La ministre de l'Enseignement Supérieur est contre le tirage au sort à l'université

[Freehug]

@UneAddicte_ :

Spoiler: HS indépendance/télétravail

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

@Althéa Vestrit : je sais pas. C'est la solution la moins injuste, c'est sûr, mais déjà demander aux facs de gérer une offre digitale performante, hem... Y a déjà des problèmes avec un bête drive, et pas mal de profs ne comprennent que pouic à ces outils (en même temps, quand t'es âgé et que c'est pas du tout ta spécialité, c'est normal). Aussi, au lycée on est super cadrés. C'est déjà pas simple d'être lâché à la fac, alors si tu dois organiser toi-même tes journées... La contrainte des horaires, ça pousse à aller en cours, quand t'es chez toi avec ton fourbi c'est si tentant de repousser à toujours plus tard. Certes c'est plus des enfants mais c'est pas des adultes non plus. Et puis question vie sociale, c'est moyen aussi.

Spoiler

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

@Nyxi @Naurore : un big up ne suffisait pas !

Sans vouloir me la jouer adulte qui a tout vu tout fait (à même pas 25 ans ce serait mignon), même en suivant de a à z un cursus connu, vous pouvez vous retrouver à appliquer vos compétences de manière totalement inattendue, à découvrir un sous-domaine que vous ne soupçonniez pas. Perso, j'ai changé deux fois d'orientation, la formation que j'ai finalement suivie jusqu'au bout était totalement inadaptée aux réalités du métier et finalement 100% des compétences que j'utilise, je les ai apprises seule via des tutos sur le net (bon, je bosse dans le digital, hein).

J'ai traversé une longue période où je déprimais parce que j'étais convaincue que taffer c'était un truc méga sérieux et chiant mais obligatoire, avec des gens relous et des sièges inconfortables. Au final, ce que je croyais être une vague arnaque ou occupation du dimanche est mon dream job, je bosse en culotte, je me couche à 4h du mat pour me lever à 11 et j'ai plus spécialement de soucis d'argent - après en avoir chié des briques deux ans, quand même (première fois de ma vie que je me motivais toute seule).

Je prétends pas détenir la vérité absolue, mais perso sur l'orientation je trouve que les ados/jeunes adultes ne s'écoutent pas assez et se mettent trop la pression, ou alors ils se découragent devant l'ampleur de la tâche. Vraiment : go with the flow, y a rien d'irrattrapable !

 

[Freehug]

@Laoragwen (ma touche edit bloque pour changer)... Y a les copains ! Je déconne (à moitié). J'ai pas eu cette chance mais y a des groupes de potes vachement solidaires, j'en connais qui ont passé leurs études à squatter des canap' et emprunter des sous. C'est leurs amis ayant opté pour des études courtes qui finançaient en partie (quand t'as besoin que d'un CAP pour te lancer, à 18 ans, tu peux déjà être indépendant financièrement).
En vrai j'ai rien à ajouter à ton message, mais une note positive sur l'humanité, ça fait plaiz'. Mais c'est vrai que c'est honteux. J'ai vu de ces trucs... Des camarades de promo qui bossaient 25h par semaine, se pointaient au minimum de TD, vivaient dans des clapiers insalubres, risquaient tout le temps des emmerdes à frauder voire voler et se trimbalaient des problèmes de santé plus ou moins graves (je vis à Paris en plus donc le coût de la vie est maximisé). C'est juste honteux de voir ça dans une des premières puissances économiques du monde.

 

[Eternally]

Je suis en terminale et en pleine galère APB.
En dehors du tirage du sort , c'est la sectorisation des élèves selon l'académie d'origine qui me choque surtout lorsqu'on est dans l'impossibilité de placer un voeux en dehors de notre académie en premier car on préfère avoir des prépas. On se retrouve alors en attentes partout et dans la fac de secteur par défaut alors que les ambitions sont parfois énormes.
On parle d'égalité des chances et de mixité mais ce système est créateur d'entre-soi

De surcroît, j'avoue qu'on a tous le droit d'avoir une place dans l'enseignement supérieur. Mais être sur liste d'attente et constater qu'un camarade qui ne fait rien depuis trois ans être pris à notre place, ça fou les boules. Pourquoi travailler pour être au même niveau que ceux qui s'en fiche et savent pertinemment qu'ils auront une place ?

