Je l'ai rejoint hier soir, après mon examen, pour boire un cocktail et manger des nachos. Je me suis mise à pleurer parce qu'on a, encore une fois, parlé de l'année prochaine. Et que chacun cherche à convaincre l'autre que l'Angleterre/l'Australie, c'est mieux.
J'ai pleuré parce que je ne sais plus si j'ai vraiment fait mon choix, depuis quelques temps je me suis focalisée sur Londres en oubliant presque toutes les autres opportunités, je me suis braquée et je ne voulais plus rien voir d'autre (c'est tout moi ça...).
Et puis, il m'a aidé à lister les raisons pour lesquelles je voulais tant partir en Europe. En fait, il n'y en a pas tant que ça. A part mon envie de commencer vraiment ma licence par correspondance l'année prochaine, c'est juste de l'appréhension. Et c'est aussi le fait que, pour le moment, je ne me vois pas en Australie, sans trop savoir pouvoir, je le sens pas, j'ai peur de pas être à ma place.
Bah oui, mais si je pars en Angleterre, je vais perdre mon homme, et si cette licence ne me plait pas tant que ça, je vais vraiment m'en mordre les doigts. Parce qu'il faut pas rêver, question timing on pourrait se voir tous les trois mois, mais financièrement ça ne sera pas possible du tout.
On s'est promis de bien regarder tous les deux toutes les modalités, de peser le pour et le contre pour toutes les opportunités qu'on a, et de faire le meilleur choix d'ici fin janvier (on doit faire notre liste de voeux début février).
J'ai pleuré des tas de fois, je m'en veux parce que j'avais plus besoin de me détendre après mon exam, mais c'est tellement dur comme choix. Il ne me force à rien du tout, mais il est en train de me convaincre petit à petit à partir avec lui. En emportant des dizaines de bouquins dans une grosse malle si je renonce à ma licence, peut être pas faite pour moi.
Je ne suis encore sure de rien, mais je suis sure d'une chose: pour rien, rien au monde je le laisserai filer. C'est beaucoup trop beau.
Et ça s'est fini en "non, j'm'en fout, j'pars avec toi !"
Et on en est venu à se demander ce qu'il se passerait aussi, si on se séparait pendant cette année à l'étranger. Si on part tous les deux, on va vivre tous les deux. Ca ne me fait pas peur, je me sens prête, lui aussi pense qu'on y arrivera. Mais si ça capote, on n'en sait rien, tout peut arriver...
Fichue indécision...