« Sois stage et tais-toi » : quand les entreprises abusent des stages — Le Petit Reportage
- Initiateur de la discussion Emilie Laystary
- Date de début
Dans ma formation, j'avais le choix entre un stage de 10 semaines pendant l'été dernier ou cumuler 10 mois dans une césure.
J'ai opté pour la seconde possibilité.
Donc premier stage de 6 mois.
Il respectait le cadre légal : convention, rémunération, horaires respectés et MÊME TR et remboursement à moitié des frais de transports. Avec en plus des avantages en nature (non, rien de sexuel... je parle des produits fabriqués par cette boite)
Dès la première semaine, des collègues m'ont prévenue: j'allais servir d'assistante perso à une chef à côté de la plaque, puérile, qui pique une crise puis mange ses bonbons. Elle est partie à la retraite au graaand soulagement de tout son bureau, mais 2 semaines après mon départ, donc j'ai morflé jusqu'au bout.
Les tâches qu'on m'a confiées n'avaient RIEN à voir avec le métier auquel j'étais sensée me former.
En fait je ne sais même pas à quoi c'était sensé me former, vous en connaissez des métiers qui consistent à faire en continu des copier-coller d'un fichier excel à un autre? Les 3//4 de mon stage, 35h par semaine, étaient consacrés à faire ça ! Quand aux missions décrites dans la convention: sur 8, 2-3 étaient réellement faites, et encore, c'était pas l'ordinaire! la priorité étaient ces fichiers absurdes, qui ne servaient à personne.
J'ai formé ma remplaçante, stagiaire. On lui a installé sa chaise à côté de mon bureau et on m'a dit "tu lui montre comment faire le copier-coller et utiliser les autres logiciels" (la tête de la meuf).
Je mettrai cette mission de "formation de stagiaire" dans mon rapport de stage, je vais bien rigoler avec ce que me dira le prof qui me corrigera à l'école!
L'ambiance était pourrie: des jeunes rêvant de déguerpir mais bloqués par la crise (quand on a un CDI on reste), des vieux désabusés. Ca se tirait dans les pattes pour oublier la médiocrité ambiante. Le seul coin vivable c'était les toilettes et le service informatique, et pas fous, ils s'enfermaient à double tour les mecs.
Lors des dernières semaines ma """"maître de stage"""" (mot limite incongru vu qu'elle n'a RIEN encadré) me pressurait pour que je fasse à la dernière minute ses tableurs gigantesques. A la pause de midi j'ai dû parfois littéralement fuir le bâtiment pour qu'elle me foute la paix, sinon elle restait à côté de moi quand je mangeais mon sandwich.
En ce qui concerne le 2d stage: je n'ai même pas comblé les 4 mois restants.
J'ai un pété un câble dans les jours qui ont suivi la fin de mon stage et j'ai préféré cumuler plusieurs petits boulots, en laissant tomber la recherche de 2d stage, je supportais plus l'idée de remettre les pieds dans un endroit pareil. A tort car je suis passée à côté des stages enrichissants sans doute.
A ma rentrée, je vais me faire passer un savon monumental par mon bureau des stages, pour avoir manqué à l'obligation des 10 mois.
Je n'ai pas envoyé mon rapport de stage à mon ex-employeur. Tout ce que j'espère, c'est que ça ne posera pas de problème pour l'obtention de mon diplôme. Depuis mai je flippe.
J'ai opté pour la seconde possibilité.
Donc premier stage de 6 mois.
Il respectait le cadre légal : convention, rémunération, horaires respectés et MÊME TR et remboursement à moitié des frais de transports. Avec en plus des avantages en nature (non, rien de sexuel... je parle des produits fabriqués par cette boite)
Dès la première semaine, des collègues m'ont prévenue: j'allais servir d'assistante perso à une chef à côté de la plaque, puérile, qui pique une crise puis mange ses bonbons. Elle est partie à la retraite au graaand soulagement de tout son bureau, mais 2 semaines après mon départ, donc j'ai morflé jusqu'au bout.
Les tâches qu'on m'a confiées n'avaient RIEN à voir avec le métier auquel j'étais sensée me former.
En fait je ne sais même pas à quoi c'était sensé me former, vous en connaissez des métiers qui consistent à faire en continu des copier-coller d'un fichier excel à un autre? Les 3//4 de mon stage, 35h par semaine, étaient consacrés à faire ça ! Quand aux missions décrites dans la convention: sur 8, 2-3 étaient réellement faites, et encore, c'était pas l'ordinaire! la priorité étaient ces fichiers absurdes, qui ne servaient à personne.
J'ai formé ma remplaçante, stagiaire. On lui a installé sa chaise à côté de mon bureau et on m'a dit "tu lui montre comment faire le copier-coller et utiliser les autres logiciels" (la tête de la meuf).
Je mettrai cette mission de "formation de stagiaire" dans mon rapport de stage, je vais bien rigoler avec ce que me dira le prof qui me corrigera à l'école!
