@Naudhiz Je comprends ton point de vue, c'est pourquoi je vais essayer d'être plus claire (je me suis probablement mal exprimée).
Je ne fais pas partie des Gardiens du Temple comme tu peux l'imaginer, et je n'ai pas posté ce commentaire plus haut pour jouer les vieux barbus qui râlent contre les jeunes, loin de moi cette intention, car comme toi, ce genre d'attitude me hérisse le poil.
Ce que je voulais dire, c'est qu'avant que l'urbex n'explose, il y a maintenant 5 ou 6 ans, ce qui intéressait les urbexeurs était l'architecture des lieux en friche. Révéler la structure interne, la beauté de la construction et sa décadence. Ainsi, un manoir comme un ancien entrepôt industriel faisaient le job, puisque ce sont les murs que l'on venait voir et surtout
photographier (mais je vais y revenir).
Aujourd'hui, ce que je décrie, c'est que la tendance s'est totalement inversée. Aujourd'hui, les urbexeurs de la nouvelle génération ne s'intéressent plus qu'aux châteaux (et leurs dérivés : manoirs, domaines, villas....), si possible richement décorées (moulures, fresques, lambris, stucs...) et encore mieux : richement meublés. L'idée est de photographier tous ces trésors et pourquoi pas se servir au passage. On voit cette tendance avec des exemples caractéristiques : château de la forêt (Moulbaix), château sous les nuages (Livet sur Authou -oui je donne les lieux mais OSEF ces spots sont méga-connus et inaccessibles depuis belle lurette-), château Sécession (dans un bled paumé du côté d'Amiens) et le tout récent château des bustes (en Normandie, celui-là je reste floue car il n'a pas -encore- été ravagé).
Le point commun aux quatre lieux que je viens de citer ci-dessus ?
AUCUN n'était abandonné.
AUCUN.
Ils étaient soit fermés pour rénovations, soit une résidence secondaire, soit fermés car le propriétaire était en maison de repos/retraite.
Et c'est là où le bât blesse. L'urbex est la visite de lieux
abandonnés afin de les photographier.
Tu saisis où je veux en venir ?
L'urbex est devenu une pratique consistant à entrer par effraction dans des propriétés privées.Plus de photographier des lieux abandonnés pour immortaliser la beauté de vieilles structures en décrépitude.