Égalité des chances par l’école : le jeune prof qui défiait Bourdieu

J

johnny-winston

Guest
J'ai la chance d'être immergée douze heures par semaine dans un collège aux Minguettes, Vénissieux, banlieue lyonnaise.
Eh bah je peux vous dire que votre Jérémie, là, il a rien inventé. Communication entre collègues et avec les parents, c'est LA BASE. B.A.S.E. de tous les établissements éclair (zep pour les ringards). Une de mes collègues appelle tellement la mère d'un gamin réfractaire qu'elles sont devenues amies. Ce sont des collèges où si on met un zéro, on doit le justifier devant le ou la principale, justifier qu'on a bien mis tout en oeuvre pour la réussite du gamin, mais que vraiment, vraiment, il l'a cherché, son zéro. C'est un combat quotidien pour des milliers de travailleurs et travailleuses, pas juste l'idée géniale d'un aficionado de Bourdieu...
Et pour répondre à la demoiselle d'en haut, s'il est vrai que l'école est la pour apprendre, il faut bien des fondations, un socle commun de connaissances. Or force est de constaté que des références comprises par  une classe de 3ème ne le seront pas forcément par une autre composée d'élèves décrocheurs qu'on fait passer en classe supérieure parce que ça coûte cher et ça les traumatiserait de redoubler. Il n'y a pas de mal à dire que c'est plus agréable : c'est plus agréable d'être caissière quand tes clients te disent bonjour et aurevoir, mais s'ils ne le disent pas, tu leur passe les articles quand même, avec le sourire si tu es professionnel, et si le prof de l'article de slate est professionnel, il fera son boulot dans tous les cas, agréable ou pas. Dans la vie d'une façon générale, c'est plus agréable quand nos références sont comprises, et c'est pourquoi j'aime bien trainer avec des gens cultivés, curieux, intéressés et donc intéressants, parce que lancer, à la suite d'une énumération, "et là, un petit géranium" et entendre passer les anges, je ne veux plus jamais le vivre.
La culture générale c'est pas que pour les Apericubes.
 
18 Septembre 2011
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Metz
Bon, l'article est intéressant et tout, mais il n'y rien de franchement révolutionnaire dans les méthodes de ce prof.
En tant que jeune prof, j'ai les mêmes ambitions que lui, les mêmes idéaux. A peu près les mêmes méthodes (j'interroge un ou deux élèves à l'oral sur la leçon de la veille tous les jours).

Seulement il arrive parfois de tomber sur des élèves et/ou des parents pour qui ça marche pas. Parce qu'ils n'en ont rien à faire des notes. Parce qu'il n'y a aucun suivi à la maison. Parce qu'ils traînent devant le collège jusqu'à 19h le soir. Parce que ce sont des adolescents et que parfois, ils n'ont pas envie de bosser. Parce que certains n'ont aucune motivation que de finir GTA 5 le plus vite possible.

Avec toute la bonne volonté du monde, ces élèves là, on n'arrive pas à les sortir de leur "trou".

Je me reconnais dans le portrait de ce prof, j'ai les mêmes batailles, les mêmes idéaux. Je voulais préciser simplement que même en mettant en place des méthodes top moumoute, parfois on y arrive pas. L'éducation n'est pas une science exacte.

Je suis certaine que la nouvelle génération de profs, dont je fais partie, n'a plus le même mode de pensée que les "anciens". On a été formé (plus ou moins) à la pédagogie positive. Les méthodes au sein des disciplines ont changé aussi. On persiste à vouloir passer les concours et devenir prof malgré des conditions de travail qui se dégradent, alors qu'on sait pertinemment qu'on va être envoyé parfois à l'autre bout de la France dans des établissements difficiles. Alors la motivation, on l'a tous. J'en suis certaine. Maintenant ça ne fait pas tout.


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Je tenais aussi à préciser que dans l'article, on a l'impression que les sorties sont des récompenses, ce qui n'est pas le cas en général. Si on organise des sorties c'est surtout pour faire le cours de la salle de classe, pour approfondir certains points, mais jamais en forme de récompense. C'est pas le but premier.


(Désolée, je sais pas si c'est très clair tout ce que je raconte, j'ai un peu de mal à m'exprimer ce soir!)
 
30 Août 2011
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Ça fait absolument pas avancer le schmilblik, mais j'aurais (encore plus) mal vécu les cours avec ce genre de prof... La pression je me la mettais très bien toute seule (et ça ne me faisait pas bosser, au contraire)...
 
