@Skjaldmö @irisetrose bien sûr que ça se trouve il sera équilibré, grandira dans un foyer aimant et tout ça. Mais comment lui expliquer sa naissance ? Parce qu'en gros, là, le môme, il grandit dans un cadavre. Et puis les proches, à l'heure actuelle, ne veulent pas de cet enfant. Ils voient ce foetus comme un obstacle, celui qui empêche cette femme de partir en paix.
Et tout ce qui est la vie intra-utéro, qui a un influence sur le développement du bébé, il se passe quoi ? Quand l'enfant essaiera d'interagir avec l'extérieur, cherchera à écouter la voix de sa mère, il trouvera quoi ?
Dans un cas comme dans l'autre, la société choisira : faire vivre cet enfant (avec le risque de tout ce que ça induit) ou faire mourir cet enfant (avec en effet, le risque de le priver de vie). Dans un cas comme dans l'autre, il n'aura pas son mot à dire.
Je pense que la notion de risque n'est pas pertinente ici. En effet, on peut imaginer plein d'incidences de cette situation sur cet enfant, s'il vit. Mais si on le tue, on ne "risque" pas de le priver de vie : on le tue, point barre.
J'ai l'air d'avoir un avis très tranché sur la question mais en fait ce n'est pas le cas... Cette situation me questionne beaucoup et, en vérité, quelle que soit l'option retenue, tout me semble triste et glauque, parce que c'est ainsi qu'est cette situation... Mais je trouve plus cohérent de lui sauver, tant que possible, la vie.