 

[liseul]

Je suis aussi en terminale et vraiment APB cette année c'est n'importe quoi, il y a plein d'élèves qui n'ont même pas eu leur vœu dans la fac de leur région dans une formation non sélective et puis le tirage au sort c'est totalement insensé

Dans l'absolu je suis pour que tout le monde ait une place dans l'enseignement supérieur mais je commence à penser qu'une sélection à l'entrée en fac pourrait être une solution au moins pour les filières en tension. Quand je vois dans ma classe des élèves qui ont bossé très dur toute l'année pour aller en staps et qui n'ont pas été tirés au sort tandis que des élèves qui ne faisaient rien ont été pris, ça me semble vraiment injuste! Pas forcément une sélection très difficile mais au moins avoir le bac correspondant à la matière (bac s pour aller en licence de SVT par exemple) ça me paraîtrait plus juste. Et si on sélectionne en fac on pourrait par exemple augmenter les passerelles entre les BTS, IUT et la fac pour que des gens qui n'ont pas été pris post-bac mais qui travaillent bien après puisse rattraper la fac.

 

[H0oneyy]

Je pense aussi que les tests de sélection seraient bien plus juste pour choisir les élèves.
C'est complètement absurde de faire un tirage au sort.
Je rentre en BTS cette année dans un Greta, et nous avons eu des tests de sélection et un entretien de motivations.
Les tests n'étaient pas spécialement durs mais cela permet de voir le niveau et la motivation.

Et en ce qui concerne l'orientation, je trouve qu'il manque clairement d'accompagnement.
Si tu n'as pas de bons résultats en 3e on te dit que tu n'es pas assez brillant pour le bac général. Que tu devrais te rabattre sur un BEP.
Et on choisi un 2ème voeux à ta place parce que tu n'en as mis qu'un.
* c'est du vécu *

 

[Eternally]

@Nastja Oui sauf qu'ils ont autant de chance d'être pris que ceux qui bossent. Alors pourquoi bosser ?

 

[Freehug]

@liseul : c'est vrai que pour en revenir au schmilblick, la sélection, c'est peut-être pas très juste, mais le tirage au sort, c'est franchement pire. Surtout à cet âge quoi, où on t'encourage voire te conditionne à penser que les efforts sont toujours récompensés. @Nastja : bien sûr que techniquement chacun a exactement autant de chances que les autres d'être pris, mais tu ne peux rien faire pour augmenter tes chances, du coup, alors qu'on t'a claironné sur tous les tons que si-tu-veux-un-bon-travail-il-faut-bien-travailler-à-l'école, bah au dernier moment on te fait un gros doigt. T'as bossé dur (ou a minima correctement), la filière te plaît vraiment et en fait c'est le camarade qui a soit dormi, soit séché pendant toute l'année et qui s'en fout ouvertement qui est choisi. En plus, à 18 ans environ t'es généralement pas au courant qu'il existe plein de passerelles et voies transversales, et probablement des métiers méconnus qui te conviendraient. Tu peux vite avoir l'impression d'avoir raté la chance de ta vie.

Spoiler: Anecdote perso

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

 

[Nieuk]

:


Finalement, on devrait initier les élèves à l'orientation de la façon suivante : s'interroger sur ses choix, initier à la recherche documentaire et au monde professionnel (pour solliciter des professionnels sur le terrain).

J'ai vu que tu bossais en CIO... Eh bien ça fait exactement partie de nos missions de Psy EN de favoriser la recherche en orientation parce que les conseillers et conseillères d'orientations qui disent quoi faire et qui seraient une banque d'info ça n'existe plus depuis 40 ans... Et j'espère que là où tu bosses les personnes seront capables de t'en parler. Effectivement on travaille sur la difficulté, les dys, les enfants porteurs de handicap etc... Mais le volet orientation est toujours important...

Normalement (et je dis normalement puisque comme partout, y a des gens plus ou moins impliqués dans leur travail), nous travaillons avec des êtres humains sur la construction du projet en rapport avec la personne, qui elle est, qui elle pense être, qui elle voudrait être etc...
Alors effectivement, nous ne connaissons pas TOUTES les formations et nous cherchons sur internet. Mais nous sommes capables (normalement) d'accompagner à la compréhension des informations et décortiquer les sous-entendus.

