L'échec et vous

4 Juin 2006
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Ces derniers temps j'ai essuyé moult refus des formations pour lesquelles j'avais postulé. Concours foirés, ou dossiers rejetés... Pour la première fois j'avais fait un pari ambitieux (intégrer une formation très sélective) et je me retrouve face à un échec sévère. J'ai l'impression d'avoir perdu mon argent et mon temps. Je ne sais plus s'il faut que j'aille de l'avant (retenter l'année prochaine, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort) ou s'il faut que j'accepte l'échec (j'avais beaucoup travaillé pour un résultat zéro, ça veut peut-être dire que je ne suis pas faite pour ça). J'ai envie de perséverer mais cet échec me démoralise.

Tout ça pour vous demander comment VOUS vous avez fait face à l'échec un jour : vous lui avez dit merde, vous l'avez laissé vous bouffer, vous l'avez accepté et fait autre chose?
Et celles qui ne le connaissent pas, dites nous votre secret pour l'éviter!
Témoignages positifs bienvenus.
 
6 Janvier 2007
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Moi j'ai vraiment peur de l'échec.

J'ai toujours été une bonne élève, toujours réussi, et ce, sans trop bosser. En terminale je bossais juste pour avoir mon 12.5 de moyenne, si j'avais voulu je serai monté à 14. Au mois de mai hop j'ai décidé que j'aurai une mention je me suis mise à bosser pour le bac et j'ai eu mention bien. Et ça a toujours été comme ça. Même en bossant à peine j'arrive. L'échec, je connais.

Jusqu'à cette année. Je suis entrée en école d'infirmière en février, alors bon, j'ai eu des bonnes notes pour l'instant, mais ça ne me plait pas, et je sais que je ne vais pas réussir, donc j'arrête. Je sens bien que si je continue, si je me force, je vais échouer, et ça, je veux pas. J'ai vraiment peur de l'échec, je suis brillante et je veux le rester.


Bon alors pour toi, tu dis que tu as beaucoup travaillé, il faudrait peut être revoir ta méthode de travail. Tu étais vraiment très loin de réussir? Moi j'arrête avant d'échouer parce que ça ne me plait pas, mais si ça te plait, je crois que tu devrais retenter l'an prochain en te préparant autrement.
 
10 Juin 2008
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Paris
En fait, j'aurai deux réponses à te proposer, premièrement j'ai repiqué ma 1ère année de fac et je l'ai mal pris mais j'ai encaissé car j'avais fait pour moi, mon maximum.

Le plus dur pour moi, ce nétait pas ma réaction proporement dite mais celles de mon entourage proche que je décevais et concurence oblige (cousine germains de même âge) en remettait parfois le couteau dans la plaie assez fragile (oui ce cousin est parfait avc sa maths sup). De plus, j'avais peur que mes parents aient honte de moi.

Je me suis rendue compte avec le recul, que la scolarité ne fait pas la personne, que je ne ferai pas ingénieur pour faire bien mais que je veux faire ce qu'il me plait...et que la vie est faite de réussite et d'échec, on accepte que tout le monde ne puisse pas faire de marathon mais pas que tout le monde ne puisse pas être en maths sup.

La preuve, je subis un second échec en ce moment et je suis bcp plus zen, j'ai mal à mon égo mais je me dis que chacun fait ce qui peut et que l'important c'est de faire au maximun de nos capacités et de ne pas avoir de regrets. Ce sont les regrets qui font mal dans la vie et les si j'avais su...

Bon courage à toi, rien est perdu, ce qui ne nous tue pas nous rend plus forte
 
20 Juin 2007
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Montmorency
Ah, l'échec... c'est un mot qui sonne familier à mon oreille.

Moi, je me suis inscrite en médecine après le bac. Pour être franche je ne savais pas quoi faire. Je ne me voyais pas médecin mais en même temps je ne me voyais pas faire autre chose que du social. J'ai loupé de peu. Bah, au final, ces 2 ans m'ont permis de réfléchir. Je savais que je ne voulais pas faire 10 ans d'étude, mais que je voulais quelque chose dans la sphère médicale, mes excellentes notes en psycho, sciences humaines et sociales me disaient de me diriger vers des études dans ce domaine et je veux être en rapport avec les enfants. J'ai trouvé la formation d'orthophoniste.