M

mathilde-n

Guest
daffy-duck;4711185 a dit :
Article très intéressant.
J'avais lu un article sur slate sur les profs qui enseignent dans les beaux quartiers et une citation m'avait hérissé le poil.
«Ici quand un prof fait une allusion historique ou politique en cours, les élèves comprennent, le cours est plus fluide, c’est plus agréable.»

Au fond, ce que l’école attend des élèves, c’est qu’ils possèdent déjà les fameux prérequis qui les rendent disponibles aux apprentissage. Et c’est indéniablement très agréable pour des enseignants qui, avant d’arriver là ont circulé dans des secteurs plus difficiles. Ils voient et apprécient la différence.

Pour moi l'école est censée enseigner les choses et non pas juste approfondir ou confirmer les notions que les enfants ont déjà appris grâce à leurs parents. Je peux comprendre que ce soit agréable de parler d'un auteur et qu'on a pas des regards écarquillés en face de soi et qu'on puisse directement en parler, mais dans ce cas pas besoin de faire prof en primaire/collège/lycée.
Quand ils auront le bac en poche j'espère qu'ils seront aussi bien orienté, parce que c'est aussi le gros problème des enfants défavorisés, les parents connaissent très mal le système éducatif, et donc ne sont pas capables de conseiller.
Je suis d'accord avec toi. La base d'un prof, c'est d'enseigner sa matière, de partager ses connaissances avec les élèves et de faire en sorte qu'ils comprennent et retiennent le cours.

Tant pis si en entrant dans le cours ils ne savent pas qui est Napoléon. L'important c'est qu'ils ressortent de ta classe en ayant plus de connaissances qu'ils n'en avaient en entrant.

... Mais peut-être que les profs des établissements des 'beaux quartiers' préfèrent ce public parce qu'ils ont la possibilité de développer plus leurs cours :hesite: Dans ce cas, ils se plairaient peut-être mieux à l'université.
 

Fab

Fondateur de mad
30 Septembre 2005
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sur-le-fil;4711262 a dit :
"A mesure que l’année avancent, les élèves deviennent petit à petit les propres acteurs du mouvement : avec les SMS aux parents et les échangent avec les collègues, « Monsieur Fontanieu » n’a fait que les mettre sur la bonne voie."

(grosses) coquilles :shifty:.
Corrigé, merci !
 
18 Décembre 2010
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"Enrayer le déterminisme social", c'est pas encore gagné...
Il faut du travail + des acquis. Alors oui, ce prof arrive les faire travailler efficacement, il leur donne confiance en eux et veut leur prouver que tout n'est pas perdu s'ils s'en donnent les moyens.
Et les acquis ? En terminale c'est un peu tard pour se remettre au niveau des autres élèves.
Avoir 100% de réussite au bac c'est une belle réussite pour cette école, mais ce n'est pas vraiment une victoire quand on sait que ça va être laborieux pour ces élèves et qu'ils vont devoir travailler 2x plus que les autres.
Les capacités de travail et la confiance en soi c'est une chose, mais combien de temps vont-ils devoir ramer pour acquérir les mêmes capacités intellectuelles que les autres ?

Au moins ce prof propose des solutions :hesite: mais défier Bourdieu ça me parait un peu ambitieux.
 
18 Septembre 2011
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Metz
mathilde-n;4711251 a dit :
... Mais peut-être que les profs des établissements des 'beaux quartiers' préfèrent ce public parce qu'ils ont la possibilité de développer plus leurs cours :hesite: Dans ce cas, ils se plairaient peut-être mieux à l'université.

Je ne vois pas les choses d'une manière aussi manichéenne. Le métier d'enseignant ne se définit pas que par la transmission de connaissances. Le contact avec les élèves, l'acquisition de méthodes/habitudes de travail, la vie de classe...il y a des tas d'aspects à prendre en compte.
Ces profs des beaux quartiers aiment le fait que les élèves comprennent les références. Mais l'article ne dit pas que, par exemple, leur rapport avec les élèves peuvent être beaucoup plus tendus, et que les parents d'élève peuvent être beaucoup plus exigeants.

Même au sein d'un seul établissement, il y a de grosses différences entre les classes, et si on apprécie telle classe pour telle ou telle raison, on peut aussi apprécier une autre classe pour d'autres raisons.