L'ambiance était pourrie: des jeunes rêvant de déguerpir mais bloqués par la crise (quand on a un CDI on reste), des vieux désabusés. Ca se tirait dans les pattes pour oublier la médiocrité ambiante. Le seul coin vivable c'était les toilettes et le service informatique, et pas fous, ils s'enfermaient à double tour les mecs.
Lors des dernières semaines ma """"maître de stage"""" (mot limite incongru vu qu'elle n'a RIEN encadré) me pressurait pour que je fasse à la dernière minute ses tableurs gigantesques. A la pause de midi j'ai dû parfois littéralement fuir le bâtiment pour qu'elle me foute la paix, sinon elle restait à côté de moi quand je mangeais mon sandwich.
En ce qui concerne le 2d stage: je n'ai même pas comblé les 4 mois restants.
J'ai un pété un câble dans les jours qui ont suivi la fin de mon stage et j'ai préféré cumuler plusieurs petits boulots, en laissant tomber la recherche de 2d stage, je supportais plus l'idée de remettre les pieds dans un endroit pareil. A tort car je suis passée à côté des stages enrichissants sans doute.
A ma rentrée, je vais me faire passer un savon monumental par mon bureau des stages, pour avoir manqué à l'obligation des 10 mois.
Je n'ai pas envoyé mon rapport de stage à mon ex-employeur. Tout ce que j'espère, c'est que ça ne posera pas de problème pour l'obtention de mon diplôme. Depuis mai je flippe.
Dernière édition :
P
phlaurianne
Guest
Bonjour tout le monde !
Alors j'avais déjà posté un commentaire concernant le même sujet (je sais plus DU TOUT sur quel article par contre), et je ne peux m'empêcher de réagir encore une fois.
J'ai une Licence Pro dans le graphisme, et un DUT Com des Organisations, j'ai fait des stages (beaucoup moins que certaines d'entre vous je pense), y'en avait des très intéressants, et des plus chiants, entre autres mon dernier stage en date.
Pour valider ma Licence Pro, je devais faire un stage de 4 mois dans une agence/société/mairie/cequetuveuxquifaitdelacréavisuelle. J'ai galéré comme pas possible pour en trouvé un, même si j'ai commencé à chercher en juillet pour mon stage qui débutait en février (LA FOLLE DITES-VOUS?) Résultat, comme le Bouclé (mon cher et tendre) partait sur Paris, pour lui aussi, faire son stage de Licence Pro, nous décidâmes de partir à l'aventure dans la GRANDE ville (je viens d'un village mosellan de 650 habitants hein).
J'avais trouvé une petite boite de distribution de films, dans le XVIème, à une heure en transport de chez moi, mais l'entretien s'était réellement bien passé, et mes missions avaient l'air plus cool les unes que les autres (création de menu DVD, retouche d'affiche, de photographies de films, LA VIE quoi).
Et bien QUE NENNI, après un mois où à peu près tout se passait bien, je suis entrée en mode survie. Déjà, on me payant jamais au même moment, on m'avait promis de me rembourser la moitié de mon titre de transport que j'ai pu me mettre dans le baba, et l'ambiance, mes amis ,L'AMBIANCE ! Pour vous resituer le contexte, c'était une boite familiale, c'est-à-dire Papa c'est le boss, Fiston 1 c'est l'assistant du boss, et Meilleur Pote de Fiston c'est Couteau Suisse, c'est-à-dire GraphisteMonteurCadreurDéveloppeur. Ils vivaient là où ils bossaient (pas le pote du fils, faut pas abuser non plus hein!), c'est-à-dire que l'étage du bas, c'était les bureaux, et le haut, leur maison. Tout ça pour dire que c'était des gros CHACALS. Ils fonctionnaient que avec des stagiaires, au même moment où j'y étais, il avait pris une fille pour la compta, qui s'éclatait autant que moi d'ailleurs. Vers la fin de mon stage, ils avaient fait en sorte qu'on puisse plus manger ensemble parce qu'il fallait quelqu'un au bureau coûte que coûte (BATARSITUDE JE CRIS TON NOM).
Pour en revenir au déroulement de mon stage, comme je le disais plus haut, tout se passait bien, jusqu'à un mois à peu près, bien que quand j'avais des questions à poser au Fiston, il me remettait gentiemment en place en me demandant ce que j'avais fait en cours (2 ans de plus que moi à tout casser le Fiston hein).
