@Sarah-in-Wonderland Je me dis qu'un mec qui fait du #notallmen quand on parle d'agressions ou de comportements sexistes n'a pas forcément quelque chose à se reprocher. Je pense que quelque part c'est humain de se sentir vexé quand on ressent la phrase de quelqu'un d'autre comme une généralisation. Personnellement, ça m'est arrivé avec le racisme. Je pouvais pas m'empêcher avant ma déconstruction de tiquer quand on parlait des blancs racistes. Pourtant je suis persuadée que je n'ai jamais rien fait de raciste, car pour moi le genre ou la "race" sont des non-sens et des trucs très artificiels. Cette conviction a toujours guidé mon comportement.
Quand la déconstruction n'a pas eu lieu, c'est compliqué finalement de pas réagir à ce qu'on considère comme une généralisation désagréable à son encontre. Là où je pense que ça devient réellement problématique en revanche, c'est quelqu'un à qui on dit qu'il fait du #notallmen, que c'est déplacé mais qui refuse de prendre en compte le ressenti que ça provoque chez les autres et qui persiste.
D'ailleurs pour la petite histoire, maintenant ça m'énerve profondément le #notallmen et je n'en fais plus (avant ma déconstruction, j'en ai fait, doit rester quelques traces sur certains réseaux sociaux
)
Sinon pour en revenir au premier post qui a fait polémique, je ne suis pas d'accord avec les propos ultérieurs à ce dernier, tenus par celui ou celle qui l'a écrit. Cela dit, c'est vrai que j'ai moi aussi tiqué sur la traduction dans l'article (c'est pour ça que j'ai bigupé le message). Ca doit être mes réflexes de période pré-déconstruction qui sont ressortis
Après brève réflexion, je réalise qu'en fait, c'est pas la question que la personne qui avait écrit le tweet cité dans l'article fasse une généralisation ou non, c'est juste qu'elle exprime un ressenti, qui doit être pris en compte. Si ça blesse les sensibilités de certains, bah tant pis.