@BlondeAnonyme J'ai lu Je pense trop et je l'ai trouvé pas mal comme bouquin, je ne savais pas qu'il y avait une suite merci pour l'info! 
Comment gérer un cerveau qui va trop vite ?
- Initiateur de la discussion Jack Parker
- Date de début
J'ai un peu l'impression quand même que l'article confond hypersensibilité et hyperactivité cérébrale. Et pour moi qui ait une hyperactive cérébrale ça fait une grande différence. Je vais essayer de l'expliquer.
Se mettre à "cogiter" quand on traverse une épreuve/coup de mou/etc ce n'est pas de l'hyperactivité cérébrale. C'est plus de "l'hyper réaction" (j'invente un mot oui je suis comme ça)
Mais voyez vous l'hyperactivité cérébrale c'est H24, 7jours sur 7, 365 jours par an, que vous alliez "bien" ou que vous alliez "mal". C'est un travail constant pour garder son cerveau "focus" sur une activité sous peine de se perdre totalement dans une réflexion tentaculaire.
Exemple perso je suis partie d'une question que je me suis posée sur la couleur de mes fenêtres pour arriver à rattraper mon cerveau au moment où il se demandait si les normes de constructions étaient faites de sorte que si je prends une pièce carrée avec 4 fenêtres, si je retire ces fenêtres je fragilise ou non le potentiel porteur des murs.
C'est aussi être sujet.te à des court-circuit cérébral, le cerveau qui s'éteint comme un ordi qui surchauffe pour se protéger. Le résultat étant un trou noir de quelques secondes à quelques minutes avec perte de la mémoire immédiate.
Pour arriver à contrôler ça il faut plus que des conseils du style "détendez vous" "faites vous plaisir" etc.
Donc voilà c'est parfois horrible à vivre au quotidien donc ça m'énerve de le voir traiter de façon aussi "légère".
Et je précise quand même parce que j'ai l'air peut être agressive là, que je ne minimise pas du tout le vécu des gens qui se reconnaissent dans l'article hein, j'ai bien conscience que ça peut être dur à vivre aussi. Mais c'est juste pas pareil.
Se mettre à "cogiter" quand on traverse une épreuve/coup de mou/etc ce n'est pas de l'hyperactivité cérébrale. C'est plus de "l'hyper réaction" (j'invente un mot oui je suis comme ça)
Mais voyez vous l'hyperactivité cérébrale c'est H24, 7jours sur 7, 365 jours par an, que vous alliez "bien" ou que vous alliez "mal". C'est un travail constant pour garder son cerveau "focus" sur une activité sous peine de se perdre totalement dans une réflexion tentaculaire.
Exemple perso je suis partie d'une question que je me suis posée sur la couleur de mes fenêtres pour arriver à rattraper mon cerveau au moment où il se demandait si les normes de constructions étaient faites de sorte que si je prends une pièce carrée avec 4 fenêtres, si je retire ces fenêtres je fragilise ou non le potentiel porteur des murs.
C'est aussi être sujet.te à des court-circuit cérébral, le cerveau qui s'éteint comme un ordi qui surchauffe pour se protéger. Le résultat étant un trou noir de quelques secondes à quelques minutes avec perte de la mémoire immédiate.
Pour arriver à contrôler ça il faut plus que des conseils du style "détendez vous" "faites vous plaisir" etc.
Donc voilà c'est parfois horrible à vivre au quotidien donc ça m'énerve de le voir traiter de façon aussi "légère".
Et je précise quand même parce que j'ai l'air peut être agressive là, que je ne minimise pas du tout le vécu des gens qui se reconnaissent dans l'article hein, j'ai bien conscience que ça peut être dur à vivre aussi. Mais c'est juste pas pareil.
M
Membre supprimé 157392
Guest
mais tellement :o
merci pour cet article qui tombe à pic en ce dimanche après-midi pluvieux..
L'histoire de ma vie ... je réfléchis sans arrêt, me torture l'esprit, ne sait pas profiter de l'instant présent et suis incapable de me détendre. C'est épuisant 
J'aurai tellement voulu lire cet article avant d'en arriver ou je me trouve actuellement. A toujours essayer de tout contrôler, de tout analyser pour évaluer tout ce qui pourrait se passer et ne pas en être surprise/blessée, je n'avais juste pas réaliser que oui, clairement, mon cerveau ne se calme jamais. Merci 
Putain j'ai pleuré. Je suis au milieu d'une dépression dont je commence à peine à voir le bout, mais tellement tétanisée par la trouille de mal faire/faire une connerie que je peux plus faire un mouvement. Je reste parfois coupée du monde extérieur pendant des jours tellement j'ai la trouille de faire quelqu'un chose, n'importe quoi. C'est dur de reprendre la confiance après s'être autant laissée aller à la sur-analyse et au dénigrement de soi.
Donc un putain de merci rétroactif pour cet article, ça fait du bien. Et c'est incroyablement rassurant de savoir qu'on est plein en fait.
Donc un putain de merci rétroactif pour cet article, ça fait du bien. Et c'est incroyablement rassurant de savoir qu'on est plein en fait.
Merci merci merci et merci ! J'ai l'impression que tu m'as analysé pour pondre cet article. C'est assez bluffant, les mots sont tellement justes et sans phrases bateaux. J'ai tout lu d'une traite et pourtant je ne lis que les petits formats ^_^
Tu as réussi un tour de force, alors je dis chapeau pour tes mots qui ont touchées beaucoup de monde je pense !
