On est tout à fait d'accord.Franchement c'est totalement absurde, quand tu adoptes c'est que tu as décidé que cet enfant était ton fils/ta fille. Sinon c'est même pas la peine d'adopter quoi, pour le bien de l'enfant...
On est aussi d'accord.Avec ce genre d'arguments, on peut tout aussi bien prétendre que l'amour d'une mère est plus fort que celui d'un père...
La grossesse n'est pas la garantie d'un lien plus fort avec l'enfant ça se saurait si c'était aussi simple...il ne faut pas confondre être mère et être génitrice...tu deviens mère en élevant un enfant, pas en accouchant...
Pour autant mon message de base est que certaines personnes vont avoir une préférence pour leurs enfants à eux par rapport aux autres. Le lien social reste important, bien sûr, mais la proximité biologique ne peut pas non plus être totalement balayée d'un revers de main, sinon par exemple certains enfants et/ou parents sous X (aussi bien mères que pères) ne se battraient pas pour tenter de se retrouver car ils ont un vide identitaire et familial à combler.
Ce qui peut avoir son importance aussi, c'est par exemple le fait de passer pour une mère par 9 mois parfois de souffrance, ou une très longue attente et de multiples essais durant de longues années (pour des pères aussi d'ailleurs), ou encore de risquer sa vie pour le mettre au monde (cf mortes en couche), ou le fait pour un père d'assister à la naissance de son enfant, ou encore le fait pour mère et père de voir en l'enfant un mini "moi", sont autant d'éléments qui peuvent affecter les parents d'une manière qui va rendre le rapport à l'enfant un peu différent que par rapport à l'enfant d'un autre.
Alors en effet c'est pas une garantie d'amour, mais je ne pense pas non plus qu'on puisse ignorer totalement cet aspect-là non plus.
On peut ne pas trouver ça normal de préférer ce qui vient de soi plutôt que ce qui vient d'ailleurs, mais ça ne changera pas le fait qu'un certain nombre de parents vont ressentir ce genre de chose malgré tout. Et c'est une chose que je peux comprendre.
Ca ne veut pas dire pour autant que l'enfant non-préféré ne sera pas aimé. Je pense qu'on peut très bien aimer tous les enfants, sans que ça n’empêche d'avoir ce genre de préférence.
Par contre ce que je ne cautionne pas, c'est que ça puisse déboucher sur de la maltraitance comme on le voit par exemple dans certaines familles recomposées par exemple où le beau-père ou la belle-mère maltraite les enfants de l'autre et "étrangement" pas les siens. Si on a affaire à ce genre de parents, évidemment faut pas qu'ils adoptent.
Question : pourquoi certains d'entre eux le font quand même? Ca je sais pas...
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