M
mynettemiller
Guest
J'ai accouché il y a deux mois pile.
Et souvent, je repense :
- aux sages femmes que j'ai vu tous les jours après que j'ai dépassé mon terme, et qui ont apaisé comme elles pouvaient mes angoisses, celles avec qui j'ai rigolé plein de fois au sujet de mon col qui est très très particulier
- à la sage femme qui était là quand j'ai perdu les eaux et qui m'a enfin annoncé que le travail commençait pour de vrai, avec des contractions efficaces sur le col
- aux sages femmes présentes toute la journée en salle de travail
- à la sage femme qui m'a tenu les épaules pendant la pose de la péridurale, et qui m'a dit "mais il faut pas pleurer!"
- à la sage femme étudiante qui a été là toute la journée avec moi, qui a pris le temps, qui m'a longuement parlé, qui s'est excusé mille fois de me faire mal ou de mal s'y prendre, celle qui après ma césarienne en urgence a passé un quart d'heure montre en main à me masser fort le ventre parce que mon utérus ne réagissait pas comme il fallait et que j'aurais pu en mourir, et elle s'y est flingué les poignets, mais grâce à elle, je n'ai pas eu d'autres complications.
Je pense à elles toutes. Et je ne les remercierai jamais assez de tout ça.
Elles méritent amplement tout ce qu'elles demandent.
Et souvent, je repense :
- aux sages femmes que j'ai vu tous les jours après que j'ai dépassé mon terme, et qui ont apaisé comme elles pouvaient mes angoisses, celles avec qui j'ai rigolé plein de fois au sujet de mon col qui est très très particulier
- à la sage femme qui était là quand j'ai perdu les eaux et qui m'a enfin annoncé que le travail commençait pour de vrai, avec des contractions efficaces sur le col
- aux sages femmes présentes toute la journée en salle de travail
- à la sage femme qui m'a tenu les épaules pendant la pose de la péridurale, et qui m'a dit "mais il faut pas pleurer!"
- à la sage femme étudiante qui a été là toute la journée avec moi, qui a pris le temps, qui m'a longuement parlé, qui s'est excusé mille fois de me faire mal ou de mal s'y prendre, celle qui après ma césarienne en urgence a passé un quart d'heure montre en main à me masser fort le ventre parce que mon utérus ne réagissait pas comme il fallait et que j'aurais pu en mourir, et elle s'y est flingué les poignets, mais grâce à elle, je n'ai pas eu d'autres complications.
Je pense à elles toutes. Et je ne les remercierai jamais assez de tout ça.
Elles méritent amplement tout ce qu'elles demandent.