet article est TELLEMENT vrai. Pour moi le pire truc de la vingtaine, c'est la culpabilité. L'impression de devoir vivre ta meilleure vie, à base de "tout ce qu'il faut avoir fait avant trente ans", "la vingtaine le plus bel âge de la fâââme" et autres injonctions toutes peraves. L'impression que si tu vas mal à vingt ans, t'es vraiment en train de rater ta vie (alors que comme tu le dis Quenn C, une sensation de mal-être est bien mieux acceptée à l'adolescence). J'ai aimé (enfin j'aime toujours !) ma vingtaine, mais pour d'autres raisons : j'ai appris à me connaître, j'ai reçu des leçons de la vie qui m'ont parfois blessée mais qui m'ont aussi rendue un peu moins niaise, j'ai accumulé des connaissances, je me suis positionnée dans certains combats idéologiques/politiques... Mais je comprends pas pourquoi c'est considéré comme une espèce d'âge d'or du bonheur et de l'épanouissement ; clairement, non, c'est surtout l'âge d'or des questionnements existentiels pour moi !
Décidément, cette semaine les articles tombent à point nommé (avec celui sur la cancel culture). Je vais pas tarder à les avoir mes 20 ans. Et je sens déjà les injonctions à ne plus être vierge se faire de plus en plus forte pour moi, comme si c'était une tare dont je devais me débarrasser alors que je sais très bien que j'ai pas à me forcer parce que je me sens pas prête et que personne ne me plais. Bon après, non pas que le fait de passer la majeure partie de ma vie entièrement seule ne me dérange (sur une échelle de 1 à 10 de mon amour de la solitude, je suis à 45), j'aimerais cependant connaître les sensations physiques et émotionnelles que les joies du cul (avec consentement et capotes inclus bien sur), des roulages de pelle et des ruptures difficiles (laule) peuvent procurer.
Et pour rebondir sur les propos de @Philomuse, je déteste cette image fantasmée des femmes dans la vingtaine dans l'imaginaire collectif : de belles et jeunes femmes dynamiques et confiantes qui boivent, sortent, profitent de la vie et couchent tout ça dans l'insouciance. Alors que Non. Pour moi c'est soit une idealisation de vieux nostalgiques (bon là je veux bien comprendre), soit un fantasme de vieux pervers pour qui les femmes de plus de 40 ans sont toutes laides, chiantes et peu dignes d'intérêt et qui veulent que des petites jeunettes toute fraîches. Ceux là, qu'ils aillent se faire foutre. *tousse*YannMoix*tousse*
Sinon, comme sujet de flippe pour moi : mourir avant la fin de mes études et le début de ma vie professionnelle. C'est à dire avoir bûché comme pas possible pour faire le métier que je veux faire depuis mes 5 ans pour au final se rendre compte que j'ai fait tout ça pour rien
Mais pour le reste, depuis le lycée je suis mieux dans ma peau physiquement et mentalement. J'ai perdu du poids, je me coiffe mieux, je m'habille mieux, je me maquille, je me sens bien plus "bonne" donc ça va. Espérons que ça durera au moins jusqu'à mes 30 ans. D'ailleurs, depuis ma première année d'étude sup, j'ai découvert je pouvais être arrogante, fourbe, compétitive, élitiste, et parfois manipulatrice. J'ai toujours cru que j'étais une serdaigle et j'apprends que j'aurais peut être eu ma place chez serpentard
EDIT : Je viens de les avoir (le 3) et j'ai envie de crever
Et pour rebondir sur les propos de @Philomuse, je déteste cette image fantasmée des femmes dans la vingtaine dans l'imaginaire collectif : de belles et jeunes femmes dynamiques et confiantes qui boivent, sortent, profitent de la vie et couchent tout ça dans l'insouciance. Alors que Non. Pour moi c'est soit une idealisation de vieux nostalgiques (bon là je veux bien comprendre), soit un fantasme de vieux pervers pour qui les femmes de plus de 40 ans sont toutes laides, chiantes et peu dignes d'intérêt et qui veulent que des petites jeunettes toute fraîches. Ceux là, qu'ils aillent se faire foutre. *tousse*YannMoix*tousse*
Sinon, comme sujet de flippe pour moi : mourir avant la fin de mes études et le début de ma vie professionnelle. C'est à dire avoir bûché comme pas possible pour faire le métier que je veux faire depuis mes 5 ans pour au final se rendre compte que j'ai fait tout ça pour rien
Mais pour le reste, depuis le lycée je suis mieux dans ma peau physiquement et mentalement. J'ai perdu du poids, je me coiffe mieux, je m'habille mieux, je me maquille, je me sens bien plus "bonne" donc ça va. Espérons que ça durera au moins jusqu'à mes 30 ans. D'ailleurs, depuis ma première année d'étude sup, j'ai découvert je pouvais être arrogante, fourbe, compétitive, élitiste, et parfois manipulatrice. J'ai toujours cru que j'étais une serdaigle et j'apprends que j'aurais peut être eu ma place chez serpentard
EDIT : Je viens de les avoir (le 3) et j'ai envie de crever
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C
ClemBouBou
Guest
J’ai gâché tellement d’années de ma vingtaine, notamment pour un garçon, et à me forcer à être quelqu’un que je ne suis pas. Je suis vers la fin de la vingtaine là et je déprime. Il y a tellement de pression pour construire quelque chose + vivre sa meilleure vie aka faire la fête, avoir pleins d’amis etc.
