Usul parle de la génération Y, ces jeunes « désabusés »... qui changeront peut-être le monde

[Margay]

@honeyspoon_ Ce qui fait un peu mal avec les entreprises c'est l'écart de salaires entre le patron et les employés (bon, j'ai pas mes sources mais voilà ^^), avant l'écart était de 1 à 30 max, maintenant, il peut atteindre un écart de 1 à 300, ce qui est plutôt énorme (mais je parle pas pour les PME )
Donc encore une fois, y'a encore un problème de redistribution...

 

[honeyspoon_]

@Margay Haha tu fais bien de le dire et je suis bien placée pour te croire, les patrons sont radins et souvent pour de mauvaises raisons - même pas fichu de payer ses propres employés en temps et en heure, pire ils trouvent un moyen de gratter sur la gratification d'un stagiaire qui ne gagne déjà pas grand chose -> vécu dans une SARL mais le point positif est qu'ils se sont retrouvés en redressement judiciaire. Ces gens-là ne savent plus comment faire entrer l'argent et ont les yeux plus gros que le ventre. Cet écart pourrait ne pas être gênant s'il ne plaçait pas les autres en situation précaire (employés et consommateurs). Cet écart est également supposé profiter à l'entreprise et investir dans de nouvelles opérations, pas pour s'acheter une nouvelle voiture ou refaire sa salle de bain...

 

[Myrtille_]

@Vish

Le problème des associations, c'est qu'elles ne proposent pas un combat global. Elles ne peuvent pas changer les choses puisqu'elles servent juste à permettre au "système" (je déteste ce mot, désolée) de perdurer en palliant aux problèmes que pose l'état, qui devraient être réglés par lui.

Sinon, il est certain que l'on peut regarder certains pays d’Amérique du Sud qui fonctionnent selon un système démocratique et égalitaire. Notamment le Venezuela, la Bolivie, l'Equateur et l'Uruguay, parce que je sais pas si on peut trop parler de démocratie avec Cuba... D'ailleurs, il y a le documentaire Les ânes ont soif qui reprend la venue du président équatorien en France (Rafael Correa) et montre comment les médias français n'en ont absolument pas parlé (sauf le Monde Diplomatique qui lui a laissé une tribune) alors que l'économie du pays n'est jamais allé aussi bien dans ce pays qui a mis en place énormément de mesures sociales !

 

[T_chouda]

Un média qui parle d' Usul, et en bon terme ? je lis ça tous de suite !
Je trouve les vidéo d'Usul très bonne, très éducatif tous en laissant le choix d'avoir son avis. Et je respecte.
Jamais on m'a dit génération Y, par contre c'est vrai que je me pose des questions ...Pourquoi faire une chose alors que c'est débile ?
Il y a longtemps j'avais lu dans un fanzine qui parlait des manif lycéenne cette phrase "Nous sommes la première génération à savoir que nous vivrons moins bien que nos parent." je la trouve très vrai.
Révolution : Une partie des jeunes que j'ai pu rencontré s'en foute, l'autre est intéressé...
On fait tous pour nous faire rentrer dans le moule....En laissant pas mal de gens sur le carreaux.
Pourquoi pas une révolution ? une vrai rapide, sans drapeaux et sans idiologie raciste ou xenophobe! Pourquoi pas, et je pense que ça pourrait marcher si les gens admettais qu'on va droit dans le mur. Et quand les CRS taperont leurs enfants, leurs neveux, leurs cousin, il y aura peut être moyen de réfléchir !
Ensemble, en tant qu'humaine, nous pouvons changer les choses !

 

[salomeplume]

Comme beaucoup d'autres Madz je suis assez mitigée sur l'idée qu'une révolution pourrait avoir lieu.

Il reste une trop grande part de la génération Y qui est bien trop ancrée dans des principes matérialistes.
Quand je vois comme on me rappelle sans cesse qu'il faudrait "quand même que j'achète un Iphone un jour" (sinon je risque d'avoir l'androïte aigüe ou le syndrome de non-Appleisation je suppose) je me rends compte que les idéaux d'une large part ma génération ne sont pas totalement ceux que j'espérais.
Cependant il y a des gens extrêmement conscients dans cette génération avec qui j'ai des discussions très intéressantes et constructives, donc je suis partagée.
Une révolution, peut être, mais probablement pas à l'initiative de la majorité.

 

[Myrtille_]

Comme beaucoup d'autres Madz je suis assez mitigée sur l'idée qu'une révolution pourrait avoir lieu.

Il reste une trop grande part de la génération Y qui est bien trop ancrée dans des principes matérialistes.
Quand je vois comme on me rappelle sans cesse qu'il faudrait "quand même que j'achète un Iphone un jour" (sinon je risque d'avoir l'androïte aigüe ou le syndrome de non-Appleisation je suppose) je me rends compte que les idéaux d'une large part ma génération ne sont pas totalement ceux que j'espérais.
Cependant il y a des gens extrêmement conscients dans cette génération avec qui j'ai des discussions très intéressantes et constructives, donc je suis partagée.
Une révolution, peut être, mais probablement pas à l'initiative de la majorité.

C'est intéressant parce que j'ai lu un livre il y a peu (je pense que c'est dans Premières Mesures Révolutionnaires de Eric Hazan) qui disait que les révolutions se faisaient toujours contre une majorité. Je ne me souviens plus pourquoi il dit ça mais il me semble que c'est parce que la majorité reste toujours passive (à l'image des 95% des gens qui n'ont été ni résistants ni collaborateurs pendant la seconde guerre mondiale).

Il me semble assez clair qu'en ce moment, il est assez difficile d'entrevoir une révolution. Seulement de nombreuses luttes isolées existent un peu partout en France. Dans les ZAD, dans les banlieues, chez les sans-papiers, avec le mouvement féministe qui prend de plus en plus d'ampleur, etc. Mais aussi des organisations formelles ou informelles fondées autour de journaux, d'associations, de squats ou même de partis politiques ou de syndicats. Pour fréquenter ces luttes ainsi que ces organisations depuis quelques années, je dois dire que celles-ci sont en large expansion (les manifestations concernant l'assassinat de Rémi Fraisse par la police à Nantes ou Toulouse étaient par exemple monstrueuses). J'étais il y a quelques mois dans une librairie pour un débat autour du livre A Nos Amis du Comité Invisible, nous étions près d'une centaine. Il y a quelques années, nous aurions été tout au plus 15. De nombreuses personnes sont déjà organisées, ont construit du commun et Il suffirait donc que des actions se coordonnent pour pouvoir créer des mouvements. C'est pourquoi il est important de ne pas rester chez soi à veiller le moment opportun mais à créer du lien social qui augmenterait la probabilité d'un changement progressiste de façon exponentielle !

Pour les sceptiques, je recommande le visionnage de cette vidéo issue du colloque "Penser l'émancipation" qui à pour titre Au-Delà Du Capitalisme, avec le cher Frédéric Lordon à l'intérieur. Au début on pense ne rien comprendre à ce qu'il dit puis tout s'éclaire !
(attention, la vidéo a été mise en ligne par le Cercle Des Volontaires qui est une organisation réactionnaire)