naniowl;4743955 a dit :
Moi j'aime pas trop cet article. J'aime le concept, mais j'aime pas l'image que ça renvois des profs et aussi certaines réaction de madmoizelle . Je suis motivée pour le devenir , c'est vraiment mon truc ...
Les stages, les mises en situations, ma personnalité... Tout colle je crois , mais pour autant je ne suis pas un cliché de patience et de motivation pour les autres ...
Enfin voilà, du coup j'ai l'impression d'être réduite à une fille qui veut faire un "beau métier indispensable omagad qu'est ce qu'on ferait sans eux " . Mais aussi " olala je pourrais jamais appelle moi quand tu veux te suicider, moi je ferai un métier plus cool.".
Voilà. Dites moi que j'ai tord, par ce que là je me sens pas bien du coup.
Bah... Non !
Vraiment, c'est un beau métier, qui doit être génial d'exercer quand on l'aime, mais ce n'est pas pour moi pour toutes les raisons donnés dans l'article. Quand je dis que je fais désormais un métier + cool et que je suis bien contente, je dis que je fais un métier + cool
pour moi, pour ma personnalité, pour mes compétences. Ça veut pas dire que mon métier conviendrait à tout le monde, ou que celui de prof ne convient qu'à une poignée d'irréductibles. Chacun son truc, chacun ses passions...
Et oui, j'en démordrai pas : par respect pour l'éducation que j'ai reçu, et pour l'éducation que mes potentiels futurs enfants recevront, l'enseignement est un métier indispensable. Et je suis très contente qu'il y ait des gens qui soient capables de faire ce métier. Pas parce qu'il est nul et que c'est foufou d'avoir envie de le faire : simplement parce que comme tous les métiers de la Terre (chacun à un niveau différent), c'est un métier utile (avec le bonus de la transmission de savoir, même si ce n'est pas la seule profession à faire là dedans). Et c'est génial que tu sois motivée à l'exercer ! (je dis pas "félicitations" hein : je trouve toujours ça génial quand les gens trouvent leur vocation)
Après, je comprends qu'il soit difficile de ne pas mal prendre ce qui peut se dire négativement sur le métier qu'on souhaite exercer ou qu'on exerce, mais j'en parlais négativement d'un point de vue purement subjectif, en me basant sur mon ressenti, sur l'angoisse terrible que j'ai ressenti quand j'ai réalisé que ce métier dans lequel j'étais sur le point de m'engager parce que je savais pas quoi faire d'autre me faisait vomir d'angoisse. Y a ni manque de respect ni caresse dans le sens du poils là dedans. Que du subjectif. Que de la réflexion sur l'orientation, et le pouvoir du hasard.