Veille Permanente Végétarisme

[katnissvsw]

Puchu La différence entre le végétal et l'animal, c'est qu'il n'a pas de système nerveux donc un légume ne va pas souffrir si tu l'arrache de terre.
L'homme omnivore se croit au dessus de tout puisqu'il se croit légitime pour tuer une bête en partant du postulat qu'il ne souffre pas.

 

[tom-chaton]

@MeineLiebe
Oui voilà c'est ça ! :chat:

 

[nemaven]

Et si l'auteur de cet article est si sensible à la souffrance des végétaux, il devrait arrêter la viande car à son avis les animaux qu'il mange sont nourris avec quoi principalement ? ><'

 

[tom-chaton]

@Maven "La souffrance fait partie de la vie."

 

[tom-chaton]

@pieris
S'efforcer de manger bio, faire l'effort de devenir végétalienne sont des actions fortes.
Ca n'a rien d'égoïste du tout et c'est très bien une multiplication de "gouttes dans l'océan".

Ce message n'est pas très clair donc je résume :

 

[mlle-pigut]

@Puchu la personne que tu cites (vu dans l'Express) semble se montrer incapable de penser en dehors de la hiéarchisation. Je peux te donner ici mon avis, peut être que ça t'aidera à trouver tes mots à toi.

Spoiler

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De nombreuses personnes pensent le monde selon des degrés, c'est le cas avec la chaîne devenue pyramide alimentaire dont l'humain serait le top. Les omnivorent pensent en effet souvent que l'humain étant en haut de cette sorte d'échelle grâce à sa supériorité, il est "normal" qu'il mange les autres animaux. Il y a bien ici un rapport hiérarchique.
Personnellement, je ne me pense absolument pas au dessus de tout en tant que végétarienne/vegan et humaine, mais pas au dessous non plus. Je me considère comme faisant partie d'un tout en ne catégorisant pas les autres êtres comme supérieurs ou inférieurs à moi. Et au delà de nos différences, j'accorde à tous le même droit à la vie et au bien-être.
En conclusion, je crois que ce qui embête la personne que tu cites c'est qu'elle s'imagine être au palier le plus élevé d'une l'échelle des êtres et qu'elle pense que les végéta*iens se encore veulent au dessus de ça. Ce qui lui est apparemment insupportable. Elle ne réalise pas que l'on peut aussi penser autrement qu'à travers cette hiérachisation.

Pour ce qui est de la souffrance des animaux contre la souffrance des végétaux, c'est juste de la mauvaise foi.
En effet, cette personne ne s'intéresse d'habitude probablement ni à la souffrance des autres animaux, ni à celle des végétaux, mais lorsque l'on parle de végétarisme, subitement, le sort des végétaux l'intéresse. C'est une simple façon de rendre les propos autour du végétarisme ridicules, ce n'est pas sérieux.
Ce que l'on peut dire c'est que les végétaux n'ont pas de système nerveux et ne seraient donc à priori pas capable de souffrir, d'où la différenciation par rapport aux animaux (mais je ne pense pas pour autant que les plantes soient "inférieures" aux animaux). Toutefois, il est vrai que nous ne savons pas tout sur leurs capacités.
Personnellement, je me soucie des végétaux. Pour se nourrir, le mieux serait donc de consommer des végétaux qui seraient traités de la meilleure façon qui soit (OUT la surexploitation des terres avec pesticides, etc.). De plus, lorsque l'on mange des animaux, eux même ont mangé beaucoup de végétaux durant leur vie, il y a beaucoup de perte. En mangeant directement des végétaux, on consomme donc moins de ces derniers. C'est mathématique, on crée donc moins de souffrance supposée de végétaux.

Pour finir, cette personne affirme que les végétariens honnissent la hiérarchisation. Comme je l'ai dit, pour moi, pas de hiérarchisation, je ne déteste pas pour autant ce terme, je m'en moque simplement dans ce cas. Mais ce qui est drôle c'est qu'elle dit que nous n'aimons pas la hiérarchisation, mais elle nous accuse d'abord de vouloir d'être au niveau le plus haut de cette hiérarchisation... Comment pourrions nous nous voir au niveau le plus haut d'une échelle que l'on appréhende pas ?



