Clairement je pense qu'il n'y a pas besoin d'expliciter par des mots/un contrat un fonctionnement et une relation vieille comme le monde...
Une (souvent très en comparaison) jeune femme (ou homme d'ailleurs) qui se retrouve à coucher ou tenir compagnie avec des partenaires souvent plus vieux.vieilles ET toujours plus riches, voire très riches, et que la personne aisée offre des "cadeaux", cela me parait évident qu'il s'agit de prostitution. Les deux personnes savent d'ailleurs très bien qu'il s'agit d'une relation impliquant échange de faveurs sexuelles et/ou mondaines (l'escorting, c'est aussi accompagner à des évènements mondains, diners, etc...) contre de l'argent ou des "cadeaux" qui, de fait, n'en sont pas, mais bien une rémunération en nature (objets, voyages, payer les études, le logement, etc...).
Aucune des deux parties n'est dupe, même si cela peut être plus facile à supporter, voire faire partie du fantasme de prétendre la relation égale et réciproque. Le contrat sera quasi toujours implicite dans ce genre de relation, puisque le terme de prostitution est considéré comme "sale", et fait immédiatement penser à un sombre réseau, impliquant drogues, MST et proxénètes violents... tout l'inverse de la réussite sociale et matérielle donc.
C'est pas pour rien que le terme d'escort s'est autant répandu pour remplacer celui bien moins glamour de "prostitué.e" alors qu'il désigne le même type d'échange. Ni qu'il existe depuis encore avant un terme bien plus glamour pour le cas où c'est l'homme qui se prostitue. Gigolo, c'est même un peu fun, exotique, bien moins crade que "putain"
(Je parle bien sûr de l'opinion publique, pas de la mienne.)
Sugar Daddy ou Papa Gâteau, c'est même un peu mignon, un peu régressif, trop choupi quoi.
(Moi je trouve ça plutôt malsain, une tendance pédophile entre déguisée et assumée, flirtant avec l'incestueux, au même titre que le fantasme de l'écolière ingénue et enfantine, CF le terme "Lolita" et son origine dans le roman de Nabokov ayant pour sujet ni plus ni moins que la pédophilie...)
Et pourtant tous ces "nouveaux termes" (anglophones car la coolitude et la distanciation est plus facile comme ça) désigne strictement le même échange : ton corps/ta présence affective et/ou ta beauté à mon bras comme symbole de réussite sociale contre des avantages en espèces ou en nature.
(J'utilise volontairement le point de vue du/de la client.e puisqu'il/elle est le consommateur, donc celui/celle qui créé le marché).
Il y a eu les "mondaines", il y a aujourd'hui les "escorts", un petit changement de nom, mais c'est la même activité. Parfait exemple d'hypocrisie de classe d'ailleurs, puisque quand on est chez les riches, cela doit être glamour, "les putes, les vraies", c'est pour les pauvres...
(Encore une fois, ça n'est pas mon opinion perso bien sûr.)
Tout le monde s'arrange avec la réalité, y plaque un vernis glamour et paillettes, mais personne (prostitué.e, client.e et même entourage de ce.cette dernier.ère) n'est réellement dupe.
(Je met aussi le féminin, parce que le cas existe, mais il est évident que dans une société patriarcale, c'est la réussite de l'homme qui passe par le fait d'exhiber à son bras une femme dont la beauté sera un trophée...)
Par ailleurs, il y avait eu je crois un article dans Madmoizelle sur le témoignage d'une jeune femme ayant vécu une relation avec un "sugardaddy", article assez long et à l'analyse très intéressante, assez poussée, de mémoire...
EDIT : Le voici https://www.madmoizelle.com/etudiante-prostitution-temoignage-946169
Une (souvent très en comparaison) jeune femme (ou homme d'ailleurs) qui se retrouve à coucher ou tenir compagnie avec des partenaires souvent plus vieux.vieilles ET toujours plus riches, voire très riches, et que la personne aisée offre des "cadeaux", cela me parait évident qu'il s'agit de prostitution. Les deux personnes savent d'ailleurs très bien qu'il s'agit d'une relation impliquant échange de faveurs sexuelles et/ou mondaines (l'escorting, c'est aussi accompagner à des évènements mondains, diners, etc...) contre de l'argent ou des "cadeaux" qui, de fait, n'en sont pas, mais bien une rémunération en nature (objets, voyages, payer les études, le logement, etc...).
Aucune des deux parties n'est dupe, même si cela peut être plus facile à supporter, voire faire partie du fantasme de prétendre la relation égale et réciproque. Le contrat sera quasi toujours implicite dans ce genre de relation, puisque le terme de prostitution est considéré comme "sale", et fait immédiatement penser à un sombre réseau, impliquant drogues, MST et proxénètes violents... tout l'inverse de la réussite sociale et matérielle donc.
C'est pas pour rien que le terme d'escort s'est autant répandu pour remplacer celui bien moins glamour de "prostitué.e" alors qu'il désigne le même type d'échange. Ni qu'il existe depuis encore avant un terme bien plus glamour pour le cas où c'est l'homme qui se prostitue. Gigolo, c'est même un peu fun, exotique, bien moins crade que "putain"
(Je parle bien sûr de l'opinion publique, pas de la mienne.)
Sugar Daddy ou Papa Gâteau, c'est même un peu mignon, un peu régressif, trop choupi quoi.
(Moi je trouve ça plutôt malsain, une tendance pédophile entre déguisée et assumée, flirtant avec l'incestueux, au même titre que le fantasme de l'écolière ingénue et enfantine, CF le terme "Lolita" et son origine dans le roman de Nabokov ayant pour sujet ni plus ni moins que la pédophilie...)
Et pourtant tous ces "nouveaux termes" (anglophones car la coolitude et la distanciation est plus facile comme ça) désigne strictement le même échange : ton corps/ta présence affective et/ou ta beauté à mon bras comme symbole de réussite sociale contre des avantages en espèces ou en nature.
(J'utilise volontairement le point de vue du/de la client.e puisqu'il/elle est le consommateur, donc celui/celle qui créé le marché).
Il y a eu les "mondaines", il y a aujourd'hui les "escorts", un petit changement de nom, mais c'est la même activité. Parfait exemple d'hypocrisie de classe d'ailleurs, puisque quand on est chez les riches, cela doit être glamour, "les putes, les vraies", c'est pour les pauvres...
(Encore une fois, ça n'est pas mon opinion perso bien sûr.)
Tout le monde s'arrange avec la réalité, y plaque un vernis glamour et paillettes, mais personne (prostitué.e, client.e et même entourage de ce.cette dernier.ère) n'est réellement dupe.
(Je met aussi le féminin, parce que le cas existe, mais il est évident que dans une société patriarcale, c'est la réussite de l'homme qui passe par le fait d'exhiber à son bras une femme dont la beauté sera un trophée...)
Par ailleurs, il y avait eu je crois un article dans Madmoizelle sur le témoignage d'une jeune femme ayant vécu une relation avec un "sugardaddy", article assez long et à l'analyse très intéressante, assez poussée, de mémoire...
EDIT : Le voici https://www.madmoizelle.com/etudiante-prostitution-temoignage-946169
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