Je me disais souvent à la trentaine ça ira mieux. Et là des gens qui avaient la trentaine m’ont dit que non ça n’ira pas mieux
Je me disais souvent à la trentaine ça ira mieux. Et là des gens qui avaient la trentaine m’ont dit que non ça n’ira pas mieux
Je confirme a 20 ans, pire période pour moi ! Tant de râteaux, de remises en questions, d'épreuves... A l'adolescence je pense que tout se calmerait après le bac. Que nenni ! C'est même pire ! Y'a les responsabilités en plus... Et puis on apprend, on se relève et ça finit par passer. Mais c'est vrai que sur le coup c'est vraiment pas marrant, c'est bien d'en parler.
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Yep, ça s'appelle la "quarter life crisis", crise du quart de vie. Ça m'a frappé en pleine face vers 24 ans, j'avais l'impression d'être à la croisée de mille chemins et de ne rien pouvoir maîtriser. Ça s'arrange quand on arrête de se mettre la pression et qu'on profite de sa vie actuelle sans faire trop de plans sur la comète.
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J'ai fini l'école depuis 3 ans. Je postule partout mais j'ai jamais décrocher un seul entretien.. quand je reçois des réponses pour des candidatures on me dit que je correspond pas au profil. Du coup je fini par me dire que je suis un profil que personne ne cherche. Tout les amis on un taff depuis longtemps certains sont plus jeune que moi. Je me sens tellement nulle. Personne n'a besoin de moi. J'ai peur de l'avenir...
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Bah écoutez je donnerais cher pour avoir 20 ans à nouveau ! Ou être ado à nouveau! Le malaise de mes années de puberté n'est rien à côté de ce que je vis psychologiquement aujourd'hui. 1000 fois je reprendrais l'acné et l'appareil dentaire.
Ma vie s'est nettement améliorée à 18 ans. Les crises d'angoisse qui avaient ponctué ma vie de lycéenne sont parties et je pense que j'étais mieux. Mieux dans mon corps, plus jolie, plus d'amis, plus de délires... J'avais aussi un peu plus d'espoir quant à mon avenir (même si j'ai morflé niveau doutes).
Le pire pour moi c'est la 30aine. La pression est là, on n'a plus le droit à l'erreur, faut se fixer, faut avancer... et même si on n'avance pas, les autres eux, avancent et nous laissent sur le carreau. Quand tes potes ont d'autres priorités (très compréhensibles) ça pique. Fini les sorties sans limite d'heure ("il est à quelle heure le dernier métro déjà ?"), fini les activités impromptues... et en plus tu te sens comme la pauvre meuf larguée
Vu que ma vie ne ressemble pas trop à celle que j'avais imaginé j'aimerais avoir 20 ans à nouveau pour me dire "ouf j'ai le temps!".
Là j'ai plus le temps et si certaines s'inquiètent de ne pas trouver un travail (inquiétude que je comprends), se retrouver "vieille fille" dans une chambre en ville n'est clairement pas la panacée lorsqu'on imaginait autre chose.
En gros je trouve que plus les années passent, pire c'est si on n'a pas coché les bonnes cases.
Donc kiffez vos 20 ans parce qu'ils ne reviendront pas!
Ma vie s'est nettement améliorée à 18 ans. Les crises d'angoisse qui avaient ponctué ma vie de lycéenne sont parties et je pense que j'étais mieux. Mieux dans mon corps, plus jolie, plus d'amis, plus de délires... J'avais aussi un peu plus d'espoir quant à mon avenir (même si j'ai morflé niveau doutes).
Le pire pour moi c'est la 30aine. La pression est là, on n'a plus le droit à l'erreur, faut se fixer, faut avancer... et même si on n'avance pas, les autres eux, avancent et nous laissent sur le carreau. Quand tes potes ont d'autres priorités (très compréhensibles) ça pique. Fini les sorties sans limite d'heure ("il est à quelle heure le dernier métro déjà ?"), fini les activités impromptues... et en plus tu te sens comme la pauvre meuf larguée
Vu que ma vie ne ressemble pas trop à celle que j'avais imaginé j'aimerais avoir 20 ans à nouveau pour me dire "ouf j'ai le temps!".
Là j'ai plus le temps et si certaines s'inquiètent de ne pas trouver un travail (inquiétude que je comprends), se retrouver "vieille fille" dans une chambre en ville n'est clairement pas la panacée lorsqu'on imaginait autre chose.
En gros je trouve que plus les années passent, pire c'est si on n'a pas coché les bonnes cases.
Donc kiffez vos 20 ans parce qu'ils ne reviendront pas!
Heu... cet article tombe à pic, je me reconnais tellement dedans. J’ai 23 ans et je suis en pleine crise existentielle. Je me suis lancée dans un projet que je voulais faire depuis longtemps mais je commence à le regretter. Je ne me sens pas à ma place, je me demande ce que je fais là. Je pensais que ça allait m’apporter des réponses mais que nenni, je suis encore + perdue qu’avant. J’ai une peur bleue de l’avenir, du futur. Je n’arrive à me projeter nulle part. Je ne me vois bien nulle part. Enfin bref, je me sens en décalage avec le monde et je n’arrive pas à trouver une solution. Je me dis que ça va sûrement passer mais en attendant je ne sais pas quoi faire pour me sortir de là !
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