@AprilMayJune
Tu as l'air de mieux t'y connaître que moi, j'avais la sensation que les mecs figuraient quasiment toujours le plaisir de la fille dans leurs fantasmes.
Quand je te lis effectivement c'est particulièrement difficile de ne pas juger ceux qui fantasment sur un vrai viol (ou toute forme de sexe "malsain"). Je pense que ça ne relève pas du choix.
Et qu'encore une fois, par dessus tout, il s'agit de distinguer fantasme et réalité, de ne pas imposer à de vraies personnes ses délires perso.
Je reviendrai développer ma pensée quand j'aurais du temps (je tends a etre "contre" le porno), mais j'espère que je ne t'ai pas offensée @Flowercream- et vraiment désolée si c'est le cas !
Tu as l'air de mieux t'y connaître que moi, j'avais la sensation que les mecs figuraient quasiment toujours le plaisir de la fille dans leurs fantasmes.
Quand je te lis effectivement c'est particulièrement difficile de ne pas juger ceux qui fantasment sur un vrai viol (ou toute forme de sexe "malsain"). Je pense que ça ne relève pas du choix.
Et qu'encore une fois, par dessus tout, il s'agit de distinguer fantasme et réalité, de ne pas imposer à de vraies personnes ses délires perso.
Je reviendrai développer ma pensée quand j'aurais du temps (je tends a etre "contre" le porno), mais j'espère que je ne t'ai pas offensée @Flowercream- et vraiment désolée si c'est le cas !
Et que des trucs que j'imaginais plus "soft" pouvaient déjà être difficiles à regarder pour moi, en fin de compte, et que ça ne me plairait sans doute pas "en vrai".
Moi, j'ai l'impression que mes premiers fantasmes (qui ne sont jamais partis complètement, voire pas du tout pour certains) et mon excitation s'est créée autour des premières images de nudité auxquelles j'avais accès et des situations auxquelles j'associais la nudité/les organes génitaux ou que je savais liées à ces derniers. Et spoiler, ça donne des trucs que je cautionne pas du tout. 



), on ne regardait vraiment cela qu'une fois dépucelé au moins (par "regarder vraiment" j'entends autre chose que "tomber sur une vidéo par inadvertance" comme il m'est arrivé pré-ado (j'ai tout de suite arrêté la vidéo), j'entends choisir le film, se poser devant, avec un.e partenaire ou non, s'ambiancer, etc.). Autrement dit, ma sexualité IRL avait commencé avant les boulards, pour parler crûment ; or j'avais bien plus de recul qu'une personne vierge de tout rapport. Il existe des dispositifs restreignant l'accès aux contenus pornographiques ou violents aux mineurs, or je pense que c'est aux parents ou tout adulte impliqué dans le développement de l'enfant d'y veiller. Il n'est pas normal de s'éduquer à la sexualité avec le porno, d'où l'utilité salutaire de cet article. Mais les adultes ne devraient pas voir censurer ce qui pourrait les exciter - et là j'en reviens à ce qui m'inquiète dans cette idée d'interdiction. Une fois les garde-fous installés et le porno rendu suffisamment "difficilement" accessible, j'entends pas là pas banalisé, il devrait rester possible d'y avoir recours pour les éventuelles personnes que cela pourrait stimuler. Si l'on commence à interdire le porno, on entre dans un engrenage sans fin : on peut continuer la logique en interdisant tout ce qui est violent, tout ce qui pourrait représenter une éventuelle déviance pour la société, donc ensuite viendront les films violents, les jeux vidéos violents, et pourquoi pas même la musique qui ne soit pas consensuelle (on pourrait aussi interdire le gras, le sucre, l'alcool, etc.). Je grossis la logique ad absurdum volontairement, je n'accuse pas la Madz de vouloir en venir là, bien sûr, mais c'est pour que vous compreniez mon inquiétude face à la notion d'interdiction, que j'assimile à de la censure pure et simple (et si j'interdisais moi même tout ce qui me dérange, ça ne plairait pas à tout le monde ^^). Désolée pour le pavé, j'aurais des tas de choses à dire sur le porno mais je vais m’arrêter là pour cette fois