J'en ai ras le bol de cette société où le doute profite à l'agresseur...
De plus en plus souvent, sur les affaires médiatisées, dans tout type d'affaire mais tout particulièrement les viols ou harcèlements sexuel, je me demande qui on veut protéger... et j'ai l'impression que 'la victime' n'est pas la réponse.
Il y a un gros, gros disfonctionnement sur le traitements des viols. Déja, les forces de l'ordre, ainsi que le corps juridique, ne semble pas suffisamment connaître l'ampleur du préjudice sur la victime: allez faire un tour sur les articles de Muriel Salmona, psychiatre spécialiste en traumatologie qui démonte le mécanisme du viol tant sur le plan physique que psychique par des recherches très poussées, IRM à l'appui. Quand on écoute ce que cette femme a à dire, on comprend mieux toute la complexité de ce crime, et on le met au panthéon des tortures. Par ailleurs on se dit que c'est la perpétuité qu'il faudrait pour chaque agresseur.
Dr Muriel Salmona-Conséquences psychotraumatiques du viol - Vidéo Dailymotion
Je pense qu'il est criminel de planter la victime par un "manque de preuves" aussi peu crédible: comment reprocher à quelqu'un de ne pas avoir porté plainte immédiatement une fois qu'on sait que son corps et son cerveau se sont comme "débranchés" par ultime moyen de survie, que le souvenir du viol se maintient comme une plaie à vif car le cerveau ne peut gérer normalement sa mémorisation tant il fait figure de nonsens et de trauma?
syndrome post-traumatique viol - YouTube
Dans les cas de viol, le choc émotionnel est tellement fort que certaines parties du cerveau peuvent se détruire jusqu'à 30%, exactement comme lors d'un traumatisme crânien en accident de voiture.