En fait je crois que ce qui me met mal à l'aise dans cette question c'est qu'on oppose sécurité et liberté. C'est moi ou c'est une tendance qui empire depuis les attentats?
Il n'y a pas de liberté sans un minimum de sécurité. Ce minimum dépendant fortement des personnalités. Si je suis libre d'aller balader mon chien en forêt c'est parce que je m'y sens en sécurité, bien que le risque 0 n'existe pas. Le taux de probabilité de tomber sur des brigands cagoulés version far west est plus que faible, je ne risque pas de marcher sur une mine, et, en France, mes risques de rencontrer un animal mettant ma vie en péril est quand même faible.
Alors bien sur il y a celles et ceux qui partent au Kenya sur un coup de tête avec un passeport et un sac à dos et celles et ceux qui prennent une trousse de pharmacie pour aller chercher des champignons. On est libre de s'imposer nos propres contraintes pour profiter au mieux de notre liberté.
Si la sécurité ce fait au détriment de la liberté elle n'a plus de sens puisque la sécurité vise à nous rendre libre.
En ce qui concerne la vie professionnelle en ce moment je suis intérimaire ne trouvant pas dans ma branche. Pour moi l'intérim (travail précaire et incertain) était la sécurité en sortant de l'école et m'a permis de retrouver ma liberté (notamment de quitter le domicile parental et d'avoir mon propre chez moi). Comme l'intérim est un milieu incertain, avec des périodes compliqués, il y a des phases de véritables épuisement et fatigue morale. Seulement j'ai des sécurités (argent, droits de chômages réguliers pour les périodes creuses, la certitude que le téléphone finira par sonner à un moment donné sans que j'ai à "m'imposer" la difficile épreuve de postuler pour un CDD alimentaires pas passionnants : on ne m'a jamais demandé d'écrire une lettre de motivation pour faire un inventaire !) et mes libertés (quand je n'ai pas de missions je peux organiser mon temps et ma recherche de job comme je l'entend, je n'ai pas de compte à rendre, même si je suis écoeurée par les discours sur les "assistés du chômages" je suis soulagée de ne pas entrer dans cette case aux yeux des pédants qui pensent sincèrement qu'un chômeur est un ado attardé devant la télé en pijamas toute la journée..., je peux librement disposer de mon argent et de mon temps)
Pour autant j'espère que cette situation ne va pas durer, je garde l'espoir d'un cdi ou long cdd dans ma branche qui me donnerait sécurité et liberté sur le long terme et où je me sentirais valorisée professionnellement parlant.
Il n'y a pas de liberté sans un minimum de sécurité. Ce minimum dépendant fortement des personnalités. Si je suis libre d'aller balader mon chien en forêt c'est parce que je m'y sens en sécurité, bien que le risque 0 n'existe pas. Le taux de probabilité de tomber sur des brigands cagoulés version far west est plus que faible, je ne risque pas de marcher sur une mine, et, en France, mes risques de rencontrer un animal mettant ma vie en péril est quand même faible.
Alors bien sur il y a celles et ceux qui partent au Kenya sur un coup de tête avec un passeport et un sac à dos et celles et ceux qui prennent une trousse de pharmacie pour aller chercher des champignons. On est libre de s'imposer nos propres contraintes pour profiter au mieux de notre liberté.
Si la sécurité ce fait au détriment de la liberté elle n'a plus de sens puisque la sécurité vise à nous rendre libre.
En ce qui concerne la vie professionnelle en ce moment je suis intérimaire ne trouvant pas dans ma branche. Pour moi l'intérim (travail précaire et incertain) était la sécurité en sortant de l'école et m'a permis de retrouver ma liberté (notamment de quitter le domicile parental et d'avoir mon propre chez moi). Comme l'intérim est un milieu incertain, avec des périodes compliqués, il y a des phases de véritables épuisement et fatigue morale. Seulement j'ai des sécurités (argent, droits de chômages réguliers pour les périodes creuses, la certitude que le téléphone finira par sonner à un moment donné sans que j'ai à "m'imposer" la difficile épreuve de postuler pour un CDD alimentaires pas passionnants : on ne m'a jamais demandé d'écrire une lettre de motivation pour faire un inventaire !) et mes libertés (quand je n'ai pas de missions je peux organiser mon temps et ma recherche de job comme je l'entend, je n'ai pas de compte à rendre, même si je suis écoeurée par les discours sur les "assistés du chômages" je suis soulagée de ne pas entrer dans cette case aux yeux des pédants qui pensent sincèrement qu'un chômeur est un ado attardé devant la télé en pijamas toute la journée..., je peux librement disposer de mon argent et de mon temps)
Pour autant j'espère que cette situation ne va pas durer, je garde l'espoir d'un cdi ou long cdd dans ma branche qui me donnerait sécurité et liberté sur le long terme et où je me sentirais valorisée professionnellement parlant.