J'aime bien les débats sur l'euthanasie, comme sur le mariage gay, l'adoption homosexuelle et toutes les questions qui tournent autour, au final, de la possibilité de choisir sa vie, et la fin de celle-ci.
Je suis d'origine belge, mais je vis en France depuis quelques années maintenant. Et comme beaucoup de mes compères du nord, j'ai bien souvent du mal à comprendre les Français et leurs débats. C'est comme pour le cannabis et la prostitution d'ailleurs... Mais ça, c'est hors sujet. Le fait est que pour un pays défendant les droits de l'homme de puis 1789, il y a chez certains une tendance à oublier que les questions soulevées ne devraient, à mon sens, n'avoir qu'une seule réponse : laisser le droit, aux hommes comme aux femmes, de choisir s'ils veulent changer de sexe ou mourir un peu plus tôt que prévu.
On se dit respectueux du libre arbitre, de la volonté de chacun à choisir sa vie, sa religion et sa façon de vivre, mais mine de rien, il y a de sacrés nids de poules sur la route.
Pour ce qui est de l'euthanasie et de ses dérives, comme cela a déjà été dit, c'est un peu exagéré. En Belgique, il y a la Commission fédérale belge de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie composée de 8 médecins, 4 juristes et 4 personnes issues des milieux chargés de la problématique des malades atteints d’une maladie incurable. Elle examine tous les mois les formulaires de demande, contrôle la procédure (qui est franchement complexe) et se prononce sur la validité de la demande. J'ai eu comme prof un des 4 juristes de la Commission et franchement, le cours sur la procédure de l'euthanasie a été le plus compliqué de ma vie...
La question de la dérive en fait ne se pose que si l'état ne met pas suffisamment de moyens de protection en place. C'est un peu son taff » de bien faire les choses. Par contre, il n'est pas là pour dicter aux gens la manière dont ils doivent vivre ou mourir, ça me semble évident.
Je suis d'origine belge, mais je vis en France depuis quelques années maintenant. Et comme beaucoup de mes compères du nord, j'ai bien souvent du mal à comprendre les Français et leurs débats. C'est comme pour le cannabis et la prostitution d'ailleurs... Mais ça, c'est hors sujet. Le fait est que pour un pays défendant les droits de l'homme de puis 1789, il y a chez certains une tendance à oublier que les questions soulevées ne devraient, à mon sens, n'avoir qu'une seule réponse : laisser le droit, aux hommes comme aux femmes, de choisir s'ils veulent changer de sexe ou mourir un peu plus tôt que prévu.
On se dit respectueux du libre arbitre, de la volonté de chacun à choisir sa vie, sa religion et sa façon de vivre, mais mine de rien, il y a de sacrés nids de poules sur la route.
Pour ce qui est de l'euthanasie et de ses dérives, comme cela a déjà été dit, c'est un peu exagéré. En Belgique, il y a la Commission fédérale belge de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie composée de 8 médecins, 4 juristes et 4 personnes issues des milieux chargés de la problématique des malades atteints d’une maladie incurable. Elle examine tous les mois les formulaires de demande, contrôle la procédure (qui est franchement complexe) et se prononce sur la validité de la demande. J'ai eu comme prof un des 4 juristes de la Commission et franchement, le cours sur la procédure de l'euthanasie a été le plus compliqué de ma vie...
La question de la dérive en fait ne se pose que si l'état ne met pas suffisamment de moyens de protection en place. C'est un peu son taff » de bien faire les choses. Par contre, il n'est pas là pour dicter aux gens la manière dont ils doivent vivre ou mourir, ça me semble évident.