@pieris l'égoïsme de ce soucier des autres animaux, c'est ridicule. Au contraire, prendre en compte des êtres différents de nous se rapproche curieusement de la description de l'altruisme. Mais peu importe ce qu'en pensent les autres...

Spoiler

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Pour chaque animal qui souffre, cette douleur est la chose la plus importante pour lui. Mais encore une fois, nous sommes devant le problème de la hiérarchisation. On peut très bien s'occuper des animaux et ne pas considérer que c'est plus ou moins important que d'autres "causes" que l'on peut d'ailleurs très bien défendre également.

L'écologie quant à elle existe pour sauver l'humanité et son style de vie, donc "nous". Si on devait hiérarchiser, on pourrait dire que c'est donc plus égoïste que de penser à la vie de chaque être de chaque espèce. Mais bien sûr, je ne ferai pas la bêtise de penser de cette façon.
Je crois que le problème, c'est encore une fois que ce genre de personne n'arrive pas à penser différemment. Ils s'imaginent probablement que les gens qui mangent bio et sans animaux le font pour leur santé, ou pour ne pas se sentir coupable (ce qui en soit est positif d'ailleurs) et n'imaginent pas d'autres cheminements de pensée.

Pour finir, je voudrais souligner que chaque action compte. Certaines personnes ont déjà essayé de "m'imposer" une manière d'être militant. Certains pensent qu'il faut interpeler des gens dans la rue, d'autres qu'il faut simplement inspirer les gens, d'autres qu'il faut hurler nos idées pendant des manifestations, etc. De mon côté, je pense que selon notre sensibilité, nos capacités, nous militons (même en mangeant "simplement" végétal) de manières différentes et c'est très bien comme ça. Cette variété est positive car nous sommes tous uniques et nous touchons des personnes différentes. Et puis il n'y a pas de petits gestes. En étant "juste" végétarien par exemple, on épargne déjà des dizaines d'animaux dans notre vie.

Enfin voilà... tout ça reste mon avis ici et maintenant. A vous de vous forger le votre !

 

[Antigone.]

J'en peux plus des gens qui disent "aimer les animaux", "les adorer", voire qui pensent "c'est mieux que les humains"... et qui sont omnivores
J'ai une amie comme ça qui a un chien, un chat, un oiseau et des poissons, qui les adorent mais alors dès que je parle de végétarisme, je dis la plus grosse connerie du monde.
Ca lui viendrait pas à l'idée de manger son chat ou son chat mais alors la vache ou le cochon, no problem.
Ca m'énerve cette hypocrisie

En quoi est-ce hypocrite ?
Je fais partie de ces gens-là (même si je suis moins catégorique quant au "ne pas manger de chat") et si je comprends que ça rende dingue un végétarien, je ne vois pas l'hypocrisie ?

 

[Galia]

Antigone L'hypocrisie (même si je pense que le mot n'est pas adapté pour le coup mais je comprends ce que tu as voulu dire Leopoldine, du moins je pense) c'est de faire une distinction entre les animaux, entre ceux qui seraient bon à manger et d'autres non. Ici je pense qu'elle voulait dire qu'il était hypocrite de manger de la viande mais sacraliser parallèlement à ça les animaux dits de compagnie (et donc non destiné à la consommation). Du fait de la considération qu'elle donne à ses animaux de compagnies elle pourrait donc faire l'effort de ne pas considérer le végétarisme comme quelque chose d'aberrant.

 

[Antigone.]

Que diriez-vous à un carnivore pour le convaincre d’adopter une diète végétarienne ?
T. L : Je poserais une question toute simple : acceptez-vous que l'on fasse souffrir des animaux juste pour votre plaisir? Si la personne répond "oui" et continue à manger de la viande, je lui dirais que, pour être cohérente, il faudrait qu'elle soit favorable à la suppression des lois anti-cruauté. J'avoue que je n'ai encore rencontré de personne qui se revendique de cette cruelle cohérence. Si la personne répond sincèrement "non", je lui dirais alors qu'il faut qu'elle devienne végétalienne, ou du moins quasi-végétalienne, afin d'être cohérente avec elle-même puisque la nourriture d'origine animale repose, presque toujours, sur une cruauté non nécessaire et souvent effroyable.