Donc, le pire fut encore à venir. 2 semaines avant la fin de mon stage, alors que l'ambiance s'était vraiment dégradée, le Boss me convoque dans son bureau, pour me dire que mon boulot est à chier, qu'on peut rien garder. Il me dit qu'il ne comprends pas, d'autant plus qu'à la vue de mon book, tout portait à croire que j'étais pas si pourrie que ça. Moi, je dis rien, à vrai dire, c'était soit je lui crachais tout mon venin à la gueule, soit je pleurais devant lui, alors j'ai rien dit. S'en est suivi les 2 semaines les plus longues de ma vie. Il a convoqué son fils et son pote pour savoir ce qui tournait pas rond chez moi, pourquoi je m'investissais pas, pourquoi c'était de la grosse daube de merde mon boulot. Le pote m'a alors demandé qu'est ce que je faisais en rentrant chez moi, si je faisais des tutos sur internet pour m'améliorer. A ce moment là, j'avais juste envie de lui dire que oui, bien sûr qu'en rentrant à 20h j'ai le temps et surtout l'envie de faire de tutos de merde qui me resteront dans la tête un mois tout au plus, et qu'au lieu de pleurer tous les soirs et d'espérer que ça se finisse le plus vite possible, je devais apprendre toute seule de mon côté. Pis un jour, le coup de grâce, le Boss me dit qu'il veut me virer, qu'il en a marre, que je lui fait perdre du temps et de l'argent (436 € par mois, LA PERTE). Je lui dit alors qu'il me reste 2 semaines, et que si il me vire maintenant là tout de suite, je pourrais pas valider ma Licence. "Tu sais Floriane, on est pas la Warner" qu'il me réponds. Grand blanc, dans ma tête je me dit que pour le dialogue on repassera, du coup je réagis plus. Il me réponds que c'est un métier de passionné, qu'il me faut une vraie formation pas un stage, que des trucs qu'une gamine de 20 ans qui a pas trop confiance en elle prends vraiment plaisir à entendre.
Tout ça pour vous dire que ce stage de 4 mois m'a complètement détruite, je déconne pas. J'ai pas réussi à trouver de boulot dans le graphisme, parce que niveau créa, j'avais rien fait de montrable pendant mon stage (j'ai fait que du montage YEEPEE). Du coup, ça fait un an et demi que je suis sur Paris et que je fais tout à fait autre chose, et que ça me frustre comme pas possible. Je l'ai eu ma Licence, c'est même pas ça le problème. Le problème c'est que mon responsable d'Option (mon tuteur de stage) n'a rien fait, parce qu'il était trop loin, parce que la pression atmosphérique était pas assez élevée ou que sais je. Même pour ma soutenance de stage, mon jury était tout sauf sympa, en sachant que mon stage c'était pas bien passé du tout, et que mes missions initiales n'avaient rien à voir avec ce que j'avais fait.
Ça m'a fait du bien de vous raconter ça, c'était long je sais, mais vous n'êtes pas seules dans des situations de merde où vous n'avez qu'une envie, c'est de retourner dans les bras de maman.
Alors j'avais déjà posté un commentaire concernant le même sujet (je sais plus DU TOUT sur quel article par contre), et je ne peux m'empêcher de réagir encore une fois.
J'ai une Licence Pro dans le graphisme, et un DUT Com des Organisations, j'ai fait des stages (beaucoup moins que certaines d'entre vous je pense), y'en avait des très intéressants, et des plus chiants, entre autres mon dernier stage en date.
Pour valider ma Licence Pro, je devais faire un stage de 4 mois dans une agence/société/mairie/cequetuveuxquifaitdelacréavisuelle. J'ai galéré comme pas possible pour en trouvé un, même si j'ai commencé à chercher en juillet pour mon stage qui débutait en février (LA FOLLE DITES-VOUS?) Résultat, comme le Bouclé (mon cher et tendre) partait sur Paris, pour lui aussi, faire son stage de Licence Pro, nous décidâmes de partir à l'aventure dans la GRANDE ville (je viens d'un village mosellan de 650 habitants hein).
J'avais trouvé une petite boite de distribution de films, dans le XVIème, à une heure en transport de chez moi, mais l'entretien s'était réellement bien passé, et mes missions avaient l'air plus cool les unes que les autres (création de menu DVD, retouche d'affiche, de photographies de films, LA VIE quoi).
Et bien QUE NENNI, après un mois où à peu près tout se passait bien, je suis entrée en mode survie. Déjà, on me payant jamais au même moment, on m'avait promis de me rembourser la moitié de mon titre de transport que j'ai pu me mettre dans le baba, et l'ambiance, mes amis ,L'AMBIANCE ! Pour vous resituer le contexte, c'était une boite familiale, c'est-à-dire Papa c'est le boss, Fiston 1 c'est l'assistant du boss, et Meilleur Pote de Fiston c'est Couteau Suisse, c'est-à-dire GraphisteMonteurCadreurDéveloppeur. Ils vivaient là où ils bossaient (pas le pote du fils, faut pas abuser non plus hein!), c'est-à-dire que l'étage du bas, c'était les bureaux, et le haut, leur maison. Tout ça pour dire que c'était des gros CHACALS. Ils fonctionnaient que avec des stagiaires, au même moment où j'y étais, il avait pris une fille pour la compta, qui s'éclatait autant que moi d'ailleurs. Vers la fin de mon stage, ils avaient fait en sorte qu'on puisse plus manger ensemble parce qu'il fallait quelqu'un au bureau coûte que coûte (BATARSITUDE JE CRIS TON NOM).