Aujourd'hui, je prépare les concours. La différence entre aujourd'hui et mes années de médecine c'est la motivation. J'ai trouvé un métier qui me plaît énormément, je sais que je veux faire ça, et je bosse comme une malade pour. J'espère que je réussirai.

Moi je veux bien t'encourager mais tu ne dis pas dans quelle formation tu t'es engagée. La réussite est différente selon les filières choisies. Des concours ne se préparent pas de la même façon qu'un passage en deuxième année de fac.
Mais je pense que si tu as une motivation à toute épreuve tu devrai réussir dans le domaine que tu as choisis. Le tout est de garder le moral quoiqu'il arrive. Tes échecs te rendront plus forte, t'apprendront des choses précieuses sur toi. Le tout est de voir le côté positif dans chaque situation.

Bon courage !
 
A

AnonymousUser

Guest
J'ai échoué au concours de la première année de médecine, deux fois. La première par manque de travail, la seconde parce que je ne pouvais pas. Je m'y suis attaquée sans avoir la maturité nécessaire, avec une envie superficielle et donc je n'y étais pas à fond. J'ai su dès les résultats du premier quadrimestre que c'était mort. Par fierté je me suis accrochée, j'ai remonté 120 places là où tout le monde en perd. Puis l'échec définitif (on n'a droit qu'à deux présentations). Je suis partie en seconde année de biologie ensuite (équivalence).

J'ai passé environ 6 mois d'angoisse pure, concernant ce que j'allais faire de ma vie. Ca me réveillait la nuit... C'était assez dur à vivre. Je cherchais ce que je voulais faire, ce que je pouvais faire. Rien ne m'intéressait. Je culpabilisais envers mes parents d'avoir raté. Mes amis avaient réussi, j'avais échoué. Je me sentais comme la dernière des merdes.

Je me suis donc lancée dans la L2 Bio, mais le programme de celle-ci était le programme P1 donc forcément ça aide pas de mariner dans ce qui vous a fait échouer. Puis en UE de culture gé, j'ai pris Art et Sciences, ayant depuis toujours une passion pour ces deux pôles. La prof nous a parlé du métier de restaurateur d'oeuvres d'art, et là, le déclic.
Je me suis renseignée, et là j'avais de nouveau trouvé un but, quelque chose vers quoi orienter ma vie. En fait c'est la perspective de faire quelque chose que j'aime qui a effacé ce sentiment d'échec. Ce sentiment a totalement disparu avec le début de cette formation et les très bons résultats que j'y obtiens. Depuis je suis heureuse d'avoir échoué et je ne garde que le positif de ces deux années: ça m'a appris la rigueur, l'organisation et le souci de perfection. Je sais comment travailler, et surtout comment travailler efficacement.

Probablement que si je n'avais pas trouvé ma voie, je serai encore en train de ruminer mon échec. Aujourd'hui je me dis que seulement 12% des gens qui le présentent réussissent et que l'avoir raté ne fait pas de moi une merde.

Donc oui l'échec m'a bouffé, puis j'ai sorti la tête de l'eau et je lui ai dis merde! ;)


En tout cas, tu ne travailles jamais pour un résultat zéro. Je me disais ça également au sortir des deux P1: tous ces efforts pour rien. Finalement cette expérience m'a fait mûrir au niveau du travail et m'a donné les clefs pour m'en sortir quoi que je fasse. On ne travaille jamais pour rien. Mais ça on ne s'en aperçoit qu'avec du recul. Bon courage miss :fleur:
 
9 Octobre 2005
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Caen
snow-phie.skyrock.com
Capucine;711860 a dit :
J'ai envie de perséverer mais cet échec me démoralise.

Je pense que tu as ta réponse. Si tu ne tentes pas une nouvelle fois, tu regretteras peut-être de ne pas y être allé jusqu'au bout, et tu risques de te demander si tu n'aurais pas mieux fait de persévérer. A ta place, je retenterais le coup donc.