Quant à la sélection à l'université, c'est pour moi un non-sens.
Un.e jeune de 17-18 ans en terminale, ado, n'a peut-être pas anticipé sa vie future et je ne vois pas pourquoi il faudrait en plus la.le punir de ça !
Et même si l'école vous martèle qu'il faut absolument savoir quelle sera sa vie et trouver sa place etc., la réalité est différente. Quelqu'un qui a 17-18 ans est en pleine construction, le test de personnalité pourquoi pas, mais quand on y répond, jusqu'à quel point on répond ce qu'on ressent au plus profond de nous même ? Je veux dire, répondre à un test du genre c'est aussi se dire "qu'est-ce que la société/mes profs/mes parents/mes amis attendraient que je réponde ?" et donc les réponses seront totalement biaisées (moi qui bosse avec ça, lorsque j'y réponds pour moi-même, j'hallucine parfois des réponses que je suis capable de fournir... Bon par contre assez souvent je retrouve le conseil de devenir psychologue et ce, depuis le lycée ! Cela étant au lycée je ne voulais pas faire de psycho, et merci à l'université française de ne pas m'avoir demandé de lettre de motiv' à l'époque, j'aurais été recalée).

La vraie question c'est : Pourquoi personne n'a anticipé que la masse de jeunes né.e.s en 2000 allaient aussi aller faire des études supérieures ?! C'est assez hallucinant !!! Les deux dernières années, il y a déjà eu de gros problèmes pour trouver des places dans les lycées !
Ouvrir des places aux études supérieures, une égalité des chances, un droit à expérimenter la fac, se planter peut-être mais aussi apprendre qui on est ou qui on n'est pas tant que ça, et surtout ne pas faire des lycéens frustrés qui vont constituer deux clans : ceux qui ont bossé et qui n'ont pas leur voeu 1 et ceux qui n'ont rien fait et qui l'auraient... Se faire la guerre, on le sait, c'est jamais la meilleure solution et pourtant on pousse les gens à en arriver là.

 

[Lovely_Sunshine]

Je suis d'accord avec ce qui a été dit, on oriente mal les élèves en France. Par exemple, moi j'ai été orientée en 3eme vers des filières scientifiques pour le lycée, alors que ça ne me correspondait absolument pas! J'ai finalement fait un bac ES, où on nous decourageait d'aller en sociologie, en critiquant le manque de sérieux ou de débouchés. Or, je suis actuellement en fin de Master 1, et j'ai déjà réalisé une enquête avec deux autres élèves de ma promo pour la mairie de ma ville d'études, une association connue au niveau national m'a demandé de présenter lors de divers évènements mon memoire et on m'avait proposé de rencontrer le président de la MDPH. Enfin, ma prof m'a déjà proposé un stage de 6 mois pour mon M2 alors que je n'ai pas fini l'année (bientôt) et que des étudiants d'autres filières plus populaires galerent à trouver des stages et certains redoublent leur M2 à cause de ça ! Ma prof m'a dit qu'ils n'arrivaient pas à honorer toutes les commandes car ils avaient plus d'offres de stages que d'etudiants à proposer... Alors certes, je ne suis pas encore sur le marché de l'emploi, mais je constate que je m'en sors finalement pour le moment, que je trouve des personnes intéressées par mes travaux. Certes, je n'aurais pas un salaire mirobolant mais je suis heureuse de suivre ces études, je suis passionnée par ce que je fais et c'est le plus important. J'ai d'ailleurs découvert les métiers de chargé de projet, chargé de mission et de consultant. J'ai découvert qu'on pouvait travailler pour des collectivités territoriales, des associations, des organismes, des métiers dont on ne m'avait jamais parlé auparavant !