Pour en revenir au déroulement de mon stage, comme je le disais plus haut, tout se passait bien, jusqu'à un mois à peu près, bien que quand j'avais des questions à poser au Fiston, il me remettait gentiemment en place en me demandant ce que j'avais fait en cours (2 ans de plus que moi à tout casser le Fiston hein).
Donc, le pire fut encore à venir. 2 semaines avant la fin de mon stage, alors que l'ambiance s'était vraiment dégradée, le Boss me convoque dans son bureau, pour me dire que mon boulot est à chier, qu'on peut rien garder. Il me dit qu'il ne comprends pas, d'autant plus qu'à la vue de mon book, tout portait à croire que j'étais pas si pourrie que ça. Moi, je dis rien, à vrai dire, c'était soit je lui crachais tout mon venin à la gueule, soit je pleurais devant lui, alors j'ai rien dit. S'en est suivi les 2 semaines les plus longues de ma vie. Il a convoqué son fils et son pote pour savoir ce qui tournait pas rond chez moi, pourquoi je m'investissais pas, pourquoi c'était de la grosse daube de merde mon boulot. Le pote m'a alors demandé qu'est ce que je faisais en rentrant chez moi, si je faisais des tutos sur internet pour m'améliorer. A ce moment là, j'avais juste envie de lui dire que oui, bien sûr qu'en rentrant à 20h j'ai le temps et surtout l'envie de faire de tutos de merde qui me resteront dans la tête un mois tout au plus, et qu'au lieu de pleurer tous les soirs et d'espérer que ça se finisse le plus vite possible, je devais apprendre toute seule de mon côté. Pis un jour, le coup de grâce, le Boss me dit qu'il veut me virer, qu'il en a marre, que je lui fait perdre du temps et de l'argent (436 € par mois, LA PERTE). Je lui dit alors qu'il me reste 2 semaines, et que si il me vire maintenant là tout de suite, je pourrais pas valider ma Licence. "Tu sais Floriane, on est pas la Warner" qu'il me réponds. Grand blanc, dans ma tête je me dit que pour le dialogue on repassera, du coup je réagis plus. Il me réponds que c'est un métier de passionné, qu'il me faut une vraie formation pas un stage, que des trucs qu'une gamine de 20 ans qui a pas trop confiance en elle prends vraiment plaisir à entendre.
Tout ça pour vous dire que ce stage de 4 mois m'a complètement détruite, je déconne pas. J'ai pas réussi à trouver de boulot dans le graphisme, parce que niveau créa, j'avais rien fait de montrable pendant mon stage (j'ai fait que du montage YEEPEE). Du coup, ça fait un an et demi que je suis sur Paris et que je fais tout à fait autre chose, et que ça me frustre comme pas possible. Je l'ai eu ma Licence, c'est même pas ça le problème. Le problème c'est que mon responsable d'Option (mon tuteur de stage) n'a rien fait, parce qu'il était trop loin, parce que la pression atmosphérique était pas assez élevée ou que sais je. Même pour ma soutenance de stage, mon jury était tout sauf sympa, en sachant que mon stage c'était pas bien passé du tout, et que mes missions initiales n'avaient rien à voir avec ce que j'avais fait.
Ça m'a fait du bien de vous raconter ça, c'était long je sais, mais vous n'êtes pas seules dans des situations de merde où vous n'avez qu'une envie, c'est de retourner dans les bras de maman.
C'est horrible, je crois que c'est ce genre d’expérience qui me fait le plus peur... Après avoir lu plusieurs témoignages je pense que bosser dans les grandes boites ça fait bien sur un CV, mais c'est pas là où on apprend le plus (et où on se sent le mieux!).phlaurianne;4257408 a dit :
En tout cas je te refile plein de courage et j’espère que tu vas retourner dans le domaine que t'aime, faut te battre !!
Je viens de terminer un stage (pour valider mon DUT com des orgas
) et on m'a fait monter des meubles, nettoyer, garder un magasin, sans oublier que je devais bosser dans de l'évènementiel et finalement j'ai travaillé sur un site Web. Fin c'était pas le pire des stages de la planète, j'essaie de relativiser, mais ça montre bien comment est considéré un stagiaire.
P
phlaurianne
Guest
miaattacks;4257601 a dit :C'est horrible, je crois que c'est ce genre d’expérience qui me fait le plus peur... Après avoir lu plusieurs témoignages je pense que bosser dans les grandes boites ça fait bien sur un CV, mais c'est pas là où on apprend le plus (et où on se sent le mieux!).phlaurianne;4257408 a dit :
En tout cas je te refile plein de courage et j’espère que tu vas retourner dans le domaine que t'aime, faut te battre !!
