« Il n'y a pas de petite claque » : stop à la violence éducative

[Janis Harvey]

merci @Fab ! Je suis complètement d'accord avec cette analyse et j'ai beaucoup de mal à envisager que notre génération, en 2016, discute encore de la "gravité ou non" d'une violence exercée par un adulte sur un enfant. Ce qui est étrange c'est que les articles concernant le harcèlement scolaire ne divisent pas tant que ça alors qu'on pourrait dire (ce n'est pas mon cas hein) "oh mais c'est des chamailleries d'ados" comme on dit ici "oh mais ça va, on n'en meurt pas", personnellement je ne vois pas vraiment la différence entre être harcelé à l'école et avoir peur à la maison de se prendre une claque parce qu'on a fait "une bêtise",
@Maud Kennedy tu expliques que la différence entre une femme victime de violence et un enfant victime de violence réside dans le fait qu'un enfant a besoin d'être éduqué, une femme non. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec la non possibilité de faire cette analogie mais je te suis sur le reste ^^ Je pense que de surcroît j'ai envie de dire, un enfant en tant qu'il est en apprentissage, doit comprendre pourquoi il ne faut pas se rouler par terre quand on veut un jouet dans un magasin, il ne doit pas subir une règle qu'il n'est peut être pas encore en mesure de comprendre, d'assimiler ou d'appliquer. Les études montrent qu'un enfant de 4 ans n'est pas capable, cérébralement parlant, de gérer une sortie dans un supermarché en raison du nombre de produits, de couleurs, de personnes, de sons, d'odeurs etc etc et que son cerveau "devient fou" en quelque sorte car hyperstimulé, et les études montrent qu'il vaut mieux ne pas emmener un jeune enfant faire des courses sinon c'est "la crise assurée", alors oui je sais que c'est compliqué pour des familles de s'organiser mais est ce que ça ne vaut pas le coup plutôt que de se dire "ben je ne peux pas faire autrement alors s'il le faut, tant pis, je lui mettrais une claque"...
Enfin bref, ce débat me semble aberrant, toute violence est un abus de pouvoir et l'intention importe peu. Non mais sérieusement, y'en a vraiment parmi vous qui pensent sincèrement qu'une claque peut permettre d'apprendre quelque chose ? Vraiment ?????
Bon sang, j'ai jamais été frappée par mes parents, pas une seule fois et jamais avec mes frères nous n'avons fait de caprice dans un magasin par exemple, et si on faisait des "bêtises" parfois graves, et bien on était consigné dans notre chambre avec pour seule possibilité de lire des livres et basta, et ça suffisait ! Encore faut-il que les parents PARLENT à leurs enfants, au lieu de les prendre pour des abrutis complets capables uniquement de comprendre les coups... ça me rend dingue qu'on puisse encore penser qu'il est légitime de frapper un enfant, une claque est un coup !
Et franchement l'utilisation du terme "corriger" un enfant ça me débecte, c'est un être humain à part entière, vous savez ? C'est pas un ordinateur à reprogrammer...

 

[3]

Dans mon enfance j'ai reçu des fessées, des claques et des branlées. Pas juste un taquet derrière la tête, non, des branlées maison. Je ne suis ni droguée ni psychopathe ni suicidaire, par contre j'ai toujours eu peur de mes parents, je ne supporte pas les cris, ni les conflits et surtout je suis TOUJOURS AUSSI CHIANTE. Ça n'a JAMAIS porté ses fruits, une patate dans la gueule. La réponse a toujours été, pour moi, disproportionnée par rapport à la faute. Et pourtant je n'ai jamais fait de conneries j'étais sage, mais chiante et colérique.
J'ai gardé des enfants de l'âge de 12-13ans à 30 ans, et jamais je ne les ai touchés. Je leur parlais ou les mettais au calme dans leur chambre et ça marchait. La violence n'est pas une solution avec des enfants.
Un couple que j'ai connu avait à l'époque une petite fille de 3 ans. Mal élevée insolente, "enfant roi", mais intelligente et super gentille. Elle a été élevée à coup de fessées, de menaces de martinet, de cadeaux plus gros qu'elle et de McDo. Une horreur d'éducation. Quand elle piquait une colère, elle partait s'isoler d'elle même dans sa chambre pour s'auto-punir. Et si elle braillait en plein magasin, sa mère braillait encore plus fort en la menaçant de punition. Sans effet bien sûr. J'en suis à me demander si c'est pas à la mère qu'il aurait fallu une claque pour la calmer et qu'elle comprenne qu'elle pourrissait sa fille.
Bref. Je suis contre les châtiments corporels, par contre ça me ferait bien chier qu'on me donne un amende pour avoir tapé sur les doigts de mon neveu de 5 ans qui me crache dessus et s'essuie les mains sur mon pull.
Question: comment vont ils évaluer la violence d'un acte contre un enfant? Une petite tape de rappel derrière le crâne sera elle considérée de la même manière qu'une baffe qui decolle la tête? Quelle sera l'échelle de violence appliquée?

