Hey hey,
c'est mon premier post ici, sans doute la timidité également haha
Juste pour apporter ma mini-pierre à l'édifice car je me sens très concernée par cet article (je trouve ça cool que ce genre de sujet soit abordé avec autant de naturel)
Je voulais juste confirmer que le sentiment d'être inintéressante / un peu nullos / pas légitime que je me suis coltinée fort longtemps ne sont pas une fatalité (alors même qu'on a été très bonne élève modèle parfaite). J'ai vécu ça une bonne partie de mon adolescence + début de ma vingtaine. J'avais l'illusion que les grandes gueules qui parlaient tout le temps et très fort avaient une sorte de super pouvoir impossible à atteindre pour moi, pouvoir qui les rendait infiniment intéressants.
Arrivée à un stade où je souffrais de très peu sortir et d'être bloquée dans ma vie sociale (bon ça ne m'a pas empêchée de trouver un copain), j'ai également essayé le psy. En ce qui me concerne, ça ne m'a pas tellement aidée et j'ai vite arrêté mais finalement, la vie aidant, le boulot aidant (obligée de parler à pleins de gens que je connaissais pas et de travailler avec eux, changements de boulot assez fréquents...), j'ai ressenti au fur et à mesure qu'en fait je pouvais valoir quelque chose aux yeux des gens que je rencontrais, hors du cadre amis très proches et famille, que mon opinion pouvait être intéressante et pertinente sur moults sujets, que des fois je pouvais dire des trucs rigolos MÊME SI JE LES CONNAISSAIS PAS TROP. Et surtout que ça ne valait pas la peine de prendre en compte l'opinion de tout le monde (ouais j'ai fini par un peu développer mon esprit critique et ça aide vachement).
Maintenant, dans tous les cas, je sais que j'ai un caractère réservé, que j'ai besoin de tâter le terrain avant d'être à l'aise avec un / des gens que je ne connais pas, et ce pendant un temps plus ou moins long, que je ne suis pas une très grande bavarde, que j'aime bien être toute seule des fois (mais pas tout le temps), que je déteste téléphoner (je le fais sans problème au taf mais c'est pas de la phobie, juste j'aime pas rester des heures au téléphone). Et ben c'est pas grave, c'est un caractère comme un autre, ça ne m'handicape ni dans ma vie quotidienne, ni dans ma vie professionnelle !
Et franchement il faudrait former les profs là-dessus, et même la société toute entière, la réserve en classe (ou au travail) n'est pas forcément tout le temps la traduction d'un énorme mal être. Je ne sais plus qui l'a dit dans les commentaires, mais on n'a pas forcément envie de l'ouvrir pour l'ouvrir systématiquement, d'être tout le temps en représentation, et ce n'est pas forcément utile pour être heureux ou bien faire son boulot. Bref, tout ça pour dire que l'appréciation "bon boulot mais on l'entend pas trop
" m'a suivie depuis toujours et me suivra certainement encore un ptit bout de temps...
Et pour celles qui se demandent que faire pour embellir la vie d'un/une timide qui n'a pas confiance en elle et qui est triste de sa situation : je dirais, comme ça a été indiqué plus haut, de leur faire rencontrer d'autres personnes en très petit comité, et je rajouterais, des personnes avec qui elle peut avoir des affinités, des passions, des références en commun par exemple. Ca aide tout de suite à briser la glace plus vite et surtout à la valoriser
Voilà voilà,
à toutes
c'est mon premier post ici, sans doute la timidité également haha

Juste pour apporter ma mini-pierre à l'édifice car je me sens très concernée par cet article (je trouve ça cool que ce genre de sujet soit abordé avec autant de naturel)
Je voulais juste confirmer que le sentiment d'être inintéressante / un peu nullos / pas légitime que je me suis coltinée fort longtemps ne sont pas une fatalité (alors même qu'on a été très bonne élève modèle parfaite). J'ai vécu ça une bonne partie de mon adolescence + début de ma vingtaine. J'avais l'illusion que les grandes gueules qui parlaient tout le temps et très fort avaient une sorte de super pouvoir impossible à atteindre pour moi, pouvoir qui les rendait infiniment intéressants.
Arrivée à un stade où je souffrais de très peu sortir et d'être bloquée dans ma vie sociale (bon ça ne m'a pas empêchée de trouver un copain), j'ai également essayé le psy. En ce qui me concerne, ça ne m'a pas tellement aidée et j'ai vite arrêté mais finalement, la vie aidant, le boulot aidant (obligée de parler à pleins de gens que je connaissais pas et de travailler avec eux, changements de boulot assez fréquents...), j'ai ressenti au fur et à mesure qu'en fait je pouvais valoir quelque chose aux yeux des gens que je rencontrais, hors du cadre amis très proches et famille, que mon opinion pouvait être intéressante et pertinente sur moults sujets, que des fois je pouvais dire des trucs rigolos MÊME SI JE LES CONNAISSAIS PAS TROP. Et surtout que ça ne valait pas la peine de prendre en compte l'opinion de tout le monde (ouais j'ai fini par un peu développer mon esprit critique et ça aide vachement).
Maintenant, dans tous les cas, je sais que j'ai un caractère réservé, que j'ai besoin de tâter le terrain avant d'être à l'aise avec un / des gens que je ne connais pas, et ce pendant un temps plus ou moins long, que je ne suis pas une très grande bavarde, que j'aime bien être toute seule des fois (mais pas tout le temps), que je déteste téléphoner (je le fais sans problème au taf mais c'est pas de la phobie, juste j'aime pas rester des heures au téléphone). Et ben c'est pas grave, c'est un caractère comme un autre, ça ne m'handicape ni dans ma vie quotidienne, ni dans ma vie professionnelle !
Et franchement il faudrait former les profs là-dessus, et même la société toute entière, la réserve en classe (ou au travail) n'est pas forcément tout le temps la traduction d'un énorme mal être. Je ne sais plus qui l'a dit dans les commentaires, mais on n'a pas forcément envie de l'ouvrir pour l'ouvrir systématiquement, d'être tout le temps en représentation, et ce n'est pas forcément utile pour être heureux ou bien faire son boulot. Bref, tout ça pour dire que l'appréciation "bon boulot mais on l'entend pas trop

Et pour celles qui se demandent que faire pour embellir la vie d'un/une timide qui n'a pas confiance en elle et qui est triste de sa situation : je dirais, comme ça a été indiqué plus haut, de leur faire rencontrer d'autres personnes en très petit comité, et je rajouterais, des personnes avec qui elle peut avoir des affinités, des passions, des références en commun par exemple. Ca aide tout de suite à briser la glace plus vite et surtout à la valoriser

Voilà voilà,