L'échec scolaire, je n'ai jamais connu mais je crois que c'est plus par chance qu'autre chose. A vrai dire, je suis assez paradoxale dans le sens où la peur de l'échec me motive pour réussir et donner de mon mieux, mais au final j'ai beaucoup plus peur de réussir car après avoir réussi une fois, je ne veux pas retomber de haut en me plantant. Aussi peur de réussir car j'ai peur d'avoir à rendre des comptes aux gens par la suite, peur de les décevoir. En gros, je préfère décevoir dès maintenant parce que si je le fais après, certaines personnes m'auront fait confiance à tort.
Bref, tordue :knockout:
 
8 Août 2006
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C'est quelque chose qui m'a toujours fait très peur, et j'avoue que j'ai même un peu honte d'avoir repiqué ma première (classe qu'on ne m'a pas forcé à redoubler mais j'ai changé de filière par choix, justement car j'avais trop peur de me planter directement au bac, l'anticiper a été un peu ma solution).
Maintenant tout va bien dans mes études, mais j'avoue, l'an prochaine j'aurais des concours, avec classement qui feront que je pourrais intégrer ou non l'école de mon choix, voir même choisir ma ville si je m'en sors pas trop mal, et je me mets une pression de dingue, si je ne réussis pas, je ne sais vraiment pas comment je vais réagir.
Redoubler, ça a été comme utiliser mon "joker", comme si je n'avais plus le droit à l'erreur (et pourtant, 20 ans pour rentrer en 3ème année de fac, ça fait pas si vieux que ça quand je vois la moyenne d'âge).
Ça me fait aussi penser que j'ai vécu ma mention AB comme un échec (13,97 c'est rageant en même temps) même si je n'en parle pas en général car on me sort "tu devrais déjà être contente de l'avoir, avec une mention en prime", alors que j'avais beaucoup bosser pour ne pas avoir le résultat que je m'étais fixé, à savoir une mention bien.
C'est une vision des choses dont j'aimerais bien me débarrasser mais je crois que mes parents me l'ont inculquer très tôt dans mon éducation : "on réussit si on le veut, ce n'est pas seulement une question de capacité". Ce qui est complètement faux au final, car les capacités, c'est pas rien. Bref, j'aimerais bien être un peu moins stressée et plus indulgente face à l'échec, que ce soit le mieux ou celui des autres. Quand j'entends mes parents critiquer une amie de 21 ans qui vient de louper pour la deuxième fois sa première année de fac et les entendre dire qu'elle n'est bonne à rien, je réalise maintenant que leur jugement est dur.

Sinon, je ne sais pas à quel concours tu as échoué, mais si tu es motivée, il vaut mieux avoir des regrets que des remords, retente-le. Tu n'as rien à perdre, sauf peut-être une année avant de faire autre chose, mais tu es encore jeune, si tu te sens capable de gérer le stress d'un deuxième concours, fais-le. Bon courage.
 
4 Juin 2006
3 629
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Oui c'est les concours de journalisme que j'ai passé. J'ai été admissible dans quatre écoles sur sept mais j'ai foiré les oraux d'admission, et j'essaie de savoir ce qui n'a pas été, ce qu'il faudrait faire pour que ça passe l'an prochain - si jamais je décide de les repasser. Pour l'instant je suis dans le flou total.
Quand je pense à tout le stress que c'est de passer des concours (faire les dossiers d'inscription, les lettres de motiv, réunir assez d'argent pour aller aux quatre coins de la france, attendre les résultats...) ça me décourage. Je vais réfléchir à tout ça cet été.

J'avais jamais vraiment échoué avant maintenant (scolairement je veux dire), c'est un sérieux coup dur.
J'ai pas tellement confiance en moi à la base, comment je pourrais croire que je suis capable de le faire?

En tous cas ce topic me donne des idées. Et notamment l'envie de me défoncer pour acquérir de l'expérience! (après, aurai-je le courage nécessaire?)
 
20 Juin 2007
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Montmorency
Moi non plus je n'avais jamais échoué. Bac avec mention sans trop me fouler. J'ai passé les années pépères. Après, boum, on te met face à la vraie vie après t'avoir cocoonée depuis la maternelle.
Je me suis cachée longtemps derrière ma non confiance en moi. Au final je me dis que c'est trop facile. Ca me donne une raison pour justifier l'échec. Et c'est le cas. On peut aussi décider de se prendre en main. Il faut se donner un sacré coup de pied au cul. Le tout est de le faire. Un jour je me suis dit : "Arrête de geindre, ça ne t'amène nul part !"
Il faut se faire violence et surmonter l'échec par sa force de caractère. Au final, toi qui as échoué, qui s'en est remise et est repartie du bon pied, tu as beaucoup plus de mérites que ceux à qui tout souris toujours sans beaucoup d'efforts.
 

