J'arrive après la bataille, mais je pense que le "viol s'en s'en rendre compte" peut s'appliquer si on parle de gamins qui n'ont aucune expérience sexuelle ou presque. Un garçon d'une petite vingtaine d'années ou moins qui ne se rend pas compte qu'une fille a changé d'avis/cède de peur de refuser et de le vexer, surtout s'il est ivre, je peux le concevoir. Je ne dis pas du tout qu'il n'est pas à blâmer, attention. Mais je pense que c'est différent d'un homme plus âgé/plus expérimenté qui pense "allez, j'insiste et/ou je la fais culpabiliser, j'ai envie moi merde" et qui ensuite fait l'étonné en disant que ce n'est pas un viol puisqu'elle n'a pas dit non et que, de toutes façon, parce que [insérer ici excuse à gerber], elle lui "doit" des relations sexuelles. *goldlion;4780242 a dit :mymy;3768672 a dit :CalixteH.;3768647 a dit :Je suis à moitié d'accord avec ce que tu dis.
Une personne qui ne dit pas qu'elle ne veut pas pour "avoir la paix", j'assimile quand même ça à un viol.
Et j'ai du mal à imaginer qu'il n'y a pas une pression psychologique qui se serait immiscée dans ce couple.
Mais même en admettant que l'autre n'ait pas compris qu'elle ne voulait pas parce que ce n'était pas dit clairement, ça reste un viol. Peut-être un peu comme un homicide involontaire à la limite : un viol sans l'intention de violer (punaise, je me fais violence pour écrire ça... ).
Oui, je comprends ce que tu veux dire. Mais tout le monde n'est pas très doué pour lire les signaux "non verbaux". Alors si une femme (pour résumer on va faire victime femme, agresseur homme, hein...) est au lit avec un homme, qu'il l'embrasse, etc, et qu'il devient entreprenant ; que la femme pense, à part soi "Pff, j'ai pas envie..." mais ne dit rien et se contente de ne pas être super enthousiaste physiquement...
Oui, je comprends que c'est un viol dans le sens où le consentement n'était pas présent, mais peut-on dire que l'homme est conscient du viol ? Je ne pense pas. Il ne le saura probablement jamais, et si la femme le lui dit un jour ("Oui, mais ce soir-là, je ne voulais pas !"), je comprendrais qu'il soit surpris. Bien sûr, il y a une pression psychologique, qui peut venir du couple, si c'en est un, ou tout simplement de la société (par exemple une fille qui ramène un "plan cul", se rend compte une fois au lit qu'elle n'a pas envie de lui, et va jusqu'au bout sans rien dire parce que "Bon, c'est comme ça que c'était prévu"), mais est-ce qu'on peut vraiment considérer coupable un agresseur qui ne savait pas qu'il commettait une agression ? C'est vraiment complexe
C'est vieux je sais mais ça pique toujours un peu de tomber sur des choses comme ça :/
Quand un des partenaires n'interagit pas, peu, se force à le faire, ça doit éveiller les soupçons de l'autre partenaire sur son consentement... Et généralement les gens qui continuent le rapport malgré ces signaux en ont conscience. Ils doivent savoir que l'autre n'a pas envie mais c'est le leur qui compte. C'est du viol, et je pense que majoritairement, ils savent ce qu'ils font, même si ils ne l'appellent pas "viol".
Je trouve ça déresponsabilisant pour les agresseurs de dire qu'on peut comprendre qu'ils ne "savaient pas". Et même si c'est vieux, faisant parti de celles qui ont fait les frais de ces viols conjugaux, de ces rapports forcés ou "ouais bon elle a pas envie mais si j'insiste ou si je la fais culpabiliser ça le fera", j'avais quand même envie de réagir au cas ou ça en aurait blessé d'autres que moi.
Un Oui forcé est un non.
Un rapport sexuel sous la contrainte, quelle qu'elle soit, est un viol. Et qu'on ne me fasse pas croire que quelqu'un qui ne consent pas ne se voit pas, surtout si les rapports considérés sont répétés comme au sein d'un couple...
Bisous !
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