 

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Suite de mon pavé.
Ma soeur, qui a vécu la mêmeenfance que moi (attention on n'était pas des enfants battus pour autant hein! Pas d'amalgame!) a trois enfants. Qu'elle ne frappe pas. La pire chose qu'elle ait faite c'est un taquet derrière la tête. (Pas fort, le genre de truc qu'on se fait entre potes mais qui j'imagine va passer pour de l'ultra violence chez certains...)
Par contre elle crie. Tout le temps. Fort.
Pour se faire "écouter" et "respecter". Ça ne marche pas, bien sûr. Moi ça m'a fait fuir. Je refuse de remettre les pieds chez elle.
On en parle des violences verbales?
Elle ne se rend pas compte de l'environnement anxiogène qu'elle créé. Pourtant c'est le cas!
Vont-ils promulguer une loi contre les cris à la maison ?
Ou éduquer les jeunes parents, leur apprendre à faire face aux soucis de la vie de famille?
Non. Parce que ça doit peut être être inné. On sait "comme ça " comment faire face. Comment se gérer. Comment gérer ses enfants.
Logique...
On parlait dans un précédent sujet de comment sait on que l'on est adulte, et qu'il nous faudrait des cours pour apprendre à gérer la paperass, le 1er appart, les courses...
Peut être faudrait il des cours pour apprendre à éduquer son enfant sans stress et sans violence.

 

[kensha]

Pour moi, il faut vraiment faire la différence entre une fessée donnée sans prévenir (comme dans la vidéo avec le verre renversé par la fillette) et une fessée donnée après plusieurs avertissements et explications "attention machintruc, ne traverse pas la route", "attention, c'est dangereux" "attention marche du côté du mur". et de manière exceptionnelle.
C'est la même chose qu'avec une punition "non violente" : mettre un gosse au calme, ou au coin pendant quelques minutes en lui expliquant pourquoi il est puni et en l'ayant prévenu, ce n'est pas violent et c'est productif, par contre l'enfermer à la cave pendant 3 heures, sans lui dire pourquoi ni lui expliquer ce qu'il a fait de mal, ca l'est beaucoup moins et ça aura sûrement des conséquences sur lui plus tard...

 

[Lunafey]

Pour moi, il faut vraiment faire la différence entre une fessée donnée sans prévenir (comme dans la vidéo avec le verre renversé par la fillette) et une fessée donnée après plusieurs avertissements et explications "attention machintruc, ne traverse pas la route", "attention, c'est dangereux" "attention marche du côté du mur". et de manière exceptionnelle.

Bah non. On a pas à frapper un enfant. Peu importe l'intention, si c'est la seule solution que tu vois au problème que tu cite, ça me semble assez grave.
Ca ne fait aucune différence, frapper un enfant c'est frapper un enfant. On sait qu'elles sont les conséquences (dire "moi j'ai été frappé et j'suis pas traumatisé" ça a autant de pertinence que dire "moi j'ai fumé et j'ai pas eu de cancer"), et on sait comment réagit le cerveau d'un enfant à la violence qu'elle qu'en soit l'intention ou la force. C'est pas dur de ne pas frapper un enfant. C'est un effort qu'on leur doit. C'est dans leur droits écrits de ne pas subir de violence, quelle qu'elle soit.

5 Alternatives à la fessée/gifle/...
Comprendre comment fonctionnent les colères des enfants, pour mieux y remédier
Fiches de parentalité bienveillante
20 Phrases à dire aux enfants pour qu'ils écoutent

 

[Janis Harvey]

Pour moi, il faut vraiment faire la différence entre une fessée donnée sans prévenir (comme dans la vidéo avec le verre renversé par la fillette) et une fessée donnée après plusieurs avertissements et explications "attention machintruc, ne traverse pas la route", "attention, c'est dangereux" "attention marche du côté du mur". et de manière exceptionnelle.
C'est la même chose qu'avec une punition "non violente" : mettre un gosse au calme, ou au coin pendant quelques minutes en lui expliquant pourquoi il est puni et en l'ayant prévenu, ce n'est pas violent et c'est productif, par contre l'enfermer à la cave pendant 3 heures, sans lui dire pourquoi ni lui expliquer ce qu'il a fait de mal, ca l'est beaucoup moins et ça aura sûrement des conséquences sur lui plus tard...

