Ma formation a été financée par Pôle emploi (et comme j'ai pu lire, ici ou là, heureusement car cette formation m'aurait ruinée sans réellement rien m'apporter. Hormis un dégout naissant pour l'anglais ce qui n'est a priori pas l'objectif affiché).
Vous êtes accueillis par des COMMERCIAUX qui vous sont jeunes, sympas et dynamiques ! Formidable, non ? Bien non, car ces personnes, une fois le produit vendu deviennent des coquilles creuses avec qui la communication est réduite à néant. Sauf évidemment si vous souhaitez prolonger le contrat (et donc raquer un peu plus), dans ce cas je suppose que la capacité d'écoute, de prise en compte des doléances doit réapparaitre (enfin comme vous vous en douter je n'ai pas testé).
Début :
Le commercial, après vous avoir fait parler longuement de ce que vous penser de votre niveau d'anglais et de vos objectifs, vous fait passer un test de niveau avec des exercices de compréhension écrite, oral, de grammaire. Les résultats de ce test détermine le niveau qui vous sera attribué. Attention, ce n'est pas anodin car plus vous serez bas et plus vous devrez payer pour atteindre un niveau d'anglais acceptable.
Ce test me laisse sur plusieurs points circonspectes et, j'en suis à peu près certaine et le premier piège (commercial) tendu aux futurs clients:
- Trop rapide pour fixer correctement un niveau
- il fait jouer les candidats avec des exceptions ou des règles qu'ils n'ont plus l'habitude d'utiliser et qu'ils suffiraient de rappeler pour les appliquer (sans attendre le 40ième encounter...)
-après le test, j'ai essuyé un refus catégorique du commercial de voir les résultats dans le détail avec comme argument : " nous ne faisant pas cela" !
Conseil aux futurs clients (car ne vous faites pas d'illusions, dans ces centres vous êtes avant toutes choses une vache à lait et une fois que le lait est tiré, ces fermiers n'ont que peu d'intérêt pour la vache, sauf si cette dernière à garder quelques litres en réserve, il va de soi : ))
Ne dites pas trop au commercial que vous pensez avoir un niveau minable (je les soupçonne d'avoir des primes quand ils font commencer quelqu'un très bas).
Faites le test, le plus doucement possible, il est déterminant pour la suite et avant réviser vos classiques (utilisation any, some...).
La formation en elle-même :
Pour passer un encounter (leçon avec un prof et quelques élèves qui vérifie "sommairement" l'acquisition des règles), il est nécessaire de valider trois niveaux. Ces leçons se déroulent devant un ordinateur où l'exercice principal est la répétition de phrases. Ici, outre le fait que les histoires racontées sont bourrées de clichés, on s'aperçoit, dès la première leçon, de l'intérêt de commencer à un niveau plus élevé que le survivor (si on a fait de l'anglais à l'école par exemple). En effet, pendant plus de 15 heures, on se retrouve à répéter (plus de trois fois !!) des phrases comme "OK", "how do you do", "hello"... Au début, ça booste l'ego et puis très vite, on se dit qu'à ce rythme là on n'est pas près de progresser.... De plus, il ne faut pas oublier que chaque heure devant l'ordi est facturée comme une heure avec un prof.
En bref, pour apprendre à dire "hello" (je caricature mais à peine malheureusement), cela à coûté à la collectivité (financé par pôle emploi) => 90 euros pour être devant un ordi (soit 6 heures) plus une heure avec un prof à 15 euros. Ce qui nous donne la modique somme de 105 euros pour n'avoir pu échanger que quelques minutes avec un personne...)
Me rendant compte que commencer au niveau le plus bas n'est pas très opportun, je demande à mon changer de niveau. Pour ce faire, je dois rencontrer la responsable pédagogique pour lui parler anglais et selon cet échange, elle décide d'accéder à la requête ou non.
Je plante le décor pour cet entretien, on se retrouve dans un open space (vitres transparentes), on a une revendication (très mal vue dans cette société car une fois qu'on a signé normalement on ne réclame plus, c'est réellement l'impression que j'ai pu avoir...). En gros, tout est fait pour que la personne ne soit pas très à l'aise et finalement se taise.
J'ai étudié à l'école française pendant plus de 8 ans l'anglais sans avoir l'opportunité de voyager à l'étranger pour mettre en pratique cet apprentissage. Par conséquent, comme beaucoup, je ne suis pas très à l'aise à l'oral (voir pas du tout). Ainsi, me sentant plus agressée qu'écoutée par la responsable pédagogique, je ne parle pas anglais mais lui explique que je possède des fondamentaux qui me donne l'impression de perdre mon temps au niveau survival...Finalement, refus catégorique, en m'expliquant que je ne comprend pas encore l'intérêt mais que d'ici peu, je le verrais...
