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Membre supprimé 332225
Guest
@leine54 Je comprends et respecte entièrement le choix de celleux qui ne veulent pas d'enfant. Ce sont, à mon sens, des personnes responsables qui ne sont absolument pas égoïstes (et quand bien même, chacun.e a le droit d'être égoïste). Je ne considère pas que ces personnes aiment moins les enfants que celles qui choisissent d'en avoir.
Je suis intimement convaincue, par ailleurs, que beaucoup d'enfants naissent sans avoir de cadre affectif et sécurisant suffisant autour d'eux, et que ça peut être dommageable (mais pas systématiquement).
Moi, je veux un ou des enfants. Pourquoi ? Parce que j'aime mon conjoint et que je souhaite un enfant de lui. Parce que je souhaite aussi un enfant qui me ressemble et /ou qui ressemble à mes parents. Parce que je veux aimer cet enfant. Donc : pour l'amour.
Ce n'est pas un choix spécialement écolo, ni altruiste, ni rationnel. Mais c'est le mien.
Ce que je ne veux pas, en revanche, c'est que la société me bourre d'injonctions à la con, sur l'allaitement maternel (si je veux/ si ça se passe bien/ par pitié foutez-moi la paix avec les tire-lait), sur le cerveau des mères pendant la grossesse et après l'accouchement (nope, no way !), sur l'accouchement lui-même, sur la reprise du travail. Et pas d'injonctions après sur ce qu'est être une "bonne" ou "mauvaise" mère. Laissez-moi faire.
Je suis intimement convaincue, par ailleurs, que beaucoup d'enfants naissent sans avoir de cadre affectif et sécurisant suffisant autour d'eux, et que ça peut être dommageable (mais pas systématiquement).
Moi, je veux un ou des enfants. Pourquoi ? Parce que j'aime mon conjoint et que je souhaite un enfant de lui. Parce que je souhaite aussi un enfant qui me ressemble et /ou qui ressemble à mes parents. Parce que je veux aimer cet enfant. Donc : pour l'amour.
Ce n'est pas un choix spécialement écolo, ni altruiste, ni rationnel. Mais c'est le mien.
Ce que je ne veux pas, en revanche, c'est que la société me bourre d'injonctions à la con, sur l'allaitement maternel (si je veux/ si ça se passe bien/ par pitié foutez-moi la paix avec les tire-lait), sur le cerveau des mères pendant la grossesse et après l'accouchement (nope, no way !), sur l'accouchement lui-même, sur la reprise du travail. Et pas d'injonctions après sur ce qu'est être une "bonne" ou "mauvaise" mère. Laissez-moi faire.