Mon opinion sur le sujet est très confuse mais je ressens quand même le besoin de m'exprimer.
Au départ, j'ai trouvé l'article très exagéré et dénué d'intérêt. Je suis globalement d'accord avec @Lunafey qui a très bien exprimé le problème d'autres traumatisme, notamment le rapport à la mort que beaucoup ici considèrent comme différent car naturel, alors que ce n'est pas le cas pour tout le monde.
Par exemple
Enfin bref je m'égare, mais je voulais aussi en venir au problème du pourcentage de personnes atteintes évoqué, qui ne justifie pas de hiérarchiser les sujets sensibles (@Leinea l'a très bien dit). Oui, le viol touche plus de personnes que le suicide ou l'alcoolisme (encore que tout dépend de ce qu'on appelle "toucher", puisque le suicide d'une personne va toucher un grand cercle de personnes autour de lui / elle, contrairement au viol), mais ça n'explique pas qu'on accorde plus d'importance à ne pas froisser les personnes qui ont eu une expérience de viol que les autres. Parce que j'ai toujours supporté sans trop broncher les expressions citées en spoiler malgré mon vécu.
Mais l'intervention @Destiel Mok´ m'a fait changer d'avis, quand tu dis que pour toi "se faire bataclaner" ça pourrait totalement se dire. Parce que j'étais au Bataclan le 13 novembre, et rien que lire que des personnes pourraient potentiellement utiliser cette expression m'a fait me sentir mal et m'a donné envie de pleurer. Pourtant je peux en rire dans certains contextes et de certaines façons, mais ce qui me gêne avec cette expression c'est la précision du thème. C'est comme si on disait en parlant d'une colonie de cafards qui a élu domicile dans sa maison qu'on veut "tous les buter comme des Rwandais", je trouverais ça abominable ... Je trouve ça bien plus violent quand ça a trait à un événement précis.
Après je ne veux t'accuser de rien et comprends ta démarche de rire de tout pour dédramatiser ! J'utilisais simplement ton intervention parce qu'elle met le doigt sur mes avis contradictoires sur la question.
Donc en fait je me suis rendu compte que je ne suis pas en désaccord avec l'article, puisque j'aurais moi aussi été choquée de l'utilisation du mot "violer" ici, parce que même si le type ne pensait sûrement pas à mal (et que je n'y aucune banalisation ou apologie), l'expression est peu courante et fait donc facilement tilter (je pense que l'auteure vise juste en disant que ce qui est dérangeant est l'apparition récente du terme "violer" dans de nouvelles expressions).
Et donc pour finir, je pense que je suis d'accord avec @PlumeRouge qui est gênée par le format "lettre ouverte", qui dramatise énormément cette maladresse de langage. Cela ne m'aurait pas dérangée si l'auteure avait fait en fin d'article une ouverture, un parallèle avec d'autres expressions. Donc en gros, c'est vraiment la hiérarchisation des sujets sensibles que je trouve (très) fâcheuse ...
Voilà, gros pavé peut-être pas très clair et après la bataille qui plus est, désolée mais je ressentais le besoin de donner mon ressenti !
Au départ, j'ai trouvé l'article très exagéré et dénué d'intérêt. Je suis globalement d'accord avec @Lunafey qui a très bien exprimé le problème d'autres traumatisme, notamment le rapport à la mort que beaucoup ici considèrent comme différent car naturel, alors que ce n'est pas le cas pour tout le monde.
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Enfin bref je m'égare, mais je voulais aussi en venir au problème du pourcentage de personnes atteintes évoqué, qui ne justifie pas de hiérarchiser les sujets sensibles (@Leinea l'a très bien dit). Oui, le viol touche plus de personnes que le suicide ou l'alcoolisme (encore que tout dépend de ce qu'on appelle "toucher", puisque le suicide d'une personne va toucher un grand cercle de personnes autour de lui / elle, contrairement au viol), mais ça n'explique pas qu'on accorde plus d'importance à ne pas froisser les personnes qui ont eu une expérience de viol que les autres. Parce que j'ai toujours supporté sans trop broncher les expressions citées en spoiler malgré mon vécu.
Mais l'intervention @Destiel Mok´ m'a fait changer d'avis, quand tu dis que pour toi "se faire bataclaner" ça pourrait totalement se dire. Parce que j'étais au Bataclan le 13 novembre, et rien que lire que des personnes pourraient potentiellement utiliser cette expression m'a fait me sentir mal et m'a donné envie de pleurer. Pourtant je peux en rire dans certains contextes et de certaines façons, mais ce qui me gêne avec cette expression c'est la précision du thème. C'est comme si on disait en parlant d'une colonie de cafards qui a élu domicile dans sa maison qu'on veut "tous les buter comme des Rwandais", je trouverais ça abominable ... Je trouve ça bien plus violent quand ça a trait à un événement précis.
Après je ne veux t'accuser de rien et comprends ta démarche de rire de tout pour dédramatiser ! J'utilisais simplement ton intervention parce qu'elle met le doigt sur mes avis contradictoires sur la question.
Donc en fait je me suis rendu compte que je ne suis pas en désaccord avec l'article, puisque j'aurais moi aussi été choquée de l'utilisation du mot "violer" ici, parce que même si le type ne pensait sûrement pas à mal (et que je n'y aucune banalisation ou apologie), l'expression est peu courante et fait donc facilement tilter (je pense que l'auteure vise juste en disant que ce qui est dérangeant est l'apparition récente du terme "violer" dans de nouvelles expressions).
Et donc pour finir, je pense que je suis d'accord avec @PlumeRouge qui est gênée par le format "lettre ouverte", qui dramatise énormément cette maladresse de langage. Cela ne m'aurait pas dérangée si l'auteure avait fait en fin d'article une ouverture, un parallèle avec d'autres expressions. Donc en gros, c'est vraiment la hiérarchisation des sujets sensibles que je trouve (très) fâcheuse ...
Voilà, gros pavé peut-être pas très clair et après la bataille qui plus est, désolée mais je ressentais le besoin de donner mon ressenti !