J'ai des amis fous d'I-phone qui passent leur temps dessus, même en soirée avec des gens, qui les mettent en avant à la moindre occasion et en discutent entre eux. Ça me rend la chose encore plus énervante.
Je n'aime pas l'I-phone pour tout un tas de raisons que je ne vais pas développer, et c'est clair que, quand je vois quelqu'un avec un I-phone, involontairement je vais avoir un mauvais apriori. C'est comme si je vois quelqu'un habillé en Dsquared ou qui écoute Phoenix. Avant même de réfléchir, je vois quelque chose que je n'aime pas associé à un individu que je ne connais pas et que donc je cherche forcément à cerner, à définir, donc ma première impression est négative. Je n'arrive pas à rester imperméable à tout jugement de surface, c'est un mécanisme tellement ancré dans nos comportements, et en même temps qui me semble naturel, se faire un idée sur les premiers signaux, pour évaluer le danger, les bénéfices potentiels, décider du comportement à adopter, mécanisme adapté à notre environnement contemporain et à ses codes. Même avec une forte volonté d'indépendance, l'appartenance à une communauté (informelle) s'affiche par ces signes extérieures, plus ou moins discrets - une communauté peut être involontaire et implicite, définie par un centre d'intérêt ou un goût commun; un cran plus loin, cette communauté primaire est associée à un cercle d'attributs qu'on estime rattachés à son objet principal, de par nos expériences personnelles et l'inconscient collectif. Je ne vois pas comment éviter ce mécanisme. Revoir son jugement, se forcer à ne pas se tenir à ses aprioris, oui, c'est possible. Mais honnêtement, je n'en ai pas toujours l'envie ni la motivation.
Je n'aime pas l'I-phone pour tout un tas de raisons que je ne vais pas développer, et c'est clair que, quand je vois quelqu'un avec un I-phone, involontairement je vais avoir un mauvais apriori. C'est comme si je vois quelqu'un habillé en Dsquared ou qui écoute Phoenix. Avant même de réfléchir, je vois quelque chose que je n'aime pas associé à un individu que je ne connais pas et que donc je cherche forcément à cerner, à définir, donc ma première impression est négative. Je n'arrive pas à rester imperméable à tout jugement de surface, c'est un mécanisme tellement ancré dans nos comportements, et en même temps qui me semble naturel, se faire un idée sur les premiers signaux, pour évaluer le danger, les bénéfices potentiels, décider du comportement à adopter, mécanisme adapté à notre environnement contemporain et à ses codes. Même avec une forte volonté d'indépendance, l'appartenance à une communauté (informelle) s'affiche par ces signes extérieures, plus ou moins discrets - une communauté peut être involontaire et implicite, définie par un centre d'intérêt ou un goût commun; un cran plus loin, cette communauté primaire est associée à un cercle d'attributs qu'on estime rattachés à son objet principal, de par nos expériences personnelles et l'inconscient collectif. Je ne vois pas comment éviter ce mécanisme. Revoir son jugement, se forcer à ne pas se tenir à ses aprioris, oui, c'est possible. Mais honnêtement, je n'en ai pas toujours l'envie ni la motivation.