Il avait plu tout le dimanche, Philippe Delerm. Géant
J'ai un aure Delerm en réserve et j'en ai repéré des tas à la bibli alors je vais dévorer ; c'est formidable comme truc. Mon tout premier Delerm, à vrai dire (je sais ... je m'y mets tardivement). Très joli en tout cas, il trouve du poètique et rend poètique chaque petite chose, que ce soit les vieilles habitudes d'un célibataire endurci ou les détails des rues parisiennes, c'est très minutieux, une façon de sublimer des petts riens, c'est vraiment bien.
Les Bucoliques, Virgile. J'ai vraiment pas accroché. Des pages sur la beauté du labourage ... Je pensais à une sublimation et un hymne à la nature, c'en est un en effet, puis un hymne à l'agriculture et tout, mais cette fios-ci, l'insistance sur les détails me paraissait pesant, lourd, énervant.
Les Georgiques, Virgile. C'est mieux passé. Moins bien que
L'Eneide, mais mieux que
les Bucoliques. Il reprend des mythes divins, et raconte des batailles, c'est moins linéaire que
l'Eneide dans le sens où on a pas un héros qu'on suit à travers une vie, mais plusieurs histoires, mais j'ai plutôt aimé.
(Je prèfère Delerm à Virgile. Dois-je avoir honte ?
)
J'ai commencé
L'amour fou, de Breton. C'est aussi incompréhensible que
Nadja, ou disons que, comme
Nadja, on comprend l'essentiel, de temps en temps au détour d'une page on se dit "Ah, d''accord, ils sont dans un café !" puis ça se poursuit, des phrases alambiquées et étranges. Je ne sais toujours pas si c'est moi qui suis trop cruche pour piger ou si c'est véritablement obscur pour tout le monde, mais j'aime bien. Je me laisse bercer sans comprendre vraiment. Je lis, je bois.