Je continues et décidément, je n'ai pas réussi à le voir (tout en respectant à la lettre ce qu'il nous demandait de faire), j'ai terminé au bout de 178 heures (multiplier par 15 euros et vous verrez que c'est beaucoup), en ayant à peine revisité la conjugaison du verbe être au présent....Sur la fin atteignant le niveau way stage (un truc comme cela) les cours m'ont semblé devenir intéressants mais c'était la fin.... Et si je voulais continuer il fallait....débourser : ) Je lis beaucoup qu'on a rien sans rien et que la qualité se paye mais à wall street institut j'ai envie de dire qu'on donne beaucoup pour rien et que la qualité je la cherche toujours !
Quelques constats à énoncer également : les personnes parlent souvent d'équipes jeunes, dynamiques et sympathiques.... Alors si WSI emploie quasi exclusivement des jeunes ce n'est pas pour soigner son image mais parce que ce public se satisfait de rémunération moindre, par conséquent le caractère sympathique n'est souvent que de façade... Les profs loin d'être certifiés sont en réalité, bien souvent, des étudiants ou jeunes actifs en quête d'une rémunération d'appoint ou d'un job de transition avant d'en commencer un vrai. Le suivi personnalisé beaucoup vanté n'existe pas, on suit la process rien que le process... toute personne ne se confortant pas au moule verra rapidement que ce programme est tout sauf personnalisé.
En définitive, que WSI puisse récupérer de l'argent public m'insupporte et ici on se rapproche de beaucoup de l'escroquerie. A titre individuel, si vous voulez réellement progresser en Anglais, tournez vous vers d'autres organismes ou même vers des cours individuels, dans ce cas vous serez réellement suivi personnellement et à terme (déduction d'impôt réalisé) cela vous reviendra bien moins cher, tout en donnant ne donnant pas de l'argent à un organisme qui mise plus sur le marketing que sur la qualité de ses prestations...
En dernier lieu, ne vous fiez pas aux avis trop mirifiques, au regard des pratiques commerciales de wall street institut, je doute que bon nombre d’entre eux soient rédigés par des vrais clients !
Vous êtes accueillis par des COMMERCIAUX qui vous sont jeunes, sympas et dynamiques ! Formidable, non ? Bien non, car ces personnes, une fois le produit vendu deviennent des coquilles creuses avec qui la communication est réduite à néant. Sauf évidemment si vous souhaitez prolonger le contrat (et donc raquer un peu plus), dans ce cas je suppose que la capacité d'écoute, de prise en compte des doléances doit réapparaitre (enfin comme vous vous en douter je n'ai pas testé).
Début :
Le commercial, après vous avoir fait parler longuement de ce que vous penser de votre niveau d'anglais et de vos objectifs, vous fait passer un test de niveau avec des exercices de compréhension écrite, oral, de grammaire. Les résultats de ce test détermine le niveau qui vous sera attribué. Attention, ce n'est pas anodin car plus vous serez bas et plus vous devrez payer pour atteindre un niveau d'anglais acceptable.
Ce test me laisse sur plusieurs points circonspectes et, j'en suis à peu près certaine et le premier piège (commercial) tendu aux futurs clients:
- Trop rapide pour fixer correctement un niveau
- il fait jouer les candidats avec des exceptions ou des règles qu'ils n'ont plus l'habitude d'utiliser et qu'ils suffiraient de rappeler pour les appliquer (sans attendre le 40ième encounter...)
-après le test, j'ai essuyé un refus catégorique du commercial de voir les résultats dans le détail avec comme argument : " nous ne faisant pas cela" !
Conseil aux futurs clients (car ne vous faites pas d'illusions, dans ces centres vous êtes avant toutes choses une vache à lait et une fois que le lait est tiré, ces fermiers n'ont que peu d'intérêt pour la vache, sauf si cette dernière à garder quelques litres en réserve, il va de soi : ))
Ne dites pas trop au commercial que vous pensez avoir un niveau minable (je les soupçonne d'avoir des primes quand ils font commencer quelqu'un très bas).
Faites le test, le plus doucement possible, il est déterminant pour la suite et avant réviser vos classiques (utilisation any, some...).
