Bigflo et Oli présentent Le Cordon, un dialogue mère-enfant émouvant...autour de l’avortement

[olympe85]

Je suis viscérablement pro-bière et anti-coca

Complètement d'accord, sauf pour le BreizhCola

 

[olympe85]

@AntiopéBagheera
Oui, beaucoup trop d'amour sur ce forum

 

[TallyDesu]

@Solcite Je comprends ton point de vue, après il ne faut pas perdre de vue que c'est l'une des premieres fois que des hommes et qui plus est aussi jeunes en parle aussi franchement. Il y aura forcement des erreurs dans l'approche, la maniere de faire, mais peut etre que prendre ca comme un premier pas, une main tenue et surtout une occasion d'ouvrir un dialogue. Il ne faut pas oublié à qui ils s'adressent, qui est leur public ( au sens très large ).

Puis comme l'a dit Clémence, avant ca on a eu droit à Colonel Reyel, ca fait relativiser

 

[Solstice]

@TallyDesu Certes. Après je suis peut-être un peu intransigeante mais j'estime que c'est nécessaire quand on s'adresse à ce genre de choses. En revanche, je t'avoue avoir du mal avec l'argument de la jeunesse, je trouve que ça n'excuse pas grand-chose, beaucoup de Madz ici sont dans leurs âges et ont déjà une réflexion très poussée, ces jeunes hommes ne sont pas des jeunes enfants de neuf ans qui diraient une bêtise, ils sont majeurs, ont un moyen d'expression très fort (la musique) et ont tous les moyens de s'informer au mieux. D'où l'intransigeance. Qui plus est, comme tu as un temps limité par le format (chanson) tu n'as justement pas le droit à l'erreur quand tu fais passer un message, c'est très délicat d'écrire un texte, mais en même temps, c'est leur passion/boulot donc bon. Par exemple, on voit ici dans les commentaires des ressentis aux antipodes les uns des autres, c'est bien que quelque chose n'est pas clair. Je leur pardonne certaines choses, mais je ne tiens pas à relativiser à l'extrême non plus je t'avoue, un produit artistique et culturel doit, selon moi, être commenté, critiqué, analysé. Je n'ai pas envie de tout laisser passer sous prétexte que c'est un sujet rarement abordé, comme on pardonnerait à un bébé qui a renversé sa purée. Une nouvelle fois, la musique est un moyen d'expression extrêmement puissant, qui a le pouvoir de toucher rapidement des tonnes de personnes. En somme, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. C'est pourquoi je suis si farouche à leur pardonner leurs "maladresses" car ce qui nous semble être juste des maladresses peut potentiellement faire beaucoup de mal à une personne, le sujet étant encore si sensible. De plus, on a pu voir que nous ressentons toutes un réel ou hypothétique avortement d'une façon différente, évidemment la chanson ne pouvait pas tout traiter, mais utiliser cette narration me semble beaucoup plus que maladroit, c'est limite un peu dangereux selon la personne qui écoute (ce sont des supputations). Je salue l'initiative vraiment, mais j'ai ce sale goût dans la bouche de "ça aurait pu être tellement plus que ça, mieux que ça".

 

[Membre supprimé 177349]

Ce sont des choix, ils appartiennent à leurs auteures.

Coucou, premièrement merci pour cet article sur cette chanson MAGNIFIQUE et qui m'a beaucoup émue.
Je sais que 3 personnes dans mon entourage proche ont déjà avorté, dans des situations différentes et pour des raisons différentes et j'aime cette chanson, avec son point de vue qui est aussi légitime qu'un autre.

Ensuite, si je te cite, c'est que la "grammar nazie" qui est en moi hurle en lisant "auteures". En effet, le féminin d'auteur est autrice. C'est un terme très ancien mais qui existe toujours. Ça vient du latin auctor-auctrix. Je considère ce féminin comme bien plus légitime que le féminin "auteure" qui est récent, inaudible et en plus fait genre : "Coucou je suis un masculin à qui on a ajouté un "e" inaudible pour faire genre je peux être mis au féminin !"
Alors que le féminin autrice (du latin auctrix) existe et est audible !!! (Ce qui est top vous en conviendrez.)
Ce féminin était déjà utilisé par les grands auteurs chrétiens il y a fort longtemps (exemple : la femme est autrice de vie), mais il a par la suite été délaissé lors de l'institutionnalisation de la langue française au profit du soit-disant "neutre" masculin.

Rien d'étonnant que le TLFi (Trésor de la Langue Française informatisé) et l'Académie Française ne reconnaissent pas de féminin au terme "auteur" quand on connait le grand sexisme de ladite Académie.

Mais redonnons à autrice toute sa légitimité !!! Ce terme est beau !

PS : le féminin de docteur est doctoresse et chez les suisses il s'utilise couramment, mon rêve est de réinstaurer ce terme français en France .

Voilà Bisous bisous !