Personnellement je ne vois pas la différence et je trouve ça encore plus paradoxal de donner une fessée parce que l'enfant s'est mis en danger, donc pour éviter qu'il se fasse mal, on lui fait mal... ça n'a pas de sens.
Mais pour la suite, effectivement, je ne pense pas que ce soit une violence d'isoler un enfant pendant quelques minutes pour faire baisser la tension, d'ailleurs je pense que ça peut résoudre des "crises" et éviter une montée de l'énervement de part et d'autre, l'enfant se retrouvant seul dans sa chambre pendant un temps (pas non plus enfermé pendant trois heures on est d'accord), mais dix minutes par exemple, ça peut lui permettre de "redescendre" et de se calmer je pense.

 

[Janis Harvey]

Bah non. On a pas à frapper un enfant. Peu importe l'intention, si c'est la seule solution que tu vois au problème que tu cite, ça me semble assez grave.
Ca ne fait aucune différence, frapper un enfant c'est frapper un enfant. On sait qu'elles sont les conséquences (dire "moi j'ai été frappé et j'suis pas traumatisé" ça a autant de pertinence que dire "moi j'ai fumé et j'ai pas eu de cancer"), et on sait comment réagit le cerveau d'un enfant à la violence qu'elle qu'en soit l'intention ou la force. C'est pas dur de ne pas frapper un enfant. C'est un effort qu'on leur doit. C'est dans leur droits écrits de ne pas subir de violence, quelle qu'elle soit.

5 Alternatives à la fessée/gifle/...
Comprendre comment fonctionnent les colères des enfants, pour mieux y remédier
Fiches de parentalité bienveillante
20 Phrases à dire aux enfants pour qu'ils écoutent

Dans le mêmes style j'avais lu une étude expliquant qu'avant un certain âge les enfants ne comprennent pas la négation, et quand on leur dit de ne pas faire quelque chose illes le font car ce qu'illes comprennent dans la phrase c'est la chose et non le "ne pas"...

 

[EdocSil]

@Maud Kennedy Je pense que dans l'analogie de @Fab c'est pas forcément la notion d’éduquer une femme auquel il faut s'attacher! Mais plus la notion de "il y a 50 ou 60 ans tout le monde trouvait ça normal, les femmes aussi." Tout comme ici, les madz qui se sont fait frappées trouve ça normal et assume le fait qu'elle vont reproduire le même schéma!
En plus si on considère qu'il ne faut pas frapper une femme pourquoi accepter le fait de frapper un enfant. Cette enfant est notre égale dans son besoin de respect.
Quand on me siffle dans la rue, je me dis qu'il faudrait éduquer ces mecs... Heureusement que sous le couvert de l'éducation je vais pas castagner tous les connard que je croise! D'ailleurs je pense que j'aurai des problèmes avec la justice! Donc pour moi ca devrait être pareil pour les parents! (J'ai bien vu que tu étais contre la giffle, ça n'est qu'une précision de ce que je pense!)

 

[Rin`]

Je débarque page 29 (ou 30), mais je me pose une question : un gamin qui se prend des taquets, des fessées ou des gifles à la maison, parce qu'il est insupportable et qu'il n'y a que ça qu'il comprend, comment on lui fait comprendre qu'il ne doit pas taper ses petits camarades à l'école, parce qu'il y sera sans doute insupportable aussi ?

Spoiler: 3615 My Life

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Après, c'est sûr, j'ai pas de gamins, et vu ma patience, j'ai très peur d'en avoir et de me retrouver à les gifler alors que je ne crois pas à cette éducation, que ce serait vraiment la gifle de fatigue.
Donc je n'en veux pas. C'est plus simple.
Je ne me permettrais jamais de dire à un parent comment éduquer ses enfants, mais si je vois quelqu'un mettre une gifle à son gosse, je ne peux m'empêcher de le juger très fort.

Comme cette autre anecdote…

Une maman, deux gamins, une fille, l'aînée, et le petit frère. Les deux enfants jouent, c'est mignon. Puis le petit frère tape sa sœur. Qui veut répliquer. Donc ça se court après autour de la mère, qui intervient, les sépare, explique au garçon qu'on ne frappe pas sa sœur, pendant que celui-ci s'en moque complètement, fait la grimace, et tire la langue à la petite qui tente toujours de répliquer. Il finit par s'excuser, bon gré mal gré, et dès que la mère se désintéresse des deux petiots, retape sa sœur. Celle-ci réplique, cette fois-ci… et se prend une gifle de la part de la mère.
Comment voulez-vous que les gamins comprennent quoique ce soit ?! Si c'est à chaque fois comme ça, ça ne m'étonne pas que le gosse n'écoute absolument pas sa mère lui faire un sermon sur le fait de ne pas taper

 

[Froshia]

Le truc pour moi c'est que les gens utilisent la " violence éducatives" quand ils n'ont plus la patience ou ne savent plus comment expliquer qq'c à leur enfant.
Je ne pense pas que une fessé/gifle de temps à autre (à condition que cela reste rare) fasse de mal mais il est vrai que c'est totalement illogique: apprendre à son enfant à ne pas taper les autres (entre autre) en lui tapant dessus (pour caricaturer), c'est un peu comme mes parents qui nous disaient de ne jamais fumer à mes frères et à moi, le tout avec une clope au bec. ^^
Bref, je ne pense pas que la solution à ce problème soit d'interdire ces violences mais plutôt "d'apprendre" aux gens à être parents en leur apprenant à parler avec leurs enfants, à être pédagogues, à être patients.

