tessy;4808570 a dit :
lady-stardust;4808376 a dit :
madame-sexy;4808270 a dit :
lady-stardust;4808259 a dit :
Le truc le plus dangereux là-bas je dirais, c'est la conduite

les feux et les priorités c'est au forcing, et la ceinture un truc conceptuel pour pas mal de gens

(j'ai appris le mot en russe au bout de 7 mois

). Là encore ça dépend aussi des régions.
Ahah ! J'avais oublié ce détail charmant : la conduite des russes. Le pire a été mes trajets en "Marchroutkas" - des mini-bus taxis qui font des allers retours pour la plupart entre le centre-ville et des attractions touristiques comme Peterhoff ou Pouchkine. J'ai cru mourir plusieurs fois, ils roulent n'importe comment pour arriver au plus vite, reprendre des clients et refaire payer une course... Donc les freinages d'urgence, les voitures doublées à l'arrache ou encore l'apparition d'une troisième voix en serrant bien les véhicules... Ca fait peur! Surtout vu la tronche des mini-bus qui pour certains ont l'air bien bien fatigués!
Pour la ceinture, je me souviens de mon voyage linguistique du lycée à Irkoutsk en pleine Sibérie... Là-bas je m'étais presque faite engueuler pour avoir mis ma ceinture. La famille de ma correspondante m'avait dit que c'était dangereux de mettre la ceinture et que c'était interdit...
On m'avait aussi quelquefois dit que c'était interdit aussi
Par contre je ne trouve pas que les marchroutkas russes fassent trop peur, peut-être parce que j'avais été dand le sud de l'Ukraine avant, et que là c'était vraiment plus dangereux niveau conduite (d'ailleurs une fois on avait embouti une voiture, mais on roulait pas trop vite alors ça allait)
Si on veut de la conduite pépère, faut prendre les trolleybus
On a pas eu la même expérience alors, parce que j'ai jamais eu peur dans les marschrutkas du sud de l'Ukraine (pourtant, j'en ai pris beaucoup, beaucoup) par contre les deux seules fois où je suis montée en voiture avec quelqu'un, j'ai franchement cru y passer
D'ailleurs ceci m'amène à un autre danger sous-estimé en Russie comme dans tous les pays froids: les stalactites de 3m qui tombent du toit au dégel.
Je crois que j'avais peur en Ukraine, parce que c'était la première fois que je montais dans un transport comme celui là

Par rapport aux marchroutkas russes, ceux de la ville où je résidais avait un immeeeeeeense pare-brise à l'avant, qui faisait qu'on voyait très bien la route quand on y était collé (souvent), avec en bonus des chauffeurs souvent au téléphone, qui le tienne d'une main et comptent ta monnaie dans l'autre

. Globalement j'avais l'impression que là-bas ils chargeaient plus de monde dans le marchroutka qu'en Russie, ils prenaient quasi tout le monde, alors que là où je vivais en Russie on était (relativement) moins serrés dans les allées.
Je ne comparais pas aux voitures en fait, là c'est sûr que niveau dangerosité, le marchroutka à côté, ukrainien comme russe, c'était pépère
Bon quand je dis "sud de l'Ukraine", en fait, je n'en ai vu qu'une ville (4 mois): une grande ville portuaire d'un million d'habitants du sud-ouest du pays (oula c'est dur la devinette

) (oui je fais la meuf qui veut pas donner trop d'infos sur sa vie, donc qui donne pas trop de détails, mais en fait si

).
J'avais adoré
@lisazerty ooooh, j'adore les marchroutkas, je trouve que c'est vraiment LE transport pratique et simple en fait, j'en rêverais en France
Les trajets sont fixes, le même numéro fait le même trajet tous les jours, le trajet en sens inverse est (généralement) le même. Beaucoup de ceux que j'ai vu ont au minimum la destination finale écrite près du numéro, et pour certains, les arrêts majeurs qu'ils font (certains ont du coup une liste longue comme le bras sur leur pare-brise

)
Même si les chauffeurs sont peu aimables en général, la plupart du temps on répondait quand même à mes questions ("vous allez bien à Machin?").
Même si le mieux c'est de se faire aider par des gens qui connaissent bien la ville dès les premiers jours: généralement je me prenais un petit carnet de notes pour noter les numéros pour toutes les destinations que je voulais à partir de chez moi / de mon travail.
Les horaires sont plus ou moins respectés, selon les embouteillages et divers aléas, tous ceux que je prenais étaient très fréquents en pleine journée donc je n'avais pas trop de problème, il faut juste penser à vérifier si il passe tard ou pas.
LE truc génial en fait avec, c'est le fait de pouvoir y monter et y descendre presque n'importe où, comparé aux bus français à arrêts fixes parfois très éloignés et donc moyen pratique, je trouvais que c'était le rêve!

Bref j'avais adoré le côté pratique des transports en communs.
@tessy les stalagmites me faisaient bien rigoler: quand j'ai débarqué à Saint-Pétersboug en février, je ne comprenais pas pourquoi certains trottoirs étaient fermés, et pourquoi sur d'autres il n'y avait personne, les gens préférant marcher sur la route.
Puis j'ai fini par remarquer les monstres qui n'attendaient que de se décrocher pour tuer des passants imprudents :lunettes:
On en avait pas des dangereux comme ça dans le sud

(-20 pourtant).
@mrsnightmare
Aaaaaargh la chaleur caniculaire

Je suis partie début juin de la ville où je vivais, il y faisait déjà 40° voire 45° à l'ombre (et c'était tout à fait habituel).
L'été ça monte tranquille dans les 50° à l'ombre (d'ailleurs y'avait pas 4 saisons là où j'étais mais 3: été très chaud + hiver froid + 2 semaines de pluie (et après boue pendant encore 10 jours).
On oublie en effet trop souvent que Russie = climat continental pour pas mal de régions (35° à Moscou mi-juin, wouhou).