"Plus cette partie du cerveau est développée, plus les personnes procrastineront parce qu’elle anticipent plus facilement les conséquences négatives de leurs actions." Il m'avait semblé, à la lecture de cette phrase, que cela devrait être l'inverse (Plus cette partie du cerveau est développée, MOINS les personnes procrastineront parce qu’elle anticipent plus facilement les conséquences négatives de leurs actions) : je considérais qu'on procrastinait parce qu'on ne mesurait pas assez l'impact négatif que cela aurait par la suite (je pensais que dans cette phrase, le mot "actions" désignait en fait l'action de procrastiner). J'ai vu d'ailleurs que cette phrase a aussi troublé Yeat, qui demande "Mais pas anticiper les conséquences négatives de leur inaction?". Cependant, je viens de vérifier dans l'abstract de l'article scientifique lui-même, et la transcription est bien correcte : "Our results demonstrate a significant negative correlation between decision-related action orientation (AOD) and amygdala volume", donc "grosse amygdale" corrélée à "faible activité" (procrastination). OK, donc, mais si ça veut dire qu'on procrastine en fait parce qu'on craint l'impact négatif de toute action, ça ne me paraît pas très convainquant ! Par exemple, on sait très bien que ne PAS ranger sa chambre ou faire son boulot AURA certainement des conséquences négatives, hélas très prévisibles (bordel, engueulade dans le 1er cas, licenciement dans le second...), donc on devrait justement en être douloureusement conscientes (avec notre grosse amygdale de procrastineuse patentée), alors que les conséquences négatives de ces même actions paraissent au minimum douteuses, voire inexistantes (même avec beaucoup de mauvaise foi, on SAIT que c'est BIEN de le faire, c'est juste qu'on a pas envie...). Du coup, je ne vois pas du tout la logique du raisonnement...