Tout ce que deux ans de couple libre m’ont apporté

[Choco1]

C'est super intéressant de lire toutes les réactions et de constater à quel point la vision du couple diffère d'une personne à l'autre. Personnellement un partenaire pour moi, c'est quelqu'un sur qui je pourrais toujours compter et qui m'accompagnerait dans les moments de la vie.

Je me suis évidemment questionnée sur mon positionnement mono/poly et j'ai choisi de rester mono. Je ne pense pas (contrairement à ce que certains messages laissent à supposer) qu'être poly soit l'aboutissement du couple. Il n'y a pas d'aboutissement. Chacun fait selon sa personnalité et ses envies. L'important je pense, c'est de déconstruire la norme en se posant au moins une fois la question. Mais il n'y a pas de recette miracle au couple. L'important est de se poser les bonnes questions et de s'écouter.

 

[Bree_]

@greenapple : Oui, c'est sur qu'on peut aussi rétorquer que ce n'est pas la longévité d'une relation qui importe.
Je peux comprendre qu'on voit les choses comme ça, mais c'est vrai que j'ai beaucoup de mal à supporter l'idée, l'idée de la fin me bourre d'angoisse.

La fin ne veut pas dire l'échec.. je l'ai souvent lu.

Mais quand je repense à la relation très forte que j'avais avec mon meilleur ami jusqu'à 20 ans.. je ne pense qu'à l'échec et au gâchis final. Et clairement ce serait un anéantissement que mon couple se termine. Je suis trop imprégnée du concept de l'amour toujours. Je ne pourrais pas donner ce que je donne si je ne me convainquais pas de cette "garantie"

Du coup, clairement , une relation polyamoureuse ne me rendrait pas heureuse, dans le sens où je ne pourrais pas mener plusieurs histoires avec cette certitude

(Indépendamment de la possessivité et de la jalousie qui me caractérisent aha)

 

[stelly224@]

Maintenant que j'y pense, j'ai vu un article de ce genre sur Rockie (je crois n'hésitez à confirmer pour moi) qui décrivait la situation inverse. Le jeune femme avait voulu faire l'expérience du couple libre avec son copain et ça s'est très mal passé pour elle. Le modèle du couple libre correspondait parfaitement à son copain qui était épanouie alors qu'elle tombait en dépression. Elle a eu du mal à communiquer son mal être de peur d'être perçue comme une personne intégrée au modèle traditionnelle. Finalement, elle en a parlé à son mec et à la fin, elle disait avoir commencé une thérapie car, l'expérience avait fait remonter de vieilles blessures, notamment affective. Ce serait intéressant de confronter ces deux témoignages. Car autant pour celui ci, la madz a réussi à trouver un équilibre dans son couple et à s'épanouir, autant pour l'autre femme, ça l'a mené à la dépression (l'article était vraiment poignant, après je ne suis pas sûre donc si quelqu'un l'a vue ce serait cool de me dire que je ne me suis pas trompée ). Pour ma part, je ne suis pas sûr que cela me conviendrait. Je suis assez indépendante mais aussi fidèle et très engagée dans la relation. Je pense que c'est aussi une question personnelle, un rapport à soi même et à sa propre notion d'affectivité. La madz de Rockie avait mentionné que contrairement à son gars, elle était pas motivé à avoir des rapports avec d'autres personnes. Là où son mec sortait voir d'autres filles, elle ne sortait pas. Il y a donc eu un déséquilibre dès le départ. Je pense me retrouver dans une situation similaire, à savoir que mon mec sort avec d'autres personnes et moi je n'ai ni l'envie, ni l'énergie de faire la même chose. Même si le couple à une bonne base et qu'il y a eu une communication au départ, on voit la différence entre ce qu'on imagine et ce que l'on vit. Pour le coup au delà du couple, le modèle touche à une part très intime de nous et je ne crois pas que beaucoup de personnes seraient capable de franchir le cap.

 

[greenapple]

@Bree_ : la longévité que je mentionne est celle qui est louée socialement et qui est la base de toutes les "vraies" unions. "Jusqu'à ce que la mort nous sépare" qu'iels disent. C'est pas moi qui l'a inventé. (surtout pas!!!)
Il ne faut pas oublier non plus les raisons structurelles qui peuvent garder des personnes ensembles pour des raisons de codépendance financière par exemple.

Dans mon cas, ce qui m'importe le plus, c'est la longévité d'une relation de manière saine et épanouissante pour les deux.

Pour les personnes qui comptent vraiment pour moi et pour qui je compte, j'ose espérer qu'on trouvera toujours le moyen de faire relation, quitte à faire évoluer le lien pour qu'il dure et continue à nous nourrir. Ça peut être de conserver une amitié avec un·e ex, ou alors de changer les contours d'une relation amoureuse, ou alors pour une amitié de recoller les morceaux (s'il en reste à recoller). Je n'ai pas non plus envie de perdre les personnes qui me sont chères, mais je n'ai pas envie de donner plus de centralité ou d'importance à l'une ou à l'autre, basé sur l'existence ou non de relations sexuelles ou de partager un foyer ou une progéniture.

 

[marinatomo]

Merci à vous pour votre partage, je suis personnellement convaincu que la liberté dans le couple est l'un des piliers de la longévité du couple, mais également du bonheur des deux partenaires. Cela m'a personnellement permis de m’épanouir. Contrairement à mes précédentes relations, j'ai actuellement bien moins de conflits et nos moments passés ensemble sont bien plus fort. La confiance que nous avons est à un autre niveau. Je pense surtout que cela permet d'avoir une ouverture d'esprit et d'avoir une vision différente du couple qui nous a été imposée depuis notre plus jeune âge. J'ai énormément appris sur moi même ainsi que sur les choses que j'acceptais ou nous. Le fait de vivre sans jalousie au quotidien est un véritable changement également.

 

[Membre supprimé 370517]

Spoiler: Monogamie

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Édit : orthographe