J'ai une classe très scolaire. J'aime bien travailler avec eux parce qu'on avance vite et ils font ce que je leur demande de faire. Mais je préfère une autre classe du même niveau où les élève sont plus spontanés et le cours est plus vivant.

Aucune situation n'est meilleure qu'une autre, c'est simplement qu'en fonction de ta personnalité, de ton expérience, et même de ta discipline il est plus facile de travailler avec un certain type d'élèves qu'avec d'autres.

Mais on fait le boulot de la même manière quoiqu'il arrive!
 
22 Décembre 2012
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En dehors de ce qu'a déjà dit @glouns que je partage, je trouve qu'il est risqué de se focaliser autant sur la réussite au bac. Pour certains élèves en difficulté, obtenir un bac es, c'est autant une fierté qu'un danger. Un bac général n'est pas une fin en soi, cela ne qualifie à aucun métier, c'est une porte qui s'ouvre vers d'autres études. Si l'élève a été porté à bout de bras, a eu son bac de justesse, c'est formidable mais le plus difficile pour lui l'attend. L'enseignement supérieur n'est pas fait pour tout le monde, ce n'est pas qu'une question de déterminisme social. C'est très gratifiant pour un professeur que ses élèves réussissent au bac, mais ce qui compte, c'est ce qui se passe après. Or, le lycée doit aussi apprendre une certaine autonomie. Vérifier tous les jours que les élèves (de 17 ans !) ont fait leurs devoirs, leur courir après pour qu'ils travaillent, c'est bien, ils vont le faire, par pression ou par affection pour l'enseignant. Mais après ? Quand ils s'inscriront à la fac et que personne, non seulement ne vérifiera leur travail mais ne leur dira ce qu'ils doivent faire ?
Nous ne devons pas seulement faire obtenir coûte que coûte le bac à nos élèves, nous devons aussi les préparer à la suite. Et cela passe aussi par le fait de les laisser, parfois, par le fait de nous dire que leur avenir ne nous appartient pas, que nous devons aussi lâcher prise et cesser, passé un âge, de les couver à l'excès car on ne fait que repousser le problème.
Dans une moindre mesure, il me semble que nous devons, à l'instar des parents, aussi apprendre progressivement à nos élèves à se passer de nous, les mener vers l'autonomie dans le travail et une certaine indépendance.

Enfin quoiqu'il en soit, ce dont parle l'article, c'est ce que des centaines d'enseignants font. J'approuve la mise en lumière de cette démarche, mais je suis déçue par le fait que cela soit présenté comme une exception. Quand je lis : "D’autres membres de l’équipe pédagogique commencent à partager les informations avec le professeur principal des Terminales ES2 : untel ne travaille pas, l’autre perturbe le cours… Les profs communiquent sur le comportement et les résultats sans attendre le conseil de classe, et Jérémie Fontanieu informe les parents par SMS, régulièrement."
Je n'ai pas vu un seul établissement scolaire où cela ne se passe pas comme ça. Tous les profs communiquent sur les élèves, dans la salle des profs, par mail, par téléphone. Cela me semble incroyable qu'on pense que ce genre de démarche a quelque chose d'exceptionnel. Pareil pour les appels aux parents, pour le fait de se tenir au sanction, c'est même le b.a.-ba de l'enseignant que de tenir sa parole quand on annonce une sanction.

La seule chose que je réprouve totalement finalement, c'est l'utilisation de Facebook, Twitter pour encourager ces pauvres poussins. Mon dieu, cela me mettrait aussi mal à l'aise que mes élèves :lol:
 
Dernière édition :
24 Mars 2013
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Je vous trouve un peu dur avec ce prof. Il ne prétend pas avoir une méthode révolutionnaire!
 Cette article met en évidence des choses essentielles, simplissimes et pleines de bon sens mais qui malheureusement ne sont pas toujours présentes dans l'éducation : le lien parents-profs, la mise en valeur de l'élève, le refus de l'échec annoncé.
 Je ne suis pas prof mais surveillante dans un lycée général, technologique et professionnel d'environ 1500 élèves. Ce n'est ni un lycée en zone difficile, ni un lycée huppé. Tout ça pour dire que les élèves viennent de milieux très variés. J'ai régulièrement affaire aux parents et c'est souvent affligeant : ils considèrent le lycée comme un service. Ils se posent comme des consommateurs : " mon fils ne viendra pas aujourd'hui il n'a pas de cours important" , " je ne sais pas où est ma fille " ... Certains veulent contrôler jusqu'au contenu même des cours et d'autres vous insulte quand vous les prévenez que leur enfant est absent. Alors impliquer les parents, c'est effectivement bête comme chou mais encore faut il le faire.
  De même pour la mise en valeur des élèves : les élèves du lycée pro se dévalorisent constamment. Quand je suis arrivée, une CPE m'a dit : "ce sont des élèves qui n'aiment pas l'école". J'ai trouvé ça révoltant. Si c'est ça qu'on leur dit en arrivant, comment peuvent-ils croire en eux et se motiver?