Je viens de terminer un stage (pour valider mon DUT com des orgas
Pour ma part, mon stage de deuxième année en DUT Com des Orgas (POWA) était vraiment cool. C'était une toute petite agence de com', où on m'a fait confiance, et où j'ai pu faire pas mal de trucs. C'est surtout cette expérience là qui m'a donné envie de continuer dans le graphisme.
Mais dans ce que tu dis sur les grosses boites, c'est en partie vrai. J'ai une amie qui a fait un stage dans l'audiovisuel à Canal +, elle a rien pu faire et elle en est sortie super frustrée. A contrario, moi j'étais dans une boite familiale, et c'est pas facile à gérer non plus, quand tu te retrouves aux premières loges d'une dispute père-fils :/.
Quand je lis tout vos témoignages, je me sens moins seule.. J'ai fais un stage de 10 semaines dans le service des archives de l'université d'une grande ville (je ne citerai pas laquelle, parce que mis à part ça, j'ai été plutôt bien suivie), et je n'ai toujours pas été payée, alors que j'ai fini mon stage le 31 mai.. Par la suite, quand j'ai demandé quand j'allais être payée, parce que bon, je devais prendre le train, acheter à manger pour le midi, et en puis payer mon loyer hin.. Et bien, on m'a répondu que je ne serais probablement pas payée avant décembre! Merci.... (yn)
Je vous ai déjà raconté mon stage chez un (très grand) magazine de mode 
? (La réponse est oui, j'ai passé tellement de temps à m'en plaindre que ça a forcément débordé sur Madmoizelle 
).
Ça va faire un an et j'en chiale encore parfois
Quand je lis cet article je me dis que c'est beau de rêver. Tant qu'il y aura des jeunes sans expérience près à bosser gratos pour avoir un bon CV (et j'en fait partie...) il y aura des connards qui abuseront de nous.
Voici ce que j'avais posté dans "typologie des périls du stage" : http://forums.madmoizelle.com/reactions-aux-articles/74286-typologie-des-perils-du-stage#post4014427
(remplacer "6 mois" par "1 an d'inactivité" dans le dernier paragraphe)
? (La réponse est oui, j'ai passé tellement de temps à m'en plaindre que ça a forcément débordé sur Madmoizelle ).Ça va faire un an et j'en chiale encore parfois
Quand je lis cet article je me dis que c'est beau de rêver. Tant qu'il y aura des jeunes sans expérience près à bosser gratos pour avoir un bon CV (et j'en fait partie...) il y aura des connards qui abuseront de nous.
Voici ce que j'avais posté dans "typologie des périls du stage" : http://forums.madmoizelle.com/reactions-aux-articles/74286-typologie-des-perils-du-stage#post4014427
(remplacer "6 mois" par "1 an d'inactivité" dans le dernier paragraphe
)
On parle de stage, mais que dire alors de l'apprentissage?
Dans certains cas cela se passe bien mais d'autres fois, l'apprenti est là pour occuper un poste qui mériterait de l'être à temps plein..
J'étais cette année en licence pro en com/publicité. Pour avoir quelques lignes en plus sur mon CV et une première longue expérience professionnelle, j'ai vite décidé de la faire en apprentissage.
Après avoir bien galéré à trouver un contrat (entretiens d'embauche abusifs (un de ces entretiens a même duré 5 heures; une horreur), réponses négatives, entretiens qui ne mènent à rien..) j'ai finalement décroché un contrat dans une PME avec à la clé un poste à responsabilité.
J'étais en effet engagée en tant que "chargée de communication" responsable de la com', de la pub, du web de cette petite entreprise et bien sur, seule sur le poste.
Très fière, très motivée, rien ne pouvait m'arrêter. J'étais enfin une VRAIE chargée de com' et plus une stagiaire.
Petit à petit, j'ai vite compris que l'année ne se passerait pas comme je l'avais envisagé..
Pour faire court, j'ai eu le droit à tout :
- appels sur mon portable en dehors des horaires de boulot
- e-mails les soirs et les week-end pour me demander du boulot (ou bien même quand j'étais en cours)
- (même le soir de Noël)
- on me faisait la gueule si j'étais malade et on me demandait de travailler de chez moi si tel était le cas (ben oui, étant seule sur le poste, je devais dans tous les cas faire mon boulot ; même avec une bonne gastro
)
- on m'a demandé de venir travaillé un samedi matin pour nettoyer le magasin (bien sur heures non récupérées par la suite) - si je venais pas on me faisait la gueule aussi
Au départ, je le prenais pour moi et je le vivais assez mal. Je faisais beaucoup d'heures, je faisais de mon mieux, tout en essayant de concilier au mieux mes études (mémoires, partiels...) avec cette vie professionnelle... Très vite j'ai commencé à perdre le sommeil, j'ai eu le droit à de charmantes montées de plaques rouges sur tout le visage.. bref.. la totale...
Le jour où tout a basculé et où j'ai appris à relativiser, est le jour où j'ai compris que dans tous les cas ce mec ne m'embaucherait jamais et que pour lui, je n'étais qu'une apprentie de plus parmi d'autres. (Ai-je préciser que la boîte est composée à 50% d'apprentis?)
