Oh mon dieu... L'histoire entre Cédric et Orube... NON JE NE ME SUIS TOUJOURS PAS REMISE DE LA MORT DE CE DERNIER. JAMAIS.
C'est hallucinant quand même que les dessinateurs ont eut les co**lles de tuer un des personnages récurrents. Ok, c'était un méchant. Mais quand même, faut du culot.
Cette romance est la seule qui m'a durablement marquée dans ce magazine. LA SEULE. ILS SE SONT MEME PAS EMBRASSES, VOUS VOUS RENDEZ COMPTE ? (Quand j'étais petite, le bisous était très important.)
En réalité, je trouve ce couple très très bien traité dans leur psychologie. C'est même l'évolution la plus travaillée de toute l'histoire. Attends, je m'explique.
Cédric, exilé sur une terre qu'il déteste, dans un corps qu'il déteste, à se frotter à des personnes qu'il méprise. On rajoute à ça un fichu caractère, une envie violente de retourner d'où il vient et une passion pour le mal.
Orube. Exilée sur terre pour protéger les gardiennes et les aider. On peut pas faire plus chiante comme fille au départ. C'est une militaire, exécutant des ordres sans se poser de questions, une parfaite machine.
Les deux sont exilés sur une planète qu'aucun n'apprécie particulièrement, qu'ils ne comprennent pas. Au contact des gardiennes, Orube finit par se poser quelques questions, à penser par elle même, à développer sa curiosité.
Et puis, un jour elle doit surveiller Cédric. Et puis un jour, ils discutent. Et puis deux jours. Et puis trois jours. Et puis ils tombent amoureux. Et puis ils s'aiment. Et puis Cédric meurt. Et puis juste avant, il lui avoue qu'il a commencé à apprécier la vie à cause d'elle. Orube est seule, Orube souffre et Orube pleure pour le reste de sa vie. Dans les deux cas, évolution bénéfique mais évolution douloureuse et évolution qui leur fait mal. Fin de l'histoire. Larmes qui coulent sur mes joues.
Cette histoire est tellement belle. Y avait tellement de possibilités. Tellement, tellement. Et pis, Cédric avait la classe intergalactique. Merde. C'était mon crush.