 

[Laoragwen]

Il faudrait aussi je pense qu'il y ait des contrôles (ou autre) pour voir si les conseiller-e-s font vraiment leurs boulot
C'est cool si le gouvernement veut aider les jeunes à être mieux orienter, mais il faudrait d'abord commencer à s'assurer que les pro sont effectivement pro

Quand j'ai été au Centre d'Information et d'Orientation de ma ville, il y a quelques mois pour connaître quelles formations ou emplois étaient dispo dans le social aprés une licence psycho, j'étais désespérée et je voulais vraiment qu'on m'aide à trouver des infos ou qu'on me rassure :
En 1er, on m'a demandé quels étaient les endroits où je voudrait absolument pas bosser, je trouvais ça normal comme question, alors j'ai dit honnêtement les entreprises et les banques.
La femme m'a demandé quel diplôme j'allais avoir et je lui ai répondu une licence de psychologie.
Elle m'a dit que je pouvais rien faire avec ça. Je lui ai dit qu'il devait quand même bien avoir des trucs et lui ai demandé si du coup elle pouvait me dire ce que je pouvais faire.
Elle m'a répondu qu'elle ne pouvait pas m'aider si moi-même je n'avais pas une idée précise de ce que je voulais faire, ce à quoi j'ai répondu que j'étais un peu venu ici pour ça, pour avoir des infos.
Je lui ai demandé si on pouvait au moins regarder sur son ordi si il n'y avait pas des choses intéressantes.
Elle m'a dit qu'elle n'utilisais jamais son ordi, qu'elle était contre le fait de se servir d'internet pour l'orientation lol
Elle m'a dit qu'au vu de ce que je faisais, je ne pourrais faire que secrétaire de pdg ou secrétaire de banque.
J'ai rigolais et lui ai demandé si elle plaisantais. Je lui ai rappelé que j'avais bien dit que je ne voulais absolument pas bosser en entreprise ou dans la banque, et surtout pas être secrétaire alors que je faisais une licence de psycho
Elle m'a dit que je devais pas me plaindre, que j'avais pas qu'à faire des études aussi bouchée..
Autant dire que je suis sortie super mal et avec les larmes aux yeux.

Je ne dis absolument pas que tou-te-s les conseiller-e-s d’orientation sont comme ça (je déteste les généralités) et au vu du message de @Nieuk , il y en a vraiment des pro
Mais il faudrait vraiment que l'on s'assure du bien et du professionnalisme dont certain-e-s peuvent faire preuve
Vraiment.
Parce que autant moi j'ai 24ans, et ça m'a déjà déçue et dégoutée, alors je ne veux même pas imaginer pour des plus jeunes
Je trouve que de telles personnes peuvent être très dangereuses pour le futur de certains jeunes en quête d'infos

 

[Nieuk]

Il faudrait aussi je pense qu'il y ait des contrôles (ou autre) pour voir si les conseiller-e-s font vraiment leurs boulot
C'est cool si le gouvernement veut aider les jeunes à être mieux orienter, mais il faudrait d'abord commencer à s'assurer que les pro sont effectivement pro

Quand j'ai été au Centre d'Information et d'Orientation de ma ville, il y a quelques mois pour connaître quelles formations ou emplois étaient dispo dans le social aprés une licence psycho, j'étais désespérée et je voulais vraiment qu'on m'aide à trouver des infos ou qu'on me rassure :
En 1er, on m'a demandé quels étaient les endroits où je voudrait absolument pas bosser, je trouvais ça normal comme question, alors j'ai dit honnêtement les entreprises et les banques.
La femme m'a demandé quel diplôme j'allais avoir et je lui ai répondu une licence de psychologie.
Elle m'a dit que je pouvais rien faire avec ça. Je lui ai dit qu'il devait quand même bien avoir des trucs et lui ai demandé si du coup elle pouvait me dire ce que je pouvais faire.
Elle m'a répondu qu'elle ne pouvait pas m'aider si moi-même je n'avais pas une idée précise de ce que je voulais faire, ce à quoi j'ai répondu que j'étais un peu venu ici pour ça, pour avoir des infos.
Je lui ai demandé si on pouvait au moins regarder sur son ordi si il n'y avait pas des choses intéressantes.
Elle m'a dit qu'elle n'utilisais jamais son ordi, qu'elle était contre le fait de se servir d'internet pour l'orientation lol
Elle m'a dit qu'au vu de ce que je faisais, je ne pourrais faire que secrétaire de pdg ou secrétaire de banque.
J'ai rigolais et lui ai demandé si elle plaisantais. Je lui ai rappelé que j'avais bien dit que je ne voulais absolument pas bosser en entreprise ou dans la banque, et surtout pas être secrétaire alors que je faisais une licence de psycho
Elle m'a dit que je devais pas me plaindre, que j'avais pas qu'à faire des études aussi bouchée..
Autant dire que je suis sortie super mal et avec les larmes aux yeux.