Et là j'ai vu les choses autrement.. J'ai continué à faire mon boulot correctement jusqu'au bout de mon contrat mais je prenais à la rigolade les sautes d'humeur de mon patron, la façon qu'il avait de me répondre, la façon qu'il avait de traité les gens.. J'ai compris comment il fonctionnait, les jours où il était de bonne humeur il me tutoyait et les jours où il était de mauvaise humeur, il me vouvoyait.. En à peine deux mots, je savais à quoi aller ressembler ma journée..
Mais ce que je n'oublierai jamais est : ses doigts dans le nez quand je lui parlais.. (eh oui, très poli le supérieur hiérarchique)
Bref faites très attention si vous voulez passer un diplôme en apprentissage, faites attention à votre choix.
1. De préférence choisir une grande entreprise ou du moins une entreprise avec un service dans lequel vous travaillerez (et un vrai maître d'apprentissage qui est là pour vous apprendre des choses)
2. Gardez de la distance : vous êtes en formation et non salarié à temps complet ! Le plus important est quand même les cours ! Ne vous laissez pas non plus envahir sur votre vie perso..
3. Vous avez deux mois pour changer d'avis.... (et ça je le savais pas).. Renseignez vous bien alors sur vos droits..
En ce qui me concerne cette expérience fût longue, douloureuse mais très enrichissante. Je connais aujourd'hui mes limites et je suis beaucoup plus critique envers mon travail..
Je suis partie de mon poste en laissant un dossier sur le bureau de l'ordinateur "droits des apprentis" qui contient les délais de rétractation etc... mine de rien.. pour la/le prochain/e apprenti/e à ma place...
Dans certains cas cela se passe bien mais d'autres fois, l'apprenti est là pour occuper un poste qui mériterait de l'être à temps plein..
J'étais cette année en licence pro en com/publicité. Pour avoir quelques lignes en plus sur mon CV et une première longue expérience professionnelle, j'ai vite décidé de la faire en apprentissage.
Après avoir bien galéré à trouver un contrat (entretiens d'embauche abusifs (un de ces entretiens a même duré 5 heures; une horreur), réponses négatives, entretiens qui ne mènent à rien..) j'ai finalement décroché un contrat dans une PME avec à la clé un poste à responsabilité.
J'étais en effet engagée en tant que "chargée de communication" responsable de la com', de la pub, du web de cette petite entreprise et bien sur, seule sur le poste.
Très fière, très motivée, rien ne pouvait m'arrêter. J'étais enfin une VRAIE chargée de com' et plus une stagiaire.
Petit à petit, j'ai vite compris que l'année ne se passerait pas comme je l'avais envisagé..
Pour faire court, j'ai eu le droit à tout :
- appels sur mon portable en dehors des horaires de boulot
- e-mails les soirs et les week-end pour me demander du boulot (ou bien même quand j'étais en cours)
- (même le soir de Noël)
- on me faisait la gueule si j'étais malade et on me demandait de travailler de chez moi si tel était le cas (ben oui, étant seule sur le poste, je devais dans tous les cas faire mon boulot ; même avec une bonne gastro
)- on m'a demandé de venir travaillé un samedi matin pour nettoyer le magasin (bien sur heures non récupérées par la suite) - si je venais pas on me faisait la gueule aussi
Au départ, je le prenais pour moi et je le vivais assez mal. Je faisais beaucoup d'heures, je faisais de mon mieux, tout en essayant de concilier au mieux mes études (mémoires, partiels...) avec cette vie professionnelle... Très vite j'ai commencé à perdre le sommeil, j'ai eu le droit à de charmantes montées de plaques rouges sur tout le visage.. bref.. la totale...
Le jour où tout a basculé et où j'ai appris à relativiser, est le jour où j'ai compris que dans tous les cas ce mec ne m'embaucherait jamais et que pour lui, je n'étais qu'une apprentie de plus parmi d'autres. (Ai-je préciser que la boîte est composée à 50% d'apprentis?)
Et là j'ai vu les choses autrement.. J'ai continué à faire mon boulot correctement jusqu'au bout de mon contrat mais je prenais à la rigolade les sautes d'humeur de mon patron, la façon qu'il avait de me répondre, la façon qu'il avait de traité les gens.. J'ai compris comment il fonctionnait, les jours où il était de bonne humeur il me tutoyait et les jours où il était de mauvaise humeur, il me vouvoyait.. En à peine deux mots, je savais à quoi aller ressembler ma journée..
Mais ce que je n'oublierai jamais est : ses doigts dans le nez quand je lui parlais.. (eh oui, très poli le supérieur hiérarchique)
Bref faites très attention si vous voulez passer un diplôme en apprentissage, faites attention à votre choix.
