Cet article m'a vraiment touché, parce qu'il m'ait arrivé une chose similaire la dernière fois.
Je devais retrouvé ma meilleure amie pour déjeuner un midi et elle m'a envoyé un message pour me demander si ça ne me dérangeait pas qu'un de ses collègues nous accompagne (nous l’appellerons John pour cette petite histoire). Bien sûr, j'ai accepté et c'est ainsi que j'ai rencontré John pour la première fois. Le gars est franchement sympa et on s'est très bien entendu. En tout cas, jusqu'à ce qu'il est fini son assiette alors que ma meilleure amie et moi étions encore en train de manger et qu'il s'exclame, le plus naturellement du monde "putain, je l'ai violé!"
ça m'a sincèrement glacé.
C'est vrai que les circonstances étaient différentes et qu'il ne disait pas s'être lui-même fait "violé", mais l'emploi de ce mot, qui désigne un acte aussi choquant et violent, dans un tel contexte m'a mise incroyablement mal à l'aise et j'ai bien été incapable de finir mon repas.
Ma meilleure amie riait, alors je n'ai rien dit, et peut-être que ma réaction est extrême vu le contexte, mais je n'arrive pas à accepter que "violer" soit utilisé avec autant de désinvolture.