Malaussène

Revenante
22 Août 2007
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Paris
L'échec scolaire, un sujet que je maîtrise à mort, malheureusement. J'ai raté ma première année de droit (en même temps, j'avais fait tout pour). Je redouble ma première année de MSG (pour la seconde fois, ahem). Alors que jusqu'au lycée, mon parcours était exemplaire.

Comment on gère ? Je ne sais pas trop. J'ai très très mal géré en fait. D'abord j'ai joué ma rebelle, et considéré que c'était une preuve de grande maturité que de se planter (oui, je sais, mais on se trouve les excuses qu'on peu...). Au second échec, je me suis enfoncée dans la dépression (qui elle-même a beaucoup joué pour me faire plonger, charmant cercle vicieux).

Je me suis reprise en main cette année. Il a fallu les efforts de tous mes proches pour me faire comprendre que se planter ce n'est pas si grave, qu'au final c'était pas plus mal que cela m'arrive maintenant, que ma vie n'est pas foutue, etc. Pour que je reprenne confiance en moi, et que je me dises que si, c'est possible pour moi aussi de réussir. Alors pour cet été j'ai pris un job, et je reprendrai mes études l'année prochaine. Sans (trop de) honte, même si je sais bien que je vais avoir des moments très difficiles.

L'idéal, c'est donc d'arriver à dédramatiser. Tout en se donnant les moyens de réussir pour l'année suivante ! Et faire confiance à nos proches, on se rend compte parfois un peu tard que les conseils qu'ils nous donnaient n'étaient pas si mauvais...
 
13 Décembre 2007
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Strasbourg
Eliz.;711916 a dit :
Maintenant, je suis contente d'avoir essayé le droit : je sais que ça me plait pas, et que je suis pas faite pour ça. Heureusement que j'ai échoué, parce que je me vois pas, à 40ans, faire un taff qui me plait pas, bosser avec des gens qui me plaisent pas et tout ça. C'est une expérience, en fait. Relativement bonne.
Pareil pour ma première année de médecine. Je me dis que ça ne me correspondait pas, et en meme temps une petite voix dans ma tete ajoute : "non ça te correspondait pas, parce que t'es qu'une fainéante".
Je pourrais mieux le vivre si mon père ne me répétait pas qu'il avait "tout mis en place pour ma réussite", que je ne "pourrai pas glander comme ça tout le reste de ma vie", que "je ne fais rien de ma vie, et que je ne réussirai jamais rien et que je finirai comme ma mère"...
 
27 Mai 2007
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Dans les études, je n'ai jamais vraiment échoué.
Je n'ai jamais redoublé, j'ai trouvé ma voie tout de suite, et mardi, j'ai su que j'avais été acceptée dans le master que je voulais (140 candidats environ, 25 places).

Mais j'ai eu des petits échecs. Par exemple (grand souvenir traumatisant pour moi), en première année de fac, j'ai passé un oral et évidemment je suis tombée sur un sujet que je ne connaissais pas du tout. Je n'ai rien pu sortir. En rentrant chez moi j'ai pleuré toutes les larmes de corps, je ne voulais plus entendre parler de la fac (c'était ma dernière épreuve en juin). J'ai quand même eu mon semestre, et puis c'est passé petit à petit.
C'est toujours comme ça avec moi, au départ j'en fais tout un drame, j'expulse tout d'un seul coup et puis petit à petit je "remonte la pente".
Mais bon ce n'était pas des choses importantes et ça ne m'a jamais empêché d'avancer dans la vie, et je me demande comment je réagirai si j'échouais vraiment.
En tout cas cette idée me terrorise, j'ai passé un mois de juin atroce à cause de ça, à pas dormir, à être de mauvaise humeur, parce que j'avais peur de ne pas avoir de master pour l'année prochaine et que j'étais persuadée d'avoir rater mes partiels.
Je me rend compte que j'ai peur d'échouer parce que j'ai peur de décevoir (ma famille, mon copain...etc). Et toujours avoir réussi dans les études, ça met encore plus la pression, parce que j'ai l'impression que les gens attendent de moi que je réussisse tout ce que j'entreprends (au niveau scolaire, professionnel...etc).
 

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