1. De préférence choisir une grande entreprise ou du moins une entreprise avec un service dans lequel vous travaillerez (et un vrai maître d'apprentissage qui est là pour vous apprendre des choses)
2. Gardez de la distance : vous êtes en formation et non salarié à temps complet ! Le plus important est quand même les cours ! Ne vous laissez pas non plus envahir sur votre vie perso..
3. Vous avez deux mois pour changer d'avis.... (et ça je le savais pas).. Renseignez vous bien alors sur vos droits..
En ce qui me concerne cette expérience fût longue, douloureuse mais très enrichissante. Je connais aujourd'hui mes limites et je suis beaucoup plus critique envers mon travail..
Je suis partie de mon poste en laissant un dossier sur le bureau de l'ordinateur "droits des apprentis" qui contient les délais de rétractation etc... mine de rien.. pour la/le prochain/e apprenti/e à ma place...
J'ai l'impression que ces stages "abusifs" sont quasiment devenus un passage obligé... Une sorte de "test" avant de rentrer dans la vie active.
Pour ma part, je devais faire une stage de 5 mois pour valider mon Master Édition, après plusieurs mois de galère et des centaines d'envois de CV / lettre de motiv', je trouve finalement grâce à l'aide d'une amie d'amie...
Le stage commence début mai, premier jour : la stagiaire précédente venait apporter sa démission pour "problème de santé et repos obligatoire", j'ai appris quelques jours plus tard par la deuxième stagiaire qu'elle était en fait en dépression suite au comportement de la chef envers elle... AMBIANCE !
J'essaye tout de même de me convaincre que ça va bien se passer...
Je récupère donc tous les projets de l'ancienne stagiaire en cours de route (plannings a mémoriser, collaborateurs à connaître et tout ce qui va avec). Le jeu préféré de ma chef est de me demander le numéro d'untel immédiatement alors que je n'ai jamais entendu parler de cette personne (et qu'elle l'a enregistré dans son téléphone) mais non il le lui faut de suite et si par malheur il m'est impossible de le lui donner dans les 5 secondes suivantes, c'est l'engueulade assurée.
Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres : elle nous parle comme à des chiens, jamais un bonjour, ni un merci, et nous fait bien sentir qu'on est des merdes en nous convoquant dans son bureau pour nous expliquer qu'on ne connait rien à la vie, etc. La seule chose rassurante, c'est qu'elle a le même comportement avec la plupart des gens qu'elle considère comme "plus bas" qu'elle.
Malgré tout, on essaye de se soutenir avec l'autre stagiaire en se partageant les taches ingrates qu'elle nous donne à faire comme s'occuper de sa fille (véritable petit démon mal élevée à l'image de sa mère), lui faire la lecture pour l'occuper pendant que sa mère discute avec "ses amis" qu'elle insulte par derrière, devant les employés... aller l'inscrire à la cantine, aller aux objets trouvés récupérer son sac, etc. Que des choses en rapport avec le stage bien évidemment !!
Je passe les appels téléphoniques le soir et le weekend, les courses et son COCA qu'il faut aller acheter par packs car elle ne se nourrit que de ça, les femmes de ménages qu'il faut virer par téléphone car elles ne lui conviennent pas et les auteurs qu'il faut faire patienter car il ne sont pas payés à temps (tout comme nous)... sa mauvaise fois, et la pression qu'elle nous met sur les épaules !
Bref au bout de 2 mois, je suis complètement déprimée... Avec la deuxième stagiaire, on décide de se barrer en même temps pour lui donner une bonne leçon et la mettre dans la merde !!!
Au final j'ai retrouvé un autre stage génial, avec un patron super, je n'en revenais pas moi-même qu'avec ce que je venais de vivre il puisse encore exister des gens prévenants et gentils. Ce stage s'est transformé en CDD puis finalement en CDI !
Alors un conseil à tous les stagiaires qui galèrent et qui se font traiter comme de la merde : gardez espoir et barrez-vous avant que votre santé s'en ressente. (J'avoue c'est parfois compliqué, j'ai moi même hésité en me disant que je ne retrouverais jamais quelque chose d'autre, que je n'aurais pas mon Master et surtout j'avais perdu toute confiance en moi, elle m'avait presque convaincue que j'étais bonne à rien et que je n'avais rien a faire dans cette branche...)
Soyons fortes !
Pour ma part, je devais faire une stage de 5 mois pour valider mon Master Édition, après plusieurs mois de galère et des centaines d'envois de CV / lettre de motiv', je trouve finalement grâce à l'aide d'une amie d'amie...
Le stage commence début mai, premier jour : la stagiaire précédente venait apporter sa démission pour "problème de santé et repos obligatoire", j'ai appris quelques jours plus tard par la deuxième stagiaire qu'elle était en fait en dépression suite au comportement de la chef envers elle... AMBIANCE !
J'essaye tout de même de me convaincre que ça va bien se passer...