 Bref, y'a du boulot!!!
 
13 Février 2014
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Paris
www.abagore.com
Et beh j'aurais pas l'air maligne après avoir écrit ça mais j'ai pleuré tout du long XD

Venant de la banlieue mais ayant toujours été bonne élève j'ai essayé de me tirer de mon collège ZEP en allant vers un autre lycée près de chez moi dans lequel je côtoyais un milieu aisé, très très loin de ma réalité. Je m'attendais à plus de travail, j'ai eu droit à de la stigmatisation. En effet j'ai accepté dans ce lycée en seconde mais j'ai eu droit à une espèce de classe poubelle dans laquelle se trouvait la majorité des nouveaux venus de banlieue. J'ai dû arrêté le latin parce qu'il n'avait pas prévu apparemment qu'une "banlieusarde" s'y intéresse, etc etc...

Ce lycée a été une plaie pour moi, je me suis sentie exclue et ça a assez bousillé ma scolarité bien que j'eus mon bac et une prépa (que j'ai refusé pour des raisons personnelles). Ce sentiment de ne pas avoir droit à la même éducation que d'autres parce qu'on vient d'un milieu différent je me le suis reçus en pleine poire et j'ai d’ailleurs une belle frousse pour la suite. J'aurais adoré avoir ce genre de profs qui croient en vous "tout simplement".
 
15 Décembre 2013
48
18
164
Ca m'énerve... C'est toujours la même chose : si les jeunes ne réussissent pas, c'est parce que leur parents sont "ouvriers". (D'ailleurs, il faut constamment que je répète que le salaire n'a rien à voir avec la culture, l'éducation et l'intelligence). Il y a des tas d'ouvriers qui ont fait des études, qui ont un bac, mais qui malheuresuement ont choisis la mauvaise voie et se retrouvent sans travail. Il faut bien vivre !

Je suis fille d'ouvriers. Mon père gagne très bien sa vie malgré qu'il ait arrêté l'école en 5ème, et ma mère a travaillé dans une usine de yaourt. Ils auraient les moyens de nous envoyer mon frère, ma soeur et moi, dans une école privée : pourtant, ils ne sont pas capable de nous aider dans les cours du lycée, même s'ils font leur maximum.

Et ça m'horripile d'entendre les gens dire que les gamins échouent au collège, ou au lycée, PARCE QUE leurs parents sont de pauvres petits ouvriers qui sont nécessairement peu cultivé. Non, ils échouent parce que dès la primaire, ils ne font pas leur devoirs, n'écoutent pas en cours, ne révisent pas pour leur contrôle et ceci jusqu'en terminale. On a tous les mêmes cours, les mêmes contrôles, ça m'étonnerai qu'un prof fasse un contrôle sur quelque chose qui n'a jamais été vu en cours, sous prétexte que les parents leur en ont forcément parlé et tant pis pour ceux dont les parents ne sont pas cultivés.

Je n'ai jamais redoublé, j'ai été très souvent première de ma classe, j'ai obtenu mon BAC L avec mention et je suis aujourd'hui dans une filière sélective unique en France. Alors NON, les parents qui n'ont pas fait d'études ou qui ont un métier mal perçu ne sont pas responsable de l'échec scolaire de leur enfant : si celui-ci se décidait à travailler, à lire, à faire des recherches ou tout simplement à aller en cours, il n'y a aucune raison pour qu'il réussissent moins bien qu'un fils d'avocat.

Les enfants ne sont pas des espèces de poupées sans conscience qui n'agissent qu'en fonction de leur parent. A 10, 14 ou 18 ans, on est parfaitement capable de savoir que sans s'en donner la peine, on ne pas réussir et ceci dans n'importe quel domaine. C'est trop facile de laisser tomber et dire "c'est pas de ma faute, mes parents sont ouvriers, ils ne peuvent pas m'aider à faire mes devoirs !"
 
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Réactions : Loulam

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