Sinon, je pense que pour la plupart des gens qui sont sensible à la cause animale, la dichotomie entre l'animal de compagnie que l'on va aimer, câliner protéger et à côté consommer d'autres animaux auxquels on aura réserver un sort absolument abominable ( d'ailleurs peu de gens veulent voir la réalité en face ou s'en foutent ) est juste incompréhensible . Comment peut-on dire qu'on a une véritable connexion avec son animal, qu'on veut le protéger l'aimer, qu'on à l'impression qu'on le comprend, et à côté faire abattre des milliers ( des millliards) d'animaux de rente pour son unique plaisir ?
Où est la cohérence ?

Où qu'on peut souhaiter que la mise à mort des animaux se fasse le moins cruellement possible.

Tu parles de devenir végétalienne, pourquoi pas 'seulement' végétarienne ?

Il y a sûrement aussi des gens qui ne font pas cette dichotomie tout en mangeant de la viande, non ?
Je ne considère par que mon chat vaut plus qu'une vache, pour autant, je ne souhaite pas installer une vache dans mon salon (espace, odeur, connexions ) et il n'y a qu'à voir : selon les cultures et sociétés, les animaux 'sacrés' diffèrent

A nouveau, il y a quelque chose d'assez extrème dans ce discours : à mon sens, je ne mange pas de viande pour mon unique plaisir, mais pour avoir un apport protéiné de qualité. Je crois que pour convaincre, le poids des mots à une influence importante.

Je m'étonne aussi souvent de voir à quel point le végétarisme semble reposer sur des arguments en faveur des animaux et très rarement en faveur de la planète : ne toucheriez vous pas plus de monde ?
(c'est cet aspect qui m'a fait réduire ma consommation)

 

[Tardigrade]

Woh. Le débat m'intéressait mais je trouve que la formulation est devenue vraiment agressive, là. Je sais que ce n'est sans doute pas le but que de blesser l'autre mais ... Si je n'étais pas sensible à la base au végétarisme, ça me ferait décamper immédiatement du sujet.

Enfin, c'est peut-être juste moi mais ça me semble quand même dur dans la formulation, comme réponse.

 

[Jules Winnfield]

J'aurais pu aussi écrire ça dans "je ne supporte pas" mais je n'en peux plus des gens qui font l'éloge du foie gras. Putain, comment les gens peuvent continuer à en manger tout en sachant comment c'est fait.
Qu'on arrête de me parler de gastronomie française parce que torturer des oies pour récupérer leur foie malade, j'appelle pas ça de la gastronomie mais de la connerie.
Mon père m'a dit qu'il n'allait pas en acheter pour le réveillon, j'ai réussi à le convaincre.

 

[Antigone.]

Néron : Je ne sais sincèrement plus où m'adresser pour obtenir un échange constructif, respectueux et intéressant...
Le végétarisme m'interpelle, je ne sais pas du tout si j'y viendrai où non, mais une idée m'horrifie : le devenir et être assimilée à quelqu'un d'agressif et d'insultant par essence. J'ai essayé à plusieurs reprises d'entrer dans des débats sur ce topic, mais c'est peine perdue et c'est bien dommage !
Malheureusement, je n'ai jamais trouvé un lieu d'échange coridal sur le net à propos du végétarisme et ça, ça renforce les clichés, ce qui est dommage et coupe l'envie de s'y pencher.
L'envie de freiner sa conso pour aider la planète et les hommes n'est pas plus mauvaise ou basse que le désir de sauver les animaux, c'est dommage que ça ne soit jamais entendu.

J'abadonne (pour cette fois, je suis malheureusement assez curieuse pour retenter ma chance un autre jour ^^)