Je ne dis absolument pas que tou-te-s les conseiller-e-s d’orientation sont comme ça (je déteste les généralités) et au vu du message de @Nieuk , il y en a vraiment des pro
Mais il faudrait vraiment que l'on s'assure du bien et du professionnalisme dont certain-e-s peuvent faire preuve
Vraiment.
Parce que autant moi j'ai 24ans, et ça m'a déjà déçue et dégoutée, alors je ne veux même pas imaginer pour des plus jeunes
Je trouve que de telles personnes peuvent être très dangereuses pour le futur de certains jeunes en quête d'infos

Alors là par contre... Désolée mais puisqu'il s'agit d'un statut de fonctionnaire d'Etat, on est embauché à vie sauf faute grave (faute hyper grave d'ailleurs...) et vu certaines personnes que j'ai pu rencontrer dans mon travail, ça fait peur et on est parfois effrayé.e.s en voyant certain.e.s collègues de se dire "nan mais en établissement je plains les élèves" !
Et c'est désespérant de lire ton témoignage, je t'assure qu'il y a des meilleur.e.s pro... Et c'est tellement pas normal.
Dorénavant, pour exercer ce métier il faudra avoir le diplôme de psychologue puis passer le concours et se spécialiser en orientation... Ca ne protège pas des con.ne.s, mais ça oblige à la prise de conscience de la déontologie des psychologues !
(Par contre en formation on n'apprend pas toutes les formations qui existent sur Terre, très loin de là ! Pour nous l'information c'est important mais puisque c'est très factuel, on travaille plus sur Comment accompagner les personnes à la rechercher et à la comprendre).

Et sinon dans ta fac il doit y avoir un service d'orientation ! Les personnes qui y travaillent sont parfois rodées au public étudiant y compris à des personnes qui ont quitté une formation et qui souhaitent rebondir... Ca peut aider

 

[Laoragwen]

Alors là par contre... Désolée mais puisqu'il s'agit d'un statut de fonctionnaire d'Etat, on est embauché à vie sauf faute grave (faute hyper grave d'ailleurs...) et vu certaines personnes que j'ai pu rencontrer dans mon travail, ça fait peur et on est parfois effrayé.e.s en voyant certain.e.s collègues de se dire "nan mais en établissement je plains les élèves" !
Et c'est désespérant de lire ton témoignage, je t'assure qu'il y a des meilleur.e.s pro... Et c'est tellement pas normal.
Dorénavant, pour exercer ce métier il faudra avoir le diplôme de psychologue puis passer le concours et se spécialiser en orientation... Ca ne protège pas des con.ne.s, mais ça oblige à la prise de conscience de la déontologie des psychologues !
(Par contre en formation on n'apprend pas toutes les formations qui existent sur Terre, très loin de là ! Pour nous l'information c'est important mais puisque c'est très factuel, on travaille plus sur Comment accompagner les personnes à la rechercher et à la comprendre).

Et sinon dans ta fac il doit y avoir un service d'orientation ! Les personnes qui y travaillent sont parfois rodées au public étudiant y compris à des personnes qui ont quitté une formation et qui souhaitent rebondir... Ca peut aider

Je ne dis absolument pas qu'il doit y avoir des licenciements, quand je parlais de contrôle, je me disais qu'il faudrait suite à eux qu'il y ait peut-être des remises à jour ou à niveau, genre des stages etc...comme il peut y avoir en entreprise par exemple
Effectivement, j'ai vu qu'il faudrait maintenant avoir le diplôme de psy, j'espère que ça arrangera les choses pour les futures générations, dommage qu'on ne puisse rien faire néanmoins pour les conseiller-e-s déjà en place
Pour ce que tu as écris entre parenthèses, c'est ce que j'étais venu chercher dans ce cio

Concernant le service d'orientation de ma fac, je ne peux pas y aller. Je fais des études à distance, ma fac est à 6h de chez moi. J'ai demandé si je pouvais aller à celui de la fac de ma ville mais ils m'ont répondu que non, vu que je n'étais pas étudiante chez eux et c'est eux qui m'ont dit d'aller dans le cio de ma ville.