 

[Pochemuchka-Lilou]

Je ne comprends pas la position selon laquelle "des petites tapes ou fessées de temps en temps ça va, c'est la maltraitance ou quand c'est tous les jours que ça va pas".
Elle est où la limite ? À partir de quand ça devient acceptable de frapper son enfant ? Une fois par an ça va ? par trimestre ? par mois ? par semaine ?

Fin je sais pas mais ça me paraît infiniment plus simple et plus sain de mettre la différence là où il y en a une : taper VS ne pas taper. Plus simple pour les parents qui n'ont pas à se demander "attends, est-ce que ça mérite une claque ça ? est-ce que je suis pas en train de dépasser mon quota de baffes du semestre ?".
Mais aussi plus simple pour l'enfant :
- il sait qu'il ne subira jamais de violence de la part de ses parents, il grandit ainsi dans un climat de confiance. Oui parce que moi, à chaque baffe que je recevais (très peu en tout), je m'éloignais un peu plus de mes parents, je perdais confiance et estime en eux. Si vous voulez que vos enfants vous parlent, je vous déconseille sérieusement les baffes. Vous avez envie de vous confier aux personnes qui vous tapent vous ? Pas moi.
- il apprend à ne pas frapper, notamment plus petit / plus faible que soi.

Et puis l'argument "on n'en meurt pas" : ben si. Justement à cause de ce pu*ain de flou entre "les petites baffes utiles qui ne font de mal à personne" (WTF ?) et la maltraitance. Vous croyez quoi, que les gens qui finissent par tuer leur enfant projettent ce meurtre ? Non, ils n'en ont aucunement l'intention ; ils commencent comme ça : par des "petites tapes" "pour le bien de l'enfant".
Je vous supplie de ne pas entamer ce cycle. Alors oui je sais, tous les parents qui utilisent la violence éducative ordinaire ne finissent pas par tuer leur enfant, et encore heureux (sinon seulement 5% des enfants survivraient environ). Mais est-ce que vous avez vraiment envie de prendre le risque ? Tout ça pour "asseoir votre autorité" ou "poser les limites" ?

Non parce que croyez-moi, on peut poser des limites ou effectuer du "contrôle" sans violence éducative hein. D'ailleurs "violence éducative" est un non-sens. L'éducation implique de sécuriser l'enfant et de lui montrer l'exemple. Rien à voir avec la violence.

Enfin, tous les "j'ai pas été traumatisé-e" ; ben écoutez je vais vous dire : un jour, j'ai subi une agression sexuelle + tentative de viol + coups et blessures. Je ne suis pas traumatisée au sens propre strict du terme (ce qui ne m'empêche pas de souhaiter que le type croupisse en prison). Est-ce que pour autant ça légitime l'agression ? ça ne la rend pas grave ? NON. Cet argument ne tient pas la route.

Spoiler: NE PAS CITER

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[Janis Harvey]

Le truc pour moi c'est que les gens utilisent la " violence éducatives" quand ils n'ont plus la patience ou ne savent plus comment expliquer qq'c à leur enfant.
Je ne pense pas que une fessé/gifle de temps à autre (à condition que cela reste rare) fasse de mal mais il est vrai que c'est totalement illogique: apprendre à son enfant à ne pas taper les autres (entre autre) en lui tapant dessus (pour caricaturer), c'est un peu comme mes parents qui nous disaient de ne jamais fumer à mes frères et à moi, le tout avec une clope au bec. ^^
Bref, je ne pense pas que la solution à ce problème soit d'interdire ces violences mais plutôt "d'apprendre" aux gens à être parents en leur apprenant à parler avec leurs enfants, à être pédagogues, à être patients.

Je comprends ce que tu veux dire mais du coup, si on se dit qu'une claque c'est pas bien grave si c'est pas récurrent, alors pourquoi condamner d'autres types de violences "occasionnelles" (oh ben y'a un type un jour qui m'a touché les fesses dans le métro, ce n'est arrivé qu'une fois donc c'est pas grave...) ? Donc si je croise dans la rue un gamin dont le comportement ne me convient pas et que je lui mets une claque, on est d'accord que c'est inacceptable ou, sous prétexte que mon intention est de l'éduquer ça passe ? Le problème est que l'on pense que les enfants sont la propriété de leurs parents alors qu'en fait ils n'en n'ont que la responsabilité.