Je récupère donc tous les projets de l'ancienne stagiaire en cours de route (plannings a mémoriser, collaborateurs à connaître et tout ce qui va avec). Le jeu préféré de ma chef est de me demander le numéro d'untel immédiatement alors que je n'ai jamais entendu parler de cette personne (et qu'elle l'a enregistré dans son téléphone) mais non il le lui faut de suite et si par malheur il m'est impossible de le lui donner dans les 5 secondes suivantes, c'est l'engueulade assurée.
Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres : elle nous parle comme à des chiens, jamais un bonjour, ni un merci, et nous fait bien sentir qu'on est des merdes en nous convoquant dans son bureau pour nous expliquer qu'on ne connait rien à la vie, etc. La seule chose rassurante, c'est qu'elle a le même comportement avec la plupart des gens qu'elle considère comme "plus bas" qu'elle.
Malgré tout, on essaye de se soutenir avec l'autre stagiaire en se partageant les taches ingrates qu'elle nous donne à faire comme s'occuper de sa fille (véritable petit démon mal élevée à l'image de sa mère), lui faire la lecture pour l'occuper pendant que sa mère discute avec "ses amis" qu'elle insulte par derrière, devant les employés... aller l'inscrire à la cantine, aller aux objets trouvés récupérer son sac, etc. Que des choses en rapport avec le stage bien évidemment !!
Je passe les appels téléphoniques le soir et le weekend, les courses et son COCA qu'il faut aller acheter par packs car elle ne se nourrit que de ça, les femmes de ménages qu'il faut virer par téléphone car elles ne lui conviennent pas et les auteurs qu'il faut faire patienter car il ne sont pas payés à temps (tout comme nous)... sa mauvaise fois, et la pression qu'elle nous met sur les épaules !
Bref au bout de 2 mois, je suis complètement déprimée... Avec la deuxième stagiaire, on décide de se barrer en même temps pour lui donner une bonne leçon et la mettre dans la merde !!!
Au final j'ai retrouvé un autre stage génial, avec un patron super, je n'en revenais pas moi-même qu'avec ce que je venais de vivre il puisse encore exister des gens prévenants et gentils. Ce stage s'est transformé en CDD puis finalement en CDI !
Alors un conseil à tous les stagiaires qui galèrent et qui se font traiter comme de la merde : gardez espoir et barrez-vous avant que votre santé s'en ressente. (J'avoue c'est parfois compliqué, j'ai moi même hésité en me disant que je ne retrouverais jamais quelque chose d'autre, que je n'aurais pas mon Master et surtout j'avais perdu toute confiance en moi, elle m'avait presque convaincue que j'étais bonne à rien et que je n'avais rien a faire dans cette branche...)
Soyons fortes !
Les conditions de travail de certains stagiaires comme en ce moment en plein été, en pleine canicule, à savoir jamais de climatisation qui marche et ce, depuis toujours d'après des employés "fixes". A se retrouver pour ces stagiaires le plus souvent des précaires (stage non rémunéré), envoyé(e)s là où c'est la fournaise en particulier de l'ouverture le matin à la fermeture du magasin le soir. Exemple le magasin Babou 95 avenue Koening de Perpignan.
Par contre après des travaux dernièrement, ils ont mis des caméras de surveillance semble-t-il, mais toujours pas d'argent pour réparer la clim du magasin, depuis des années qu'elle serait "en panne", sauf évidemment dans le lieu de pause et bureaux des responsables. Du provisoire qui dure... au détriment de la santé du personnel et des clients qui se barrent eux, vite fait. "C'est une honte", disent tous les clients.
Par contre après des travaux dernièrement, ils ont mis des caméras de surveillance semble-t-il, mais toujours pas d'argent pour réparer la clim du magasin, depuis des années qu'elle serait "en panne", sauf évidemment dans le lieu de pause et bureaux des responsables. Du provisoire qui dure... au détriment de la santé du personnel et des clients qui se barrent eux, vite fait. "C'est une honte", disent tous les clients.
Dernière édition :
« J’ai un stagiaire depuis peu, et en souvenir des plus tortionnaires de mes maîtres de stage, il m’arrive de me dire qu’être un peu chiant avec lui ne lui fera pas de mal. C’est con à dire, mais c’est comme le bizutage : quand tu as pris cher dans le passé, y’a une partie de toi qui légitime le fait de faire pareil dans le futur… »
L'enfoiré... Le mec dit qu'il a "pris cher" avec ses maitres de stage et du coup,ça excuserait de faire la même chose et pousse l'hypocrisie jusqu'à dire que "ça ne lui fera pas de mal"
Connard!
Je déteste les gens comme ça qui s'en prennent à quelqu'un d'innocent parce qu'on leur a fait la même chose dans le passé et qui se trouvent des excuses.
L'enfoiré... Le mec dit qu'il a "pris cher" avec ses maitres de stage et du coup,ça excuserait de faire la même chose et pousse l'hypocrisie jusqu'à dire que "ça ne lui fera pas de mal"
Connard!Je déteste les gens comme ça qui s'en prennent à quelqu'un d'innocent parce qu'on leur a fait la même chose dans le passé et qui se trouvent des excuses.
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