C’est clair que ce n’est plus comme c’était au début et que depuis que les showrunners n’ont plus de livre pour baser leur scénario, on sent qu’ils misent plutôt le sensationnalisme et le fan service plutôt que le scénario, quitte à sacrifier le bon sens... et pourtant la saison s’en sort assez bien, les dialogues restent franchement très bons, surtout dans l’épisode 2.
Après, dès que j’ai su qu’il n’y aurait plus qu’une saison pour finir la série et seulement six épisodes alors qu’il fallait encore traiter les nombreux destins de personnages qu’on avait suivi et appris à connaître tout au long de ces années... je ne me suis pas fait d’illusions. La saison irait vite, des raccourcis seraient pris et on n’aurait plus assez de temps pour approfondir tous les persos, leur background et leur devenir.
S’ajoute à cela l’attente, l’énorme attente qui règne autour de cette saison 8. Des dizaines et des dizaines de théories ont été élaborées, chacun a eu le temps de s’imaginer quelle fin il souhaite pour la série, forcément la décision des showrunners va en décevoir plus d’un.
La saison 7 m’avait déjà fait tiquer sur le changement de rythme et les raccourcis pris par la série. Par conséquent, j’ai essayé d’avoir le moins d attentes possible pour cette saison 8 et juste me laisser porter. Pour l’instant, ça me réussit bien, j’apprécie cette saison et j’arrive sans problème à occulter les incohérences et les raccourcis. On verra si ça sera le cas pour les deux derniers épisodes aussi - je dois l’avouer, j’ai quand même peur de savoir la fin.