La formation en elle-même :
Pour passer un encounter (leçon avec un prof et quelques élèves qui vérifie "sommairement" l'acquisition des règles), il est nécessaire de valider trois niveaux. Ces leçons se déroulent devant un ordinateur où l'exercice principal est la répétition de phrases. Ici, outre le fait que les histoires racontées sont bourrées de clichés, on s'aperçoit, dès la première leçon, de l'intérêt de commencer à un niveau plus élevé que le survivor (si on a fait de l'anglais à l'école par exemple). En effet, pendant plus de 15 heures, on se retrouve à répéter (plus de trois fois !!) des phrases comme "OK", "how do you do", "hello"... Au début, ça booste l'ego et puis très vite, on se dit qu'à ce rythme là on n'est pas près de progresser.... De plus, il ne faut pas oublier que chaque heure devant l'ordi est facturée comme une heure avec un prof.
En bref, pour apprendre à dire "hello" (je caricature mais à peine malheureusement), cela à coûté à la collectivité (financé par pôle emploi) => 90 euros pour être devant un ordi (soit 6 heures) plus une heure avec un prof à 15 euros. Ce qui nous donne la modique somme de 105 euros pour n'avoir pu échanger que quelques minutes avec un personne...)
Me rendant compte que commencer au niveau le plus bas n'est pas très opportun, je demande à mon changer de niveau. Pour ce faire, je dois rencontrer la responsable pédagogique pour lui parler anglais et selon cet échange, elle décide d'accéder à la requête ou non.
Je plante le décor pour cet entretien, on se retrouve dans un open space (vitres transparentes), on a une revendication (très mal vue dans cette société car une fois qu'on a signé normalement on ne réclame plus, c'est réellement l'impression que j'ai pu avoir...). En gros, tout est fait pour que la personne ne soit pas très à l'aise et finalement se taise.
J'ai étudié à l'école française pendant plus de 8 ans l'anglais sans avoir l'opportunité de voyager à l'étranger pour mettre en pratique cet apprentissage. Par conséquent, comme beaucoup, je ne suis pas très à l'aise à l'oral (voir pas du tout). Ainsi, me sentant plus agressée qu'écoutée par la responsable pédagogique, je ne parle pas anglais mais lui explique que je possède des fondamentaux qui me donne l'impression de perdre mon temps au niveau survival...Finalement, refus catégorique, en m'expliquant que je ne comprend pas encore l'intérêt mais que d'ici peu, je le verrais...
Je continues et décidément, je n'ai pas réussi à le voir (tout en respectant à la lettre ce qu'il nous demandait de faire), j'ai terminé au bout de 178 heures (multiplier par 15 euros et vous verrez que c'est beaucoup), en ayant à peine revisité la conjugaison du verbe être au présent....Sur la fin atteignant le niveau way stage (un truc comme cela) les cours m'ont semblé devenir intéressants mais c'était la fin.... Et si je voulais continuer il fallait....débourser : ) Je lis beaucoup qu'on a rien sans rien et que la qualité se paye mais à wall street institut j'ai envie de dire qu'on donne beaucoup pour rien et que la qualité je la cherche toujours !
Quelques constats à énoncer également : les personnes parlent souvent d'équipes jeunes, dynamiques et sympathiques.... Alors si WSI emploie quasi exclusivement des jeunes ce n'est pas pour soigner son image mais parce que ce public se satisfait de rémunération moindre, par conséquent le caractère sympathique n'est souvent que de façade... Les profs loin d'être certifiés sont en réalité, bien souvent, des étudiants ou jeunes actifs en quête d'une rémunération d'appoint ou d'un job de transition avant d'en commencer un vrai. Le suivi personnalisé beaucoup vanté n'existe pas, on suit la process rien que le process... toute personne ne se confortant pas au moule verra rapidement que ce programme est tout sauf personnalisé.
En définitive, que WSI puisse récupérer de l'argent public m'insupporte et ici on se rapproche de beaucoup de l'escroquerie. A titre individuel, si vous voulez réellement progresser en Anglais, tournez vous vers d'autres organismes ou même vers des cours individuels, dans ce cas vous serez réellement suivi personnellement et à terme (déduction d'impôt réalisé) cela vous reviendra bien moins cher, tout en donnant ne donnant pas de l'argent à un organisme qui mise plus sur le marketing que sur la qualité de ses prestations...
En dernier lieu, ne vous fiez pas aux avis trop mirifiques, au regard des pratiques commerciales de wall street institut, je doute que bon nombre d’entre eux soient rédigés par des vrais clients !