Coeur sur toi et ananas
Tu as réussi un tour de force, alors je dis chapeau pour tes mots qui ont touchées beaucoup de monde je pense !
Coeur sur toi et ananas
Je réfléchis tout le temps sur les traumatismes que j'ai eus et je suis tout le temps fatiguée à cause de ça car je ne suis jamais arrivée à m'arrêter. Mon psy me dit que je souffre d'une névrose obsessionnelle (mes traumas...) et que je suis hypervigilente dans le sens où je suis consciente que le danger n'est pas partout (donc je suis pas parano), mais j'aurai quand-même le réflexe de me méfier de tout ce qui passe "au cas où" (bien que certaines fois j'aie conscience que c'est exagéré, mais c'est juste que c'est plus fort que moi).
Mon cerveau tourne sans arrêt pour analyser sous tous les angles le moindre truc en rapport avec ce qui m'a traumatisée, que ce soit de près ou de loin, dans l'espoir de relativiser ces traumatismes et les conséquences qui vont avec. J'ai le sentiment de ne pouvoir avancer qu'en ayant compris mes traumatismes. Je n'arrive pas non plus à avancer si j'ai une question à laquelle je n'ai pas d'élément de réponse qui peuvent me calmer un peu. Et je ne peux jamais me détendre, au point que je suis obligée de dormir chaque nuit avec des écouteurs dans les oreilles + podcast émission marrante ou musique pour être à peu près tranquille la nuit (sinon, je réfléchis trop, je fais des cauchemars, etc...) et j'ai eu certaines périodes où j'étais obligée de me déconnecter de tous les médias (radio internet tv journaux) pour ne pas risquer de tomber sur des trucs qui de près ou de loin m'auraient rappelé mes traumas.
Je fais des crises d'angoisse aussi (cette impression de se noyer et de devoir respirer exagérément pour tenter de se calmer).
Même si depuis 3-4 ans ça va un peu mieux, c'est très loin d'être gagné et j'ai beau essayer de "lâcher prise", de me "détendre", je n'y arrive tout simplement pas. La terreur que m'ont inspirés mes traumas me force H24 à réfléchir dessus pour tenter de les comprendre/relativiser. Et ça fait de nombreuses années que ça dure...
La seule consolation que ça me crée, c'est que ça m'a permise de bien fouiller certains trucs et d'apporter une réflexion qui peut être intéressante en la partageant avec certaines personnes (car si je suis obsessionnelle, je veille à rechercher et apporter des arguments le plus possible soutenus par diverses sources si possibles reconnues afin d'être crédible quand je me mets à parler de mes pensées afin qu'on me prenne pas pour une folle).
Mon cerveau tourne sans arrêt pour analyser sous tous les angles le moindre truc en rapport avec ce qui m'a traumatisée, que ce soit de près ou de loin, dans l'espoir de relativiser ces traumatismes et les conséquences qui vont avec. J'ai le sentiment de ne pouvoir avancer qu'en ayant compris mes traumatismes. Je n'arrive pas non plus à avancer si j'ai une question à laquelle je n'ai pas d'élément de réponse qui peuvent me calmer un peu. Et je ne peux jamais me détendre, au point que je suis obligée de dormir chaque nuit avec des écouteurs dans les oreilles + podcast émission marrante ou musique pour être à peu près tranquille la nuit (sinon, je réfléchis trop, je fais des cauchemars, etc...) et j'ai eu certaines périodes où j'étais obligée de me déconnecter de tous les médias (radio internet tv journaux) pour ne pas risquer de tomber sur des trucs qui de près ou de loin m'auraient rappelé mes traumas.
Je fais des crises d'angoisse aussi (cette impression de se noyer et de devoir respirer exagérément pour tenter de se calmer).
Même si depuis 3-4 ans ça va un peu mieux, c'est très loin d'être gagné et j'ai beau essayer de "lâcher prise", de me "détendre", je n'y arrive tout simplement pas. La terreur que m'ont inspirés mes traumas me force H24 à réfléchir dessus pour tenter de les comprendre/relativiser. Et ça fait de nombreuses années que ça dure...
La seule consolation que ça me crée, c'est que ça m'a permise de bien fouiller certains trucs et d'apporter une réflexion qui peut être intéressante en la partageant avec certaines personnes (car si je suis obsessionnelle, je veille à rechercher et apporter des arguments le plus possible soutenus par diverses sources si possibles reconnues afin d'être crédible quand je me mets à parler de mes pensées afin qu'on me prenne pas pour une folle).
Je me reconnais quand même vachement dans cet article, c'est perturbant Oo Et rassurant de voir d'autres dans ce cas, je compatis x)
@jorda j'ai un peu le même soucis parfois, mais je sais pas si on peut parler de trauma dans mon cas, mais ça reste un truc qui m'a clairement marqué, et pas en bien. Et si y'avait que ça, mais même quand j'y pense pas, mon cerveau tourne souvent à 100 à l'heure x)
@jorda j'ai un peu le même soucis parfois, mais je sais pas si on peut parler de trauma dans mon cas, mais ça reste un truc qui m'a clairement marqué, et pas en bien. Et si y'avait que ça, mais même quand j'y pense pas, mon cerveau tourne souvent à 100 à l'heure x)
Le cerveau en surchauffe, ça me connait. Si je peux me permettre de conseiller un livre qui a changé ma façon de voir les choses et qui m'a énormément aidé. (Et qui m'a aidé à aider/détecter les personnes qui sont dans mon cas). -> Je